31 Août - 2021 | par Mathieu Fontaine

Jeux paralympiques - Paranatation

Sabrina Duchesne termine sur une bonne note à Tokyo

Nouvelle

Scott Grant / Comité paralympique canadien

Montréal, 31 août 2021 (Sportcom) – Sabrina Duchesne rayonnait à sa sortie de la piscine du Centre aquatique de Tokyo, mardi matin. Et pour cause, alors que la Québécoise a conclu ses Jeux paralympiques en se classant 6e du 100 m libre chez les S7, tout en établissant une nouvelle marque personnelle sur cette distance. Une performance qui a eu de quoi provoquer un sourire bien senti lors de son entrevue avec Sportcom.

« Je pense que je n’aurais pas pu demander mieux que ça pour finir les Jeux ! » a-t-elle lancé à peine quelques minutes après sa course.

D’abord reconnue comme étant une nageuse d’endurance, Sabrina Duchesne a été en mesure de se démarquer en atteignant la finale à sa dernière épreuve à Tokyo. Qui plus est, l’athlète de Saint-Augustin-de-Desmaures a profité de l’occasion pour abaisser son record personnel qu’elle avait enregistré quelques heures plus tôt en qualifications.

« Personnellement, je ne m’attendais pas nécessairement à faire la finale, alors c’était une belle surprise, a-t-elle expliqué. Je m’entraîne beaucoup plus pour le 400 m libre et je suis très contente du résultat, surtout que j’ai pu faire mes deux meilleurs chronos. »

Septième au virage, Duchesne a mis à profit ses qualités en endurance dans la deuxième portion de la course. Elle a accéléré la cadence pour remonter d’un rang et conclure avec un temps de 1 min 14,55 s.

« Je suis partie un peu plus lentement, mais mon entraînement m’a permis de bien finir. Il me restait pas mal d’énergie et j’ai tout donné jusqu’à la fin », a-t-elle analysé.

Au final, elle a accusé un retard d’un peu plus de 5 secondes sur la gagnante, l’Italienne Giulia Terzi. Cette dernière a été couronnée, record paralympique à la clé avec un chrono de 1 min 9,21 s, tout juste devant l’Américaine McKenzie Coan (+1,01 s), championne en titre à cette épreuve.

L’Ukrainienne Yelyzaveta Mereshko et la Chinoise Yuyan Jiang se sont quant à elles partagé la troisième place, à 1,86 seconde de Terzi.

Également du 100 m libre féminin chez les S7, la Gatinoise Camille Bérubé a terminé septième de sa vague lors des qualifications, ce qui a été insuffisant pour obtenir une place pour la finale.

Motivée pour la suite

Âgée de 20 ans, Sabrina Duchesne disputait ses deuxièmes Jeux paralympiques à Tokyo. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle aura réussi à combler ses souhaits dans la capitale japonaise. En plus de réaliser de multiples records personnels, la représentante de l’unifolié a amélioré tous ses résultats obtenus à Rio, il y a cinq ans.

C’est donc avec le sentiment du devoir accompli, mais aussi avec une médaille de bronze récoltée dimanche en compagnie de ses coéquipières Aurélie Rivard, Morgan Bird et Katarina Roxon au relais 4 x 100 m libre qu’elle reviendra au pays mercredi.

« De pouvoir gagner le bronze avec mes meilleures amies, c’était tout simplement incroyable et je n’oublierai jamais ce moment. C’était une soirée très émotive et très spéciale pour moi, a-t-elle raconté. Malgré la pandémie, mes Jeux ont été exceptionnels et j’ai eu autant de plaisir qu’au Brésil. »

Photo : Natation Canada

Sabrina Duchesne s’offrira un repos bien mérité au cours des prochaines semaines, après quoi elle retournera à l’entraînement avec une idée bien précise en tête, soit celle de monter sur le podium à nouveau lors des Jeux de Paris prévus en 2024.

« J’ai réussi à progresser par rapport à Rio et mon expérience ici (à Tokyo) me donne encore plus d’outils pour la suite. Je sais exactement sur quoi travailler à l’entraînement et je veux revenir encore plus forte. Chose certaine, je n’ai pas fini de m’améliorer », a-t-elle conclu, avec aplomb.

Bonne performance d’Alec Elliot au 100 m papillon

De son côté, Alec Elliot (S10)était de la finale masculine au 100 m papillon. Troisième de sa vague de qualifications, le nageur qui s’entraîne à Québec s’est classé cinquième lors de la course ultime avec un temps de 58,44 s.

L’Ukrainien Maksym Krypak a terminé au premier rang de l’épreuve, établissant du même coup un record du monde (54,15 s). Il a été suivi par l’Italien Stefano Raimondi (+0,89 s) et par l’Australien Col Pearse (+3,51 s).

Alec Elliot prendra part à deux autres épreuves à Tokyo, à commencer par le 400 m libre (S10) qui aura lieu mercredi.

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