Hugo Houle et ses coéquipiers relèvent le défi de la 13e étape au Giro
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Cyclisme sur route – Tour d’Italie
Montréal, 30 mai 2019 (Sportcom) – Guillaume Boivin et ses coéquipiers d’Israel Cycling Academy espéraient que l’un des leurs serait le premier à rallier la ligne d’arrivée, jeudi, à cette 18e étape du Tour d’Italie. C’est plutôt la formation Nippo-Vini Fantini-Faizane qui a pu décrocher la victoire grâce à Damiano Cima.
En échappée avec deux autres cyclistes, l’Italien a tenu tête au peloton tout juste avant le fil d’arrivée après 222 kilomètres de course. Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) et Simone Consonni (UAE Team Emirates) ont complété le top-3.
Septième et dans le même temps que le vainqueur, l’Italien David Cimolai a été le meilleur des coureurs d’Israel Cycling Academy.
« Il y avait beaucoup de monde qui voulait faire partie de l’échappée. Ça n’a pas été facile. Nous avons essayé de contrôler, mais nous n’avons pas réussi à rattraper l’échappée » a mentionné Boivin qui a fini 64e, à 9 secondes de Cima.
Malgré la déception, Boivin et ses coéquipiers ont bien travaillé. « Nous avons travaillé vraiment fort et on y croyait. En tant qu’équipe, nous pouvons être fiers de la façon dont nous avons couru, même si le résultat espéré n’est pas arrivé. »
« Survivre jusqu’à Vérone »
Si la course du jour était dans leur giron depuis le début, car son profil favorisait une arrivée au sprint du peloton, trois étapes sont encore à parcourir au Tour d'Italie. « Il me reste à survivre jusqu’à Vérone. Je vais essayer d’aider les gars à aller en échappée pour les deux dernières étapes de montagne », a indiqué Boivin.
Au classement général, le Montréalais occupe le 125e rang. L’Équatorien Richard Carapaz (Movistar) est toujours en rose, grâce à une avance de 1 minute 54 secondes sur l’Italien Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida), deuxième, et de 2 minutes 16 secondes sur le Slovène Primoz Roglic (Jumbo-Visma), troisième.
L’Italien Kristian Sbaragli, 68e (+2 heures 14 minutes 44 secondes) est le coéquipier de Boivin le mieux classé.
« C’est un Giro long et montagneux depuis les dix derniers jours et je pense que nous sommes tous un peu fatigués, mais nous pouvons être fiers de l’étape d’aujourd’hui et de la façon dont nous courons depuis le début », a affirmé Boivin.
Vendredi, les 153 cyclistes encore en lice parcourront 151 kilomètres entre Treviso et San Martino di Castrozza.
