21 Déc - 2021 | par Luc Turgeon

Natation – Championnats du monde en petit bassin

Katerine Savard : fière quadruple médaillée

Nouvelle

Photo: Natation Canada / Simone Castrovillari

Montréal, 21 décembre 2021 (Sportcom) – « Notre pays est sur une lancée et c’est vraiment beau à voir », a déclaré la nageuse Katerine Savard après avoir reçu sa quatrième médaille des Championnats du monde en petit bassin présentés à Abou Dabi, aux Émirats arabes unis.

Mardi, c’est au relais 4×100 m quatre nages que les Canadiennes se sont illustrées. Elles ont décroché la médaille d’argent avec un chrono de 3 min 47,36 s, soit 1,16 seconde derrière tout juste derrière les Suédoises. Les Chinoises (+1,21 seconde) ont suivi au troisième rang.

Kylie Masse, Sydney Pickrem, Margaret Macneil et Kayla Sanchez ont représenté l’unifolié pour l’occasion.

Katerine Savard avait quant à elle été la troisième relayeuse lors des qualifications. Elle avait également contribué aux victoires canadiennes du 4×100 m libre et du 4×200 m libre, en plus de celle signée au relais mixte 4×50 m libre.

« Le Canada a probablement eu parmi ses meilleurs Championnats du monde à vie. C’est incroyable ce qu’on a fait et je suis tellement fière de faire partie de cette équipe-là », a-t-elle mentionné en entrevue avec Sportcom.

Plus tôt mardi, l’athlète originaire de Québec a nagé en finale du 4x50m libre, où sa formation a terminé sixième.

Le Canada conclut les mondiaux en petit bassin avec une récolte record de 15 médailles, soit sept d’or, six d’argent et deux de bronze. Il termine au deuxième rang du tableau des médailles derrière les États-Unis.

Une profondeur prometteuse

Katerine Savard souligne que cette fructueuse récolte canadienne augure bien pour les prochaines années. Un alignement rempli de talent a profité à l’équipe nationale afin de déléguer des nageuses différentes en qualifications et en finale des relais. Cette profondeur est tout à l’avantage du Canada, qui a pu ménager ses forces et permettre à un plus grand nombre d’athlètes de recevoir une médaille.

« Je suis heureuse de faire partie de cette génération-là. On ne se bat plus pour une place en finale, on lutte automatiquement pour une médaille. Ce sont tellement des objectifs différents et je me compte chanceuse d’être encore à la hauteur. Ça me fait vivre de belles expériences et j’en profite vraiment beaucoup », a reconnu l’athlète de 28 ans.

Après avoir nagé à ses troisièmes Jeux olympiques cet été et en International Swimming League avec les Cali Condors cet automne, Savard tenait à contribuer au succès du Canada pour conclure une saison courte, mais chargée.

D’abord sélectionnée pour le 100 m papillon et les relais de ces mondiaux en petit bassin, elle a participé au 200 m papillon jeudi dernier et s’est qualifiée pour les demi-finales. Elle a cependant eu à choisir entre cette épreuve individuelle et le relais 4×200 m libre, qui avait lieu dans la même journée. Une décision qui s’est avérée plutôt simple à ses yeux.

« Les entraîneurs m’ont posé la question : “ Veux-tu te battre pour une demi-finale (au 200 m papillon) ou pour un record du monde ? ” La réponse était facile. J’avais une chance pour le record du monde et je l’ai saisie », a raconté la Québécoise.

Elle et ses coéquipières ont finalement raté cette marque par un dixième de seconde, affichant un temps de 7 min 32,96 s. « Ça fait extrêmement mal au cœur, mais je ne regrette absolument rien de ma décision. On ne saura jamais ce qui se serait passé si j’avais choisi l’autre demi-finale, mais c’est plus valorisant de faire ce qu’on a fait et j’en suis très fière. »

Si Katerine Savard a eu besoin d’une pause de la natation il y a quelques années, ses derniers résultats internationaux ont eu pour effet de lui redonner confiance et de lui conférer beaucoup de plaisir à la piscine. Elle ignorait ce qui l’attendait au début de l’année 2021. Reste à voir ce que lui réservera la prochaine.

« La saison a commencé tard, mais ç’a été hyper chargé et j’ai eu beaucoup de plaisir. Je suis extrêmement contente de mon année et jamais je n’aurais pensé la vivre de cette façon. »

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