SPORTSQUÉBEC
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Montréal, le 4 février 2022 – SPORTSQUÉBEC demande au gouvernement du Québec d’autoriser le retour des parties et des compétitions sportives d’ici deux à trois semaines. Le 21 janvier 2022, SPORTSQUÉBEC demandait un plan de reprise du sport en deux étapes : s’entraîner avant de performer. Nous avons appris par la suite que l’étape de l’entraînement a été scindée par la santé publique avec les moins de 18 ans, et les adultes dans un second temps. Il est décevant de constater que l’étape tant attendue de la reprise des parties et des compétitions n’a pas été incluse dans les annonces publiques depuis cette date.
Le retour des entraînements chez les jeunes, et bientôt les adultes, est bienvenu et fort apprécié. Cependant, au cours des dernières semaines, la détresse dont nous sommes témoins chez les jeunes et les moins jeunes athlètes, les entraîneurs et les autres gens impliqués dans le sport ne fait que s’accentuer. Ils ont besoin de savoir à quoi s’attendre, garder le cap vers un objectif tangible, une date précise. Il en va de la santé des Québécois.es.
« Depuis bientôt deux ans, les athlètes des divers sports n’ont pu compléter une saison normale, n’ont pu compléter leurs séries éliminatoires, vivre les tournois sportifs comme ils doivent être vécus. C’est maintenant le temps de repartir les compétitions si on veut espérer une saison sportive qui se termine sur une bonne note. Nous croyons que tous les sportifs et sportives en ont grandement besoin. C’est maintenant une question de santé mentale chez les athlètes et les membres des organisations sportives, ainsi que de survie des clubs. Il est minuit moins une ! » insiste Julie Gosselin, présidente de SPORTSQUÉBEC.
En effet, du côté des fédérations sportives et des divers clubs, pour plusieurs, les adhésions sont en chute libre. Bon nombre d’organisations sportives risquent de disparaître dans les prochains mois. Une organisation sportive est beaucoup plus difficile à remettre en place par la suite, avec des nouvelles personnes et une nouvelle structure. Il en va donc aussi de la survie de plusieurs organisations qui contribuent au développement du sport au Québec. Par ailleurs, en cette période olympique, les impacts d’un arrêt de deux ans de compétition est significatif sur le développement du système sportif québécois et canadien. Notre représentation à long terme sur la scène internationale est compromise. Actuellement, la plupart des Québécois.es ne peuvent participer et compétitionner avec le même niveau de préparation que les athlètes des autres provinces participant à des championnats canadiens.
Le dépassement de soi est au cœur du sport. Il est temps de s’occuper de la santé mentale et physique des athlètes, et de préserver les organisations sportives du Québec. Repartons les parties et les compétitions sportives !
Chez SPORTSQUÉBEC, #OnVeutJouer.
À propos de SPORTSQUÉBEC
SPORTSQUÉBEC, regroupe 66 fédérations sportives provinciales, 17 unités régionales de loisir et de sport et 18 partenaires multisports qui, par leur structure bénévole et permanente, contribuent au développement du sport et à sa pratique universelle. En partenariat avec les organismes québécois et canadiens, SPORTSQUÉBEC assume une place importante dans le leadership du développement du système sportif du Québec par la promotion et la défense des intérêts de la collectivité sportive, ainsi que par la gestion de programmes sportifs tels que les Jeux du Québec, la formation aux entraîneurs, et le Gala Sports Québec. www.sportsquebec.com
SPORTSQUÉBEC, le sport c’est nous.
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Pour information complémentaire ou entrevue :
Thierry Gamelin
Directeur communication et marketing
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