8 Nov - 2016 | par Mathieu Laberge

Patinage de vitesse longue piste – Saison 2016-2017

Des recrues qui ont hâte d’en découdre

Montréal, 8 novembre 2016 (Sportcom) – Terminées les années où Laurent Dubreuil était le seul Québécois présent aux épreuves de Coupe du monde de patinage de vitesse longue piste en compagnie de son entraîneur Gregor Jelonek. À la première étape de la saison qui s’amorcera vendredi à Harbin, en Chine, sept patineurs de l’équipe canadienne seront issus du Québec et Sportcom s’est entretenu avec les deux recrues de ce groupe, Béatrice Lamarche et Christopher Fiola.

Béatrice Lamarche, l’élève précoce

Révélation des dernières sélections canadiennes, Béatrice Lamarche est encore d’âge junior pour les deux prochaines saisons. Même si elle est en avance dans sa progression, elle n’allait pas rater l’occasion de se mesurer aux meilleures patineuses au monde.

« C’est arrivé un peu plus tôt que prévu. Je me suis améliorée et j’ai démontré que j’avais ma place. Je suis rendue à ce niveau-là. Mon objectif cette saison est les Championnats du monde juniors de longue piste, alors participer aux Coupes du monde, c’est un bonus qui peut seulement m’aider. »

Son baptême de Coupe du monde se fera à l’épreuve du départ en groupe et elle souligne ne pas se sentir intimidée, notamment parce qu’elle qui a fait ses classes en courte piste où elle est habituée à jouer du coude pour faire sa place. Elle avait d’ailleurs fait partie de la puissante équipe du Québec qui avait remporté toutes les médailles individuelles en courte piste aux Jeux du Canada de Prince George en 2015.

« En courte piste, je suis solide sur mes patins et patiner avec une fille qui est accotée sur moi, ce n’est pas ce qui me fait peur. Je pense qu’à long terme et je serai bonne dans cette épreuve. Ça me permettra aussi d’en apprendre à propos des autres athlètes sur la glace. Je suis contente de faire cette course, car ce sera une belle expérience. Je veux juste apprendre de ça », croit celle qui se spécialisera aux courses de 1000 m et 1500 m dans les prochaines années et qui aimerait participer à au moins une Coupe du monde au début 2017, si elle obtient son billet.

voir la vidéo).

« J’ai pris une mauvaise trajectoire et en étant un peu plus sprinter, les gars savaient que je serais là au sprint. En prenant l’intérieur, je n’avais pas de place et j’ai chuté. Ç’a laissé un froid (entre Olivier et moi). J’étais à côté de lui et il a fermé la porte. J’avais de la frustration, mais ce sont des trucs qui arrivent. Ça joue plus du coude que ça en Coupe du monde », raconte Fiola, ajoutant qu’il a mis l’incident de côté, même si une semaine après l’incident, il a dû se rendre à l’hôpital à cause d’une enflure à un coude.

Il y a d’ailleurs un parallèle à faire entre Fiola et le Jean : tous deux ont fait leurs premières armes en courte piste et ils sont tous les deux des athlètes de haut niveau en patinage à roues alignées. Fiola a même représenté le Canada dans cette discipline aux Jeux panaméricains de Toronto.

« Ça m’a ouvert les yeux. Être là, au village des athlètes et sur les sites de compétition, ça donne le goût de passer à l’autre étape qui est celle des Jeux olympiques. Ça m’a juste motivé encore plus pour poursuivre le rêve olympique », commente l’athlète qui veut être présent aux Jeux panaméricains de Lima, en 2019.

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