Valérie Maltais et les vertus du processus
Montréal, 19 novembre 2024 (Sportcom) – L’hiver dernier, Valérie Maltais a connu la meilleure saison de sa carrière en patinage de vitesse…
Patinage de vitesse sur longue piste – Coupe du monde
Montréal, 11 novembre 2017 (Sportcom) – Laurent Dubreuil s’est imposé au second 500 m de la Coupe du monde de patinage de vitesse sur longue piste samedi, à Heerenveen, aux Pays-Bas. Il est ainsi devenu le cinquième médaillé d’or québécois de l’histoire sur le circuit de la Coupe du monde. Sur cette distance, il est le deuxième à être monté sur la plus haute marche du podium après Sylvain Bouchard, il y a près de 20 ans !
Rappelons aussi que Gaétan Boucher a deux médailles d’or en main au 1000 m (1985 et 1986) et que Clara Hughes a récolté deux d’or au 3000 m (2002 et 2004) et une au 5000 m (2005) en plus de ses deux victoires à la poursuite par équipe (2004). Jean Pichette figure aussi dans la liste des médaillés québécois, étant monté sur la première marche du podium du 1500 m (1988).En plus de sa récompense au 500 m, Bouchard a aussi gagné au 1000 m (1996).
« J’ai un esprit mathématique donc, quand je vois une statistique, je ne l’oublie pas. Je n’ai même pas été voir après ma victoire parce que je le savais que la dernière fois c’était Sylvain en 1998. Ce n’est pas quelque chose qui me motive, mais quand on regarde les années qui nous séparent, c’est certain que c’est un honneur. Ça me rend un peu sans mots, je ne m’attendais pas à ça aujourd’hui, a commenté Dubreuil. Je savais que j’étais capable depuis plusieurs années. Ça me prenait seulement une bonne course et quelques rivaux qui ont de petites défaillances. C’est vraiment un grand moment pour moi et pour le Centre national de patinage de vitesse au Québec. »
Le Lévisien a franchi la ligne d’arrivée en 34,80 s, ce qui lui a permis de devancer au classement pas moins de quatre Néerlandais. Les favoris locaux Jan Smeekens (+0,04 seconde) et Ronald Mulder (+0,05 seconde) ont conclu aux deuxième et troisième places alors que leurs coéquipiers Kai Verbij (+0,06 seconde) et Hein Otterspeer (+0,15 seconde) sont respectivement quatrième et cinquième.
« Avec les jambes que j’avais, c’était une course presque parfaite ! Toutes les choses que j’avais moins bien réussies dans la course d’hier, je les ai corrigées, a fait savoir Dubreuil, troisième du 500 m du groupe B vendredi. J’ai fait un départ de 9,64 s dans les deux cas. Les 31 centièmes de seconde de différence, c’est dans le tour du 500 m. Je m’étais très mal senti dans ma course hier et je savais que j’avais beaucoup plus à offrir. Aujourd’hui, j’aurais quand même célébré sans regarder mon temps. Je suis content que les Néerlandais n’aient pas battu mon temps. »
Également en action, le Saskatchewanais William Dutton (+0,27 seconde) et l’Albertain Gilmore Junior (+0,33 seconde) pointent aux 12e et 14e rangs.
Un pas de plus vers les Olympiques
Avec sa victoire au 500 m, Laurent Dubreuil a franchi une étape de plus dans l’obtention de son billet pour les Jeux olympiques 2018.
« Il faut être dans le top-5 au classement général en plus de gagner au moins une médaille après les quatre premières étapes de la Coupe du monde. Si on m’avait donné l’option de remporter un des deux 500 m à la première Coupe du monde et d’être troisième au classement général après une compétition, c’est sur que j’aurais dit oui. »
Sans rien enlever à sa performance, Dubreuil a fait savoir que son but cette année, c’était les Jeux olympiques et non les Coupes du monde.
« Ceux qui sont sur le podium aux Olympiques sont ceux qui ont gagné un podium dans la saison. C’est bien rare que le 25e, qui a de la difficulté à faire un top-10, gagne les Jeux. Je suis vraiment content d’être à ce niveau à ce moment-ci, mais je peux et je dois aller encore gruger des centièmes. C’est très bon 34,80 s, mais ça ne fait pas un podium à Pyeongchang. Les gars vont être encore plus rapides. J’espère être dans ceux qui seront capables de retrancher et d’arriver là-bas avec des chances de médailles. »