9 Juil - 2016 | par Audrey Clement-Robert

Cyclisme sur route – Tour de France

« Ça grimpe beaucoup trop » – Antoine Duchesne

Montréal, 9 juillet 2016 (Sportcom) – Après s’être démarqué dans l’échappée principale du jour vendredi, Antoine Duchesne représentant de Direct Energie a connu une toute autre journée samedi, à la huitième étape du Tour de France. Le Québécois a fini au 155e rang à la fin du parcours de 183 kilomètres dans les Pyrénées reliant Pau à Bagnères-de-Luchon.

Christopher Froome (Sky), l’homme du jour, a été l’auteur d’une sixième victoire d’étape britannique sur le Tour de France 2016. Froome a mené l’attaque au sommet du Col de Peyresourde, de catégorie un, avant d’entreprendre la descente et creuser l’écart avec ses plus proches rivaux pour ainsi s’emparer du maillot jaune.

L’Irlandais Daniel Martin (Etixx-Quick-Step) et l’Espagnol Joaquin Rodriguez Oliver (Katusha) se sont livré un sprint pour la deuxième place. Respectivement deuxième et troisième, ils ont conclu la course à 13 secondes de Froome dans un groupe de 12 coureurs.

Antoine Duchesne a quant à lui fini à 39 minutes 24 secondes de Froome dans le dernier peloton de la course formé par 55 cyclistes. Le Français Thomas Voeckler a réalisé le meilleur résultat de l’équipe de l’athlète de Chicoutimi avec une 33e place (+10 minutes 18 secondes).

« Je n’avais pas trop les jambes dures ce matin. Je n’avais aucune ambition pour l’étape. Ça grimpe beaucoup trop. Je ne suis pas capable de passer ce genre de cols surtout avec les meilleurs grimpeurs au monde », a fait savoir le Canadien de 24 ans.

Duchesne a « tout donné » dans les 70 kilomètres de plat avant le pied du Col de Tourmalet, un des plus emblématiques du Tour de France. Ses coéquipiers et lui ont essayé d’aider Romain Sicard, Fabrice Jeandesboz et Thomas Voeckler pour qu’ils prennent l’échappée.

« Je n’ai été aucunement dans la gestion pour essayer de les aider. Après j’attendais que l’échappée parte pour qu’il y ait un temps mort pour récupérer avant de rentrer dans le col, mais nous sommes arrivés au pied toujours pas d’échappée et ça attaquait encore. J’étais déjà presque cramé au pied du col et nous n’avions rien commencé. »

Dès que les cyclistes ont commencé l’ascension de Tourmalet, il s’est formé un peloton de tous les sprinteurs composant un groupe d’une cinquantaine de coureurs. « Nous avons roulé comme nous pouvions jusqu’à la ligne, dans les descentes et les vallées, a ajouté le Québécois. Nous avons géré les montées pour rester ensemble. »

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