4 Déc - 2021 | par Luc Turgeon

Patinage de vitesse longue piste – Coupe du monde

Les Canadiennes récidivent à la poursuite par équipe

Nouvelle

Montréal, 4 décembre 2021 (Sportcom) – Les patineuses de vitesse longue piste canadiennes ont profité d’une chute des Japonaises pour décrocher la médaille d’or à la poursuite par équipe, samedi, à la Coupe du monde de Salt Lake City.

Valérie Maltais, Ivanie Blondin et Isabelle Weidemann étaient jumelées aux représentantes du Japon et tiraient de l’arrière jusqu’au dernier tour de piste, où tout s’est joué.

Une patineuse japonaise a chuté dans un virage, ce qui a laissé le champ libre aux Canadiennes.

Ces dernières n’ont pas laissé filer cette occasion et ont stoppé le chronomètre à 2 min 52,412 s pour signer un record canadien. Elles ont ainsi devancé leurs rivales néerlandaises (+0,28 seconde) et les Russes (+3,8 secondes) pour mettre la main sur leur deuxième médaille d’or de la saison.

Valérie Maltais et ses coéquipières, vice-championnes du monde en titre, avaient également triomphé en début de campagne, en Pologne.

« La glace est très rapide ici, mais pas aussi vite que d’habitude, a commenté Valérie Maltais. On le ressent quand même ! […] En Pologne, on a gagné avec (un temps de) 3 minutes et aujourd’hui, 2 min 52 s. C’est huit secondes de différence ! C’est sûr qu’on le sent d’une manière différente dans nos jambes. »

Les Japonaises, qui ont tenté une stratégie similaire à celle des Canadiennes en ce qui a trait la répartition des tours, ont quant à elle dû se contenter de la huitième et dernière place.

Valérie Maltais reconnaît que ces leurs opposantes auraient sans doute conclu avec la médaille d’or sans cette grave erreur. Elle constate les facteurs extérieurs qui ont influencé l’issue de l’épreuve, mais préfère se concentrer sur ce qu’elles peuvent contrôler.

« La façon dont on approche les Coupes du monde cette année, c’est vraiment en se concentrant sur nous et sur notre processus, a dit l’athlète originaire de Saguenay. On voit que certaines équipes nous surveillent et peuvent même copier ce qu’on fait. Notre objectif n’est pas d’envoyer un message, on veut juste se concentrer sur nous. »

« Nous étions contentes de voir que les Japonaises étaient présentes avec leur équipe A et de réussir à gagner l’or malgré tout. Chaque course est différente et on se dit toujours qu’elles (nos adversaires) vont revenir. Ça nous garde à notre meilleur. On sait qu’elles sont là et qu’elles ne sont pas battues d’avance. »

De son côté, Antoine Gélinas-Beaulieu a terminé septième de la finale du départ groupé masculin avec un temps de 7 min 29,08 s. Le Québécois s’était classé cinquième de sa vague des demi-finales, un peu plus tôt.

C’est le Belge Bart Swings qui a été le plus rapide en complétant la distance en 7 min 25,42 s. Le Danois Viktor Hald Thorup et le Russe Ruslan Zakharov sont deuxième et troisième.

Au premier départ groupé de la saison, en Pologne, Gélinas-Beaulieu n’avait pas été en mesure de se qualifier pour la finale.

La Coupe du monde de Salt Lake City se poursuivra dimanche.

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