20 Déc - 2019 | par Luc Turgeon

Patinage de vitesse courte piste – Championnats des quatre continents

Un tout nouveau titre à la portée de Kim Boutin

Nouvelle

Montréal, 20 décembre 2019 (Sportcom) – Question d’entamer l’année 2020 en grand, une page historique du patinage de vitesse courte piste s’écrira en sol montréalais, du 10 au 12 janvier. Les premiers Championnats ISU des quatre continents seront présentés à l’aréna Maurice-Richard, où les meilleurs patineurs au monde, à l’exception des Européens, se disputeront ce tout nouveau titre international.

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Dans un format similaire aux Championnats du monde, les trois meilleurs patineurs masculins et féminins de chaque pays participant ont automatiquement reçu leur billet. Les autres participants ont été sélectionnés par leur fédération.

Forte d’un début de campagne éblouissant avec huit médailles en autant d’épreuves individuelles, Kim Boutin sera sans aucun doute la favorite dans la métropole. L’honneur d’être couronnée championne des quatre continents ne semble toutefois pas préoccuper la Sherbrookoise. Il existe bel et bien un prestige à triompher lors de cette fin de semaine, mais elle y voit surtout une étape supplémentaire pour se préparer en vue des mondiaux. Un avantage que les athlètes européens possédaient depuis 1997 avec les Championnats européens.

« C’est tout nouveau pour nous et c’est vraiment agréable d’avoir droit à une autre compétition afin de continuer à nous améliorer pour la fin de la saison. C’est une belle décision de l’ISU de l’avoir insérée au calendrier et ça faisait longtemps que nous l’attendions », a dit Boutin, qui compte néanmoins axer ses performances sur son développement, comme à l’habitude. « Je vais plus me concentrer sur ma progression que sur les résultats », a admis la détentrice du record du monde au 500 m.

La Montréalaise Alyson Charles, la Saguenéenne Claudia Gagnon et la Néo-Brunswickoise Courtney Sarault participeront aussi aux épreuves. Camille De Serres-Rainville fera quant à elle un retour à la compétition après avoir subi deux blessures durant l'été. Une occasion en or dont elle compte bien bénéficier pour prouver qu’elle a sa place en vue des autres Coupes du monde.

« J’étais vraiment contente lorsque j’ai appris la nouvelle. Je n’avais pas eu une bonne préparation pour les Championnats canadiens et je n’ai pas été en mesure d’être choisie pour les premières Coupes du monde. De revenir sur l’équipe pour la première édition des Championnats des quatre continents, c’est super excitant », a confié la Montréalaise.

Chez les hommes, Steven Dubois, Cédrik Blais et Pascal Dion seront en action. Ils seront aux côtés du vétéran Charles Hamelin, absent des deux dernières Coupes du monde du calendrier afin de se concentrer sur son programme d’entraînement. William Dandjinou sera aussi de la partie et prendra part aux Championnats du monde juniors à la fin janvier, qui auront lieu à Bormio, en Italie.

L’avantage de la glace

Les athlètes enfileront leurs patins en situation inconnue en janvier, mais ils le feront en territoire familier. Un scénario qui avantage les porte-couleurs de l’unifolié pour différentes raisons, eux qui pourraient bien devoir se rendre en Asie lors des prochaines éditions. Un aspect jouant un rôle important sur leur préparation.

« Les quatre continents sont très éloignés les uns des autres, nous sommes chanceux que les premiers aient lieu ici (à Montréal). Toutes les compétitions ici contre d’autres pays nous avantagent, notamment parce que nous n’avons pas à nous déplacer », a spécifié Kim Boutin.

C’est aussi l’endroit idéal pour effectuer un retour, aux dires de Camille De Serres-Rainville, qui participera à une première compétition internationale devant ses proches. « C’est une belle motivation et un avantage pour toute l’équipe. Le format sera intéressant pour tous. »

En plus du deuxième arrêt en Coupe du monde, Montréal a également accueilli les Championnats du monde juniors et les Championnats canadiens en 2019. Elle sera aussi l’hôte des Championnats du monde de 2022, qui suivront les Jeux olympiques de Pékin. « C’est vraiment bon pour notre sport et on fait parler de nous. Non seulement c’est fun d’être chez nous pour performer, mais c’est aussi fun à regarder. C’est agréable pour tout le monde », a conclu Boutin, possiblement la future reine des quatre continents. Qui sait?

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