Une autre présence en quarts de finale pour Liliane Gagnon
Montréal, 14 décembre 2024 (Sportcom) – Pour une deuxième fin de semaine de suite, Liliane Gagnon s’est démarquée lors d’une épreuve de…
Jeux paralympiques - Paracyclisme
Rio de Janeiro, 7 septembre 2016 (Sportcom) – Ils forment officiellement un duo depuis le début de l’année, mais sont déjà prétendants à un podium. Médaillés de bronze à la poursuite lors des derniers Mondiaux sur piste, le paracycliste Daniel Chalifour et son pilote Jean-Michel Lachance espèrent refaire le coup jeudi, à la première journée de compétitions des Jeux paralympiques de Rio.
« Nous ne pouvons pas contrôler ce que les Britanniques ou les Australiens vont faire. C’est une course contre la montre alors tout ce que nous voulons, c’est battre notre marque personnelle », a mentionné Daniel Chalifour, de Mont-Laurier, rencontré au terme de son dernier entraînement sur la piste du vélodrome de Rio avant le début des Jeux.
Les deux Québécois ont tout fait en leur pouvoir pour être prêts pour le jour J et ont hâte de montrer ce qu’ils auront dans les jambes. « Je pense que nous sommes bien alignés. Avec tout l’entraînement fait à Milton, puis notre récupération, c’est réaliste de penser que nous serons très compétitifs », a pour sa part ajouté Jean-Michel Lachance.
Chalifour, qui a pédalé derrière Alexandre Cloutier au cours des neuf dernières années, s’est joint à nouveau pilote cette année à la suite de la retraite de ce dernier. L’adaptation a été rapide entre Jean-Michel Lachance et lui. « Avec Jean-Michel, une chose est sûre : je ne manque jamais de nourriture. Il a tout le temps faim ! » a raconté le Québécois en riant.
« En très peu de temps, nous avons réussi à atteindre un très bon niveau », a-t-il ajouté plus sérieusement.
Membre de l’équipe canadienne de cyclisme aux Jeux panaméricains de Guadalajara en 2011, Jean-Michel Lachance a pris part à des épreuves sur route et sur piste. C’est cependant sa première incursion dans de grands Jeux à titre de pilote de tandem en paracyclisme. « C’est inspirant d’être parmi des athlètes très forts mentalement, a partagé l’athlète de Québec. C’est une belle expérience d’être les yeux de Daniel. »
Le duo profitera d’une salle comble puisque tous les billets pour les courses disputées au vélodrome de Rio ont trouvé preneurs. « Il devrait y avoir de l’ambiance », s’est réjoui Daniel Chalifour.
« Quand la cloche sonne, le spectacle commence. Nous nous sommes entraînés tellement longtemps pour cet événement. Nous savons que ce sera très difficile, mais il faut trouver notre plaisir à travers tout ça », a conclu le paracycliste.
La longue route vers Rio de Marie-Ève Croteau
Toujours au Québec puisqu’il n’y a pas d’épreuves sur piste en tricycle, Marie-Ève Croteau rejoindra ses coéquipiers de l’équipe canadienne jeudi. Elle sera des courses sur route chez les T2 qui seront disputées les 14 et 16 septembre.
Membre de la délégation canadienne à Londres, la Québécoise ne s’est jamais rendue sur les lignes de départ des Jeux de 2012. Une commotion cérébrale l’a empêchée de prendre part à sa première expérience paralympique.
C’est maintenant en pleine forme que l’athlète de 37 ans aborde les Jeux de Rio. « Mon rêve d’enfance va enfin se réaliser. Oui j’étais à Londres, mais je n’ai pas pu en profiter, ni courser. Maintenant, la santé est là, j’ai fait le maximum que je pouvais faire pour me préparer et je pourrai enfin prendre le départ. »
La route vers Rio ne s’est cependant pas faite en ligne droite. Après des ennuis de santé ces dernières années, Croteau a dû faire face à un dernier obstacle au cours de l’été quand elle s’est fait voler ses deux vélos adaptés. Si un de ses vélos a finalement été retrouvé, Marie-Ève Croteau a pu compter sur la générosité de l’homme d’affaires Louis Garneau qui lui a fourni une nouvelle monture.
« Ç’a été tout un épisode. Je suis choyée d’avoir eu toute la communauté derrière moi et tous les gens qui se sont mobilisés ou m’ont apporté leur soutien », a-t-elle souligné.
Aux Jeux paralympiques, la paracycliste ne vise rien de moins que le podium. « Tant qu’à monter sur une marche, j’espère que ce sera la plus haute. »
« J’ai prouvé dans les entraînements que je suis capable d’atteindre un certain niveau, même si je repars d’un peu plus loin que les autres. La puissance est là et je suis en forme. Il restera à bien gérer mes courses, mais j’ai beaucoup travaillé sur ce point. »
Nicole Clermont (C5), Marie-Claude Molnar (C4), Charles Moreau (H3), Joanie Caron (pilote de tandem) et Audrey Lemieux (pilote de tandem) sont les autres Québécois de la délégation canadienne de paracyclisme à Rio. Les épreuves sur piste seront disputées du 8 au 12 septembre tandis que les courses sur route auront lieu du 14 au 17 septembre.
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