1 Sep - 2024 | par Luc Turgeon

Para-athlétisme – Jeux paralympiques

Brent Lakatos obtient des réponses et remporte sa 12e médaille paralympique

Nouvelle

Photo: La Presse canadienne / Comité paralympique canadien, Angela Burger

Paris, 1er septembre 2024 (Sportcom) – L’athlète en fauteuil roulant Brent Lakatos s’est beaucoup questionné avant les Jeux paralympiques de Paris. Est-ce que sa fracture à une côte allait l’empêcher d’y participer ? Est-ce qu’il serait à la hauteur ? Il a eu la réponse dimanche en mettant la main sur la médaille d’argent du 400 m T53, au Stade de France.

Il assure avoir pleinement récupéré de sa blessure qui lui avait fait manquer deux compétitions en Suisse ainsi que les Essais canadiens, en juin. Le Canadien de 44 ans espérait ne pas avoir cumulé trop de retard sur ses adversaires dans sa préparation, lors des semaines où il a été privé d’entraînement.

Sa septième place du 5000 m de la veille, à seulement 1,45 seconde de la victoire, lui avait donné confiance quant à son niveau. C’est sans complexe qu’il a pris place sur la piste violette d’un Stade de France bondé dimanche soir, prêt à atteindre un podium des Jeux paralympiques pour la 12e fois de sa carrière.

« En arrivant ici, je ne savais pas ce que ces Jeux allaient donner avec ma blessure. Je n’ai pas eu de compétition ce printemps, alors je me posais beaucoup de questions, a rappelé Brent Lakatos à Sportcom. Déjà au 5000 m, j’étais fort ! Il m’en a manqué juste un peu, mais je m’attendais à une bonne course au 400 m. »

Le Dorvalois, qui réside au Royaume-Uni depuis quelques années, a effectué son tour en 47,24 s.

Seul son rival thaïlandais et champion en titre Paeyo Pongsakorn a réussi à le devancer, comme il l’avait fait à Tokyo, en 2021. Il a parcouru les 400 mètres en 46,77 s. L’Américain Brian Siemann, cinquième à Rio et quatrième dans la capitale japonaise, a obtenu le bronze en 47,84 s, sa première médaille paralympique.

« Aux qualifications, on a tous gardé des forces en vue de la finale, mais j’avais vu le temps du Thaïlandais et je savais qu’il allait être rapide ! » a mentionné Lakatos, auteur du quatrième chrono au premier tour.

Celui qui participe à ses sixièmes Jeux était déjà l’athlète masculin de course en fauteuil roulant le plus décoré de l’histoire du Canada depuis les Jeux de Tokyo, où il avait été désigné porte-drapeau à la cérémonie de clôture.

« Ç’a été une bonne course et je m’attends à encore mieux pour le 800 m ! Je pense vraiment que ce sera mon épreuve la plus forte. »

Difficile de douter du champion du monde de 2017, 2019 et 2023 sur cette distance, lui qui sera aussi du 1500 m T54, dont les qualifications sont prévues ce lundi.

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