24 Mar - 2019 | par Luc Turgeon

Surf des neiges alpin – Coupe du monde

Sébastien Beaulieu manque le deuxième tour par 0,01 seconde

Nouvelle

Montréal, 24 mars 2019 (Sportcom) – Le Sherbrookois Sébastien Beaulieu et sa coéquipière Kaylie Buck sont passés à 0,01 s d’atteindre le deuxième tour du slalom en parallèle, dimanche à la Coupe du monde de surf des neiges alpin de Winterberg, en Allemagne.

« Je vais demander à mon fabricant de mitaines de leur ajouter 1 pouce! », a lancé Sébastien Beaulieu, qui a dû se contenter du 21e rang aux côtés de sa coéquipière ontarienne.

Ce sont les Polonais Aleksandra Krol et Oskar Kwiatkowski qui ont éliminé la formation canadienne. « Kaylie a fait une super descente et je suis parti avec seulement 0,14 s de retard sur Oskar », a indiqué Beaulieu, tout de même satisfait de leur performance.

« Je suis content! C’est la première fois que je passais aussi proche d’être de la ronde suivante avec une coéquipière. En fait, tu ne peux pas être plus proche que ça! C’est ça qui est un peu frustrant », a-t-il confié.

De leur côté, les Canadiens Darren Gardner et Megan Farrell ont été vaincus par les Allemands Ramona Hofmeister et Elias Huber au premier tour, ce qui les a relégués au 20e rang, tout juste devant Beaulieu et Buck.

L’Autriche a remporté l’or devant la Suisse, tandis que l’Allemagne a récolté le bronze.

Des conditions peu favorables

Tout comme ce fut le cas samedi, les conditions météorologiques ont compliqué la tâche des athlètes en Allemagne. Les températures élevées ont ramolli la neige et le parcours était de plus en plus lent après chaque coureur, d’autant plus que la course de dimanche a débuté plus tard en après-midi.

Cette condition s’est ajoutée à un autre défi qui attend les planchistes à chaque année à Winterberg, selon Beaulieu. « On ne voit pas la ligne d’arrivée de notre coéquipière, donc on doit deviner quand notre porte va s’ouvrir, a-t-il expliqué. Quand tu as le staff pour, tu peux mettre un coach avec un radio au fil d’arrivée pour donner une cadence, mais on a juste un coach. »

Un manque de soutien que l’athlète de 27 ans a soulevé quelques fois au cours de la saison. Il ajoute que ses derniers résultats démontrent qu’avec de l’aide, il serait plus facile de se démarquer et de connaître davantage de succès.

« Sans support, c’est difficile sinon impossible d’avoir des résultats contre des nations qui disposent de ce support. Reste à voir si le système sportif canadien estime que ça vaut la peine d’investir dans une discipline avec un athlète qui a été parmi les trois plus rapides d’une descente à trois reprises et qui s’est classé 7e à une Coupe du monde avec pratiquement rien », a-t-il conclu.

 

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