Une fin de saison à fond de train en BMX
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Montréal, 24 janvier 2020 (Sportcom) – Elissa Alarie ne pouvait pas espérer un meilleur moment pour reprendre l’action en rugby à sept. Celle qui s’était éloignée du sport en 2016 a effectué son retour avec l’équipe nationale et est parvenue à s’adapter rapidement, quelques mois seulement avant les Jeux olympiques de Tokyo.
En raison d’une sévère blessure à un genou, la Trifluvienne avait seulement représenté l’unifolié à titre de réserviste au baptême olympique du rugby à sept, à Rio 2016. Elle s’était ensuite concentrée sur son travail à l’Institut national du Sport de Victoria et sur son entraînement en rugby à 15, qui se pratique à temps partiel, contrairement à celui à sept.
Alarie a connu du succès dans ce sport en tant que leader. Elle a notamment participé à deux Coupes du monde et à des Super Séries, dont celle de 2019, à San Diego, où elle agissait à titre de co-capitaine pour finalement être nommée dans l’équipe d’étoiles.
L’idée de reprendre le rugby à sept n’a cependant jamais quitté l’esprit de la Québécoise. C’est sa patronne et ancienne vedette canadienne en tennis, Wendy Pattenden, qui a nourri ce projet et qui lui a suggéré de ne pas tourner la page trop rapidement, comme elle avait eu l’impression de le faire elle-même sur les courts.
« Elle m’a dit que j’avais toute la vie pour bâtir mon après-carrière et elle me demandait constamment pourquoi je ne jouais pas au rugby à 7, qui nécessite un entraînement temps plein. Ça m’a beaucoup aidé d’avoir un employeur qui me soutenait dans les démarches. »
L’été dernier, l’entraîneur-chef de l’équipe canadienne de rugby à sept, John Tait, lui a passé un coup de fil pour qu’elle puisse tenter sa chance et aider sa formation, ce qu’Elissa Alarie a réussi à faire depuis le début de la saison dans le circuit des Séries mondiales. Elle a participé aux trois premiers tournois et sera en Nouvelle-Zélande cette fin de semaine pour la première de 2020. Les Québécoises Karen Paquin, Pamphinette Buisa et Bianca Farella seront aussi en action.
Période d’adaptation
Non seulement Tait a eu confiance en elle, il lui a donné cette chance, même si elle est âgée de 33 ans. « Il y a un changement de mentalité en rugby et c’est beaucoup grâce à Karen (Paquin), qui a connu du succès en revenant de sa blessure. Elle a vraiment ouvert des yeux! Les entraîneurs voient qu’on peut encore jouer à un bon niveau après 30 ans et que l’expérience aide énormément. La plupart des entraîneurs ont cessé de nous imposer des limites. »
La tâche n’a toutefois pas été de tout repos pour Elissa Alarie, elle qui remarque que le sport se développe continuellement. Passer du rugby à 15 à celui se jouant à 7 a demandé beaucoup d’adaptation, mais elle estime qu’elle réussit à tirer son épingle du jeu malgré tout.
« Ma vitesse et mon style de jeu font en sorte que je peux jouer les deux. C’est comme si on enlevait les joueurs de ligne au football américain. Il y a plus d’espace alors il ne faut pas toujours attaquer. Il faut ajuster notre vision et notre positionnement afin de limiter les erreurs. Avec l’expérience, tu développes une vision et tu trouves des façons pour ne pas te mettre dans l’embarras », a-t-elle imagé.
Alarie admet que ses coéquipières qui pratiquent ensemble depuis plusieurs années avaient une longueur d’avance sur elle, mais elles l’ont toutes appuyée dans son retour au jeu, ce qui a grandement facilité son retour au jeu.
Une deuxième chance
« Je ne m’en cache pas, j’avais le sentiment d’un rêve pas terminé après Rio », a confié Elissa Alarie, qui n’avait pas foulé le terrain lorsque la formation canadienne a mis la main sur la médaille de bronze. « C’était exceptionnel d’en faire partie, mais ça faisait longtemps que je m’entraînais pour ça et il y avait de l’émotionde ne pas avoir joué. »
Elle pourrait avoir une deuxième chance d’accomplir son rêve olympique pour de bon. La Québécoise assure toutefois qu’elle n’est pas revenue seulement avec cet objectif en tête. « C’est toujours le fun de porter les couleurs du Canada, mais ce qui me garde dans le jeu, c’est que j’aime ça et que je continue à m’améliorer. C’est toujours un défi d’embarquer sur un terrain de rugby et c’est ce qui me motive. »
L’équipe canadienne qui s’envolera pour le Japon sera annoncée quelques semaines avant les Jeux et 14 joueuses seront sélectionnées, incluant 2 réservistes. Sur le plan personnel, elle sait qu’elle a encore quelques points à prouver. « Je démontre que je fais bien chaque détail et ensuite, je vais essayer d’être plus créative sur le terrain. On sous-estime souvent mon côté physique, alors je viens toujours compenser par une excellente technique. »
Une fois les Jeux olympiques de Tokyo passés, Elissa Alarie aimerait bien être de la Coupe du monde de rugby à 15 en 2021, au Royaume-Uni, après quoi elle accrocherait ses crampons.
« J’arrêterai quand je n’aurai plus de fun. J’ai demandé à toutes mes amies ce qu’elles pensaient de mon retour. Je ne veux pas être celle qui colle et à qui on demande quand elle va partir. J’aimerais bien participer à une troisième Coupe du monde et finir parmi le top-3, si mon corps me le permet! » a-t-elle conclu.
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