23 Juin - 2021 | par Mathieu Laberge

Canoë-kayak d’eau vive – Jeux olympiques

Encore un mois pour tout mettre en place

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Montréal, 23 juin 2021 (Sportcom) – Elle a l’habitude de zigzaguer entre les portes, sauf que cette fois, la kayakiste en eau vive Florence Maheu est dans la dernière ligne droite vers ses premiers Jeux olympiques.

L’athlète de Valleyfield est d’ailleurs déjà en préparation dans de futures installations olympiques. Pas celles de Tokyo, mais bien celles de Paris 2024, plus précisément à Vaires-sur-Marne, qui accueilleront aussi les épreuves de canoë-kayak de vitesse et d’aviron dans trois ans. Maheu est de retour à l’entraînement après avoir pris part aux courses de K-1 des Coupes du monde de Prague (République tchèque) et de Markkleeberg (Allemagne), les week-ends derniers, où elle n’a pas été en mesure de franchir la ronde des qualifications.

« Ma dernière course avant ces Coupes du monde, c’était en Australie, en février 2020, lorsque je me suis qualifiée pour les Jeux. On s’attendait à ce que ce soit difficile de reprendre un départ international, car ça faisait tellement longtemps. Il y a de bonnes choses qui sont sorties, même si le résultat ne montre pas toujours tout le travail qui a été fait derrière », soutient la kayakiste qui était tout de même satisfaite de sa deuxième manche à Markkleeberg, ajoutant qu’elle avait manqué de finition.

« Ça m’a coûté de précieuses secondes, ce qui m’a coûté ma place pour la ronde suivante. La manche n’était pas mauvaise en soi et les points techniques ont été bien faits, sauf que c’est vraiment le manque de lucidité et de concentration à la fin (qui a fait la différence). »

Maheu sent qu’elle a tous les atouts en main pour les mettre sur table le 25 juillet prochain, jour de la ronde préliminaire de la compétition olympique où il n’y aura qu’un seul bateau par nation.

« Je vais être contente de ma performance si je peux faire une manche qui va suivre mon plan, sans erreurs majeures et bien sentir que je suis proche de ce que je peux accomplir. C’est ce qui me rendrait fière. Si je fais ça, mon meilleur résultat en Coupe du monde c’est une treizième place, alors un top-15 aux Olympiques, ce n’est pas impossible. »

Les avantages d’un report

Florence Maheu fait partie des rares privilégiées qui ont confirmé leur place aux Jeux olympiques de Tokyo avant leur report d’un an en raison de la pandémie. Elle sait depuis février 2020 qu’elle sera aux Jeux et elle n’aurait pas changé de place avec ses coéquipières de l’équipe canadienne qui ont vécu des qualifications bien différentes.

« On l’a vécu dans notre équipe : les C-1 femmes ont été sélectionnées il y a à peu près trois semaines et ç’a vraiment été stressant pour elles. Des courses de qualifications ont été reportées, alors j’étais vraiment contente de ne pas avoir à vivre tout ça. »

Florence Maheu quittera la France pour le Japon le 5 juillet. Une fois sur place, elle et ses collègues de l’équipe canadienne s’entraîneront au bassin olympique pendant une dizaine de jours et seront confinés à l’hôtel. Ce n’est qu’après la fin de ce camp préparatoire que les slalomeurs accéderont au village olympique.

Un moindre mal pour celle qui a aussi déjà eu la chance de pagayer au bassin japonais, soit à l’événement test et à la sélection olympique japonaise.

« On a eu l’occasion de faire du tourisme, alors pour moi, de retourner au Japon et seulement me concentrer sur ma performance, ce n’est pas grave. »

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