Un record personnel rapporte l’or à Mary-Sophie Harvey
Montréal, 24 octobre 2024 (Sportcom) – Pour la première fois de sa carrière, la nageuse Mary-Sophie Harvey a réussi un temps sous…
Photo: Antoine Saito
Montréal, 28 juillet 2023 (Sportcom) – L’équipe canadienne féminine de water-polo a conclu les Championnats du monde sur une bonne note vendredi en l’emportant 14-12 contre la Grèce. Une victoire signée en tirs de barrage qui lui permet de terminer au septième rang du classement final au Japon.
Les représentantes de la Grèce ont ouvert la marque tôt dans la partie, puis les Canadiennes ont inscrit quatre buts sans riposte avant la fin du premier quart. Une avance qui n’a pas tenu bien longtemps, alors que le pointage était de 5-5 à la demie.
« Le match s’est déroulé comme une bascule, avec des hauts et des bas, a partagé l’entraîneur-chef David Paradelo. On a commencé en étant très disciplinées sur le plan de match. À un certain moment, on a forcé les choses à l’attaque et nos adversaires en ont profité. Ça leur a donné des ailes en transition et ça nous a compliqué la tâche en défense.»
La Québécoise Axelle Crevier a redonné les devants au Canada au troisième quart, mais les joueuses de la Grèce ont tenu le coup. Elles tiraient de l’arrière 10-7 avec six minutes à faire au match et elles ont ramené tout le monde à égalité à 12 secondes de la fin du temps réglementaire.
« Au quatrième quart, on a un peu trop joué en fonction du chronomètre, alors qu’on avait le match en contrôle. On a manqué des chances qui auraient pu concrétiser notre victoire», a analysé Paradelo.
Shae La Roche a été la quatrième Canadienne à marquer lors de la séance de tirs de barrage. Elle a saisi l’occasion de donner la victoire à l’unifolié après que Maria Myriokefalitaki ait envoyé le ballon directement sur le poteau.
La capitaine Emma Wright a été la meilleure marqueuse du Canada avec trois buts.
Axelle Crevier a terminé la rencontre avec deux buts, en plus de marquer dans les tirs de barrage. Serena Browne a également fait bouger les cordages à deux reprises, alors que Verica Bakoc, Hayley McKelvey et Kindred Paul comptent toutes un but chacune.
Les Québécoises Élyse Lemay-Lavoie et Daphné Guévremont ont également représenté le Canada lors de cette rencontre.
La grande finale a aussi nécessité des tirs de barrage entre les Pays-Bas et l’Espagne. Les Néerlandaises sont finalement devenues championnes du monde grâce à une victoire de 17-16. Les Italiennes ont quant à elles défait les Australiennes pour s’emparer de la médaille de bronze.
Tourner la page
Si la partie de vendredi s’est déroulée en dents de scie pour les Canadiennes, on peut utiliser la même expression afin de résumer leur tournoi, selon David Paradelo.
Ses protégées ont conclu la phase préliminaire avec une fiche de deux victoires et une défaite dans le groupe D, puis ont aisément vaincu les Sud-Africaines 21-6 en huitième de finale.
Un revers de 17-10 subi en quart de finale face aux Néerlandaises, éventuelles championnes du monde, et un autre de 16-4 aux mains des Américaines, championnes 2022, ont laissé des marques dans le camp canadien. Le gain de vendredi aura ainsi permis à l’équipe de tourner la page avant de quitter le Japon.
« On a bien commencé et on a bien fini aussi, mais au milieu, on a affronté de solides équipes, les Néerlandaises et les Américaines. Je pense que ce sont les deux meilleures du tournoi, a partagé Paradelo. On a poussé afin de nous concentrer sur la suite. Ça fait du bien de finir sur une victoire et de montrer qu’on peut performer, mais on a encore du travail à faire. »
La prochaine occasion de qualification pour les Jeux olympiques de Paris se présentera aux Jeux panaméricains de Santiago cet automne.
« On va se retrousser les manches et retourner au travail. On devra être dans de meilleures conditions que nous l’étions ici, mais heureusement, on a encore du temps pour se préparer. »
Natation : Katerine Savard stoppée en demi-finale
Katerine Savard est douzième au monde du 50 m papillon. Il s’agit du meilleur résultat de sa carrière à cette épreuve, à des Championnats du monde, elle qui a atteint les demi-finales après avoir enregistré le 15e temps des qualifications jeudi. Elle avait alors franchi la distance en 26,23 s.
En demi-finale, la nageuse a stoppé le chronomètre à 25,98 s, un temps insuffisant pour passer à la grande finale, réservée aux huit meilleures nageuses. C’est toutefois la première fois qu’elle passe sous la barre des 26 secondes en sept ans à cette épreuve.
La Québécoise s’était classée 13e du 50 m papillon l’an dernier. Elle pourrait être de retour cette fin de semaine, alors que le relais mixte 4×100 m libre sera présenté samedi à Fukuoka, suivi du relais 4×100 m quatre nages, dimanche, en conclusion de ces mondiaux.
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