8 Fév - 2019 | par Mathieu Laberge

Ski alpin – Championnats du monde

Gagnon recherche ses sensations en slalom

Nouvelle

Montréal, 8 février 2019 (Sportcom) – Après avoir délaissé le slalom au cours des derniers mois, Marie-Michèle Gagnon a cherché ses repères au combiné des Championnats du monde de ski alpin qui ont lieu à Are, en Suède. La Québécoise a conclu l’épreuve où l’on additionne une manche de descente et une de slalom en 14e place.

C’est son entraîneur qui a tracé le parcours de slalom et l’athlète de Lac-Etchemin aurait pu penser que cela l’avantage, elle qui était 25e après la manche initiale. Gagnon a très bien négocié la première moitié du parcours, sauf que c’est ensuite que les choses ont été différentes.

« Dans le milieu du parcours, il y avait une section plus technique avec une quinzaine de portes plus serrées. Il fallait vraiment attaquer à cet endroit. Je n’ai pas trop su comment réagir. En fait, je n’ai presque pas fait d’entraînements en slalom cette saison, alors la confiance pour passer cette section à pleine vitesse n’était pas là. C’est à cet endroit que j’ai perdu beaucoup de temps. Plusieurs autres filles ont perdu du temps-là elles aussi. »

Lorsqu’elle a franchi l’arrivée, Gagnon croyait s’en être bien tirée dans les circonstances, sauf que le chrono lui a rapidement donné l’heure juste.

L’Ontarienne Roni Remme (+0,49 s) a bien profité du parcours et elle a enregistré le meilleur temps en slalom, ce qui lui a permis de demeurer dans le fauteuil de la meneuse provisoire pendant un bon moment. Elle a finalement terminé en cinquième place.

L’or est allé à la Suisse Wendy Holdener (2 minutes 02,13 secondes) qui ajoute un deuxième titre mondial à cette épreuve après celui obtenu en 2017. La Slovaque Petra Vlhova (+ 0,33 seconde) et la Norvégienne Ragnhild Mowinckel (+0,45 s) ont été les autres médaillées.

« Quand tu t’entraînes quelques demi-journées (en slalom), tu perds l’impression si tu es rapide ou pas, a poursuivi Gagnon. Je n’ai pas cette sensation-là en ce moment. D’un autre côté, je sens que mon attitude pour foncer commence à se mettre en place, notamment après mon meilleur résultat en slalom géant la fin de semaine dernière. Techniquement, le ski est bien. »

L’athlète profite aussi qu’elle est en santé, car l’équipe canadienne a été décimée par les blessures depuis le début de la saison, la dernière éclopée étant Valérie Grenier qui a vu sa saison prendre fin il y a quelques jours.

« J’ai raté les Jeux olympiques l’an dernier à cause d’une blessure. Il y a de plus en plus de blessés, peut-être parce que les gens poussent (les limites) pour obtenir de bons résultats. Nous connaissons les dangers de notre sport et si tu veux gagner, il faut prendre des risques. »

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