19 Mar - 2018 | par Alexandra Piche

Patinage de vitesse sur courte piste – Championnats du monde

La fin d’une époque

Montréal, 18 mars 2018 (Sportcom) – La finale du relais féminin marquait la retraite de Marianne St-Gelais, mais peut-être aussi la dernière course de patinage de vitesse sur courte piste de Valérie Maltais. L’athlète de La Baie tâtera le terrain en longue piste dans les prochains mois et si tout se passe comme prévu, entamera un nouveau départ.

Cette ultime course de la saison signifiait donc la fin d’une époque pour l’équipe féminine. C’était la dernière fois que Marianne St-Gelais, Valérie Maltais, Kasandra Bradette, Kim Boutin et Jamie McDonald patinaient ensemble en compétition.

« Je vais me souvenir de cette équipe-là toute ma vie, a confié Maltais. Je vais m’en rappeler comme celle avec laquelle j’ai eu le plus de fun. J’ai sincèrement apprécié chacune des filles. »

Maltais a été la seule à retenir ses larmes quand Frédéric Blackburn a soulevé le fait que cette course était leur dernière, mais elle n’était pas moins triste pour autant. « Ç’a été une grosse année. Tout le monde est fatigué et émotif, mais ce relais-là était spécial pour tout le monde parce qu’on a tellement un sentiment de devoir accompli ensemble, comme équipe. Je suis tellement fière de nous. Notre façon de travailler a été extraordinaire, exemplaire je dirais même. Il y a eu des moments difficiles, mais le résultat est superbe », a-t-elle dit.

Qu’est-ce qui rendait cette équipe si spéciale ? « Selon l’expérience que j’ai eue avec différents groupes, je crois que c’est l’honnêteté et le respect que nous avions les unes envers les autres. On s’assurait que chacune était prête pour performer sur la glace, mais en sachant que ce n’était pas des performances individuelles. C’était en équipe chaque fois », a indiqué Maltais.

Foncer sans crainte, c’était le mot d’ordre des cinq patineuses. « Nous avons appris à travailler dans les erreurs et les réussites, ce qui fait que nous n’avions pas peur de nous tromper. Nous foncions sans avoir peur d’une pénalité ou de ce que les coéquipières allaient en penser. »

L’histoire s’est terminée avec une médaille de bronze. Ce n’était pas la conclusion dont rêvaient Maltais et ses partenaires, mais c’était tout de même une belle façon de fermer le livre. « On voulait l’or, mais nous n’avons pas eu ce que nous voulions exactement. C’est le seul petit hic qui va nous rester », a-t-elle avoué.

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