17 Fév - 2018 | par Émilie Bouchard Labonté

Ski acrobatique (slopestyle) - Jeux olympiques

Pas de finale pour Kim Lamarre

Pyeongchang, 17 février 2018 (Sportcom) – Une chute dans le tout dernier saut de la descente… deux fois plutôt qu’une. C’est ce qui a mis fin aux Jeux olympiques de la skieuse acrobatique Kim Lamarre, samedi matin, au terme des deux manches de qualifications de l’épreuve de slopestyle.

« Nooon ! » l’a-t-on entendu crier au bas de la piste. Son rêve de répéter l’exploit des Jeux olympiques de Sotchi où elle était montée sur la troisième marche du podium venait de s’anéantir. La Québécoise termine 22e sur les 23 participantes.

« Ça n'a pas été facile de me rendre ici, mais j'ai été une battante qui n'abandonne pas. J'aurais aimé finir avec une cérémonie de médailles, mais ça ira à une autre fois », a raconté Lamarre, la voix brisée par l'émotion.

La championne olympique en titre, la Canadienne Dara Howell, n’a pas eu plus de chance. L’Ontarienne a elle aussi chuté à ses deux rondes préliminaires pour finir 21e, alors que seules les 12 premières accédaient au tour suivant. Neuvième, la Britanno-Colombienne Yuki Tsubota sera donc la seule représentante de l’unifolié en finale.

« J’ai travaillé super fort. Il y a beaucoup de vent et c’était un bon challenge d’être capable d’enchaîner tous les modules. J’étais tellement proche. Je skiais super bien, c’était beau jusqu’au dernier saut », a dit Lamarre, arborant quelques égratignures, souvenirs de sa première descente.

Réalisant qu’elle était sortie « trop gros » à son premier essai, la Québécoise a tenté de corriger le tir à son deuxième passage en piste. Une bourrasque de vent survenue au mauvais moment a contré ses plans. « J’ai eu un petit vent de face. Quand je suis partie, je me suis dit : ‘‘merde, je vais atterrir sur la jointure du saut juste avant la piste d’atterrissage.’’ J’ai essayé de l’atterrir, mais malheureusement j’ai revolé en arrière. Ça m’a brisé le cœur », a mentionné l’athlète de 29 ans.

Éliminée hâtivement, Kim Lamarre n’aura pas eu le temps de montrer toutes les cartes qu’elle avait dans son jeu. Elle réservait pour la finale un nouveau saut, un double flip. « Ça aurait été le fun de le faire sur le premier saut. J’ai travaillé fort là-dessus et je gardais ça comme une carte dans ma poche pour la finale olympique. Malheureusement, il faudra peut-être que j’attende un autre quatre ans. »

Kim Lamarre aurait envie de poursuivre l’aventure jusqu’aux Jeux olympiques de Pékin en 2022. « Il faut que je parle à mes genoux! Ils ne le savaient peut-être pas, mais je pense qu’on va repartir. »

« J’adore ça skier, c’est une passion pour moi. J’espère juste être capable de suivre la progression. Les filles, elles poussent fort. »

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