Laury Milette | Un pas de recul forcé pour investir sur elle-même
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Montréal, 16 octobre 2024 (Sportcom) – Le WXV 1 vient tout juste de se terminer que déjà, les joueuses canadiennes de rugby à XV ont les yeux rivés sur la Coupe du monde de 2025, dont le coup d’envoi est prévu dans un peu moins d’un an.
C’est donc dire que l’attente sera longue avant le début de cette Coupe du monde qui se tiendra du 22 août au 27 septembre, en Angleterre. D’ici là, les Canadiennes voudront tout mettre en œuvre pour se présenter au sommet de leur art.
Elles ont conclu le WXV 1 au deuxième rang cette fin de semaine, en Colombie-Britannique. Victorieuse face à la France et l’Irlande au début du tournoi, qui en était seulement à sa deuxième édition cette année, la troupe canadienne est arrivée à court 21-12 lors de sa dernière rencontre contre l’Angleterre, championne en titre de l’événement et numéro un au classement mondial.
« C’est un match qu’on attendait avec impatience, la progression de l’équipe est impressionnante et on voulait évidemment finir avec la victoire. On savait que c’était possible. On n’a pas su capitaliser sur toutes nos occasions, il va falloir qu’on aille chercher un peu plus d’expérience et je pense que la prochaine fois, on pourra les battre », a affirmé Justine Pelletier à Sportcom.
« C’est un peu décevant, parce qu’on a dominé pendant une bonne partie de la rencontre, je pensais vraiment qu’on allait l’emporter. On n’a pas fini certains de nos coups, mais on a réussi à les mettre sous pression. On était en contrôle du match, mais on n’a pas été capable de marquer des points importants », a ajouté sa coéquipière Alexandra Tessier.
Les deux Québécoises ont d’ailleurs été les deux seules joueuses canadiennes à marquer un essai lors de cette rencontre finale. Tessier avait également des responsabilités supplémentaires dans cette compétition, elle qui agissait à titre de capitaine de l’unifolié.
« C’est un honneur incroyable, c’était la première fois que j’étais capitaine pour commencer une compétition ou un match. J’ai une certaine expérience que je peux apporter à l’équipe, mais au final, dans le vestiaire, ça ne change pas grand-chose. J’ai le droit de parler aux arbitres, mais sinon, j’aime mieux mener par mes actions que par mes mots », a-t-elle confié.
Laetitia Royer, Pamphinette Buisa et Fabiola Forteza étaient les autres Québécoises en uniforme durant ce tournoi.
Le WXV 1 a représenté une occasion en or de se mesurer à l’élite européenne. Des occasions qui sont plutôt rares pour les joueuses canadiennes, de là leur importance.
« On a remporté un match convaincant contre la France en début de tournoi, ça nous prouve aussi qu’on est dans la bonne direction. C’est un tournoi important parce qu’on a la chance de jouer des matchs de qualité contre des équipes qui seront à la Coupe du monde. C’est une étape cruciale dans notre préparation pour l’année prochaine », a expliqué Pelletier.
« On a mis l’Angleterre, la meilleure équipe au monde, sous pression, je pense que ç’a envoyé un message clair. Notre approche était axée sur nous-même, on voulait construire quelque chose de gros en vue de la Coupe du monde. On n’a pas accès à autant de matchs que les équipes européennes, le WXV est important pour ça », a renchéri Tessier.
Certaines joueuses de l’équipe canadienne qui a remporté la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Paris en rugby à 7 ont également participé au WXV 1, dont Olivia Apps, Fancy Bermudez et Asia Hogan-Rochester, ce qui a insufflé un vent d’énergie positif à l’approche de la compétition.
« Ce sont des joueuses qu’on connait et qui ont amené une belle profondeur dans les dernières semaines. Elles sont restées très humbles, mais il y avait certainement une belle énergie qui nous a toutes motivées et on était évidemment toutes très heureuses pour elles », a indiqué Justine Pelletier.
L’équipe canadienne participera à la Série Pacific Four au printemps et tentera également d’ajouter quelques matchs amicaux afin de parfaire sa préparation.
« Pour l’instant, on est chacune de notre côté dans nos clubs en Europe, et ensuite on devrait se retrouver autour du mois d’avril. Il n’y a rien de coulé dans le béton, mais on veut se rassembler le plus longtemps possible pour bâtir d’encore meilleures connexions en vue de la Coupe du monde », a conclu Alexandra Tessier.
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