16 Fév - 2025 | par Mathieu Fontaine

« Avec ce que j’ai accompli dans le dernier mois pour arriver prête, je peux être fière » – Laurence St-Germain

Nouvelle

Une skieuse canadienne en action.

GEPA

Montréal, 16 février 2025 – Moins de 24 heures après sa contre-performance au slalom des Championnats du monde de ski alpin de Saalbach, en Autriche, Laurence St-Germain avait déjà tourné la page sur cette journée qu’elle qualifie de « décevante et fâchante ».

« C’est sûr que je suis déçue de ma performance. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas rendue en bas », a lancé d’emblée St-Germain en entrevue avec Sportcom.

Celle qui se présentait à Saalbach pour défendre son titre mondial n’a pas connu la journée espérée, alors qu’un départ laborieux et quelques erreurs techniques l’ont forcée à prendre des risques sur la piste.

Le tout l’a rattrapée en fin de parcours, dans une section plus technique avant l’entrée du mur, quand elle a raté une porte, mettant du même coup fin à sa compétition.

« Dès le départ, j’ai eu de la misère à me mettre dans le rythme, a-t-elle avoué. Après, j’essayais juste de rattraper le temps perdu. J’ai pris des risques, j’ai pris une ligne plus directe et je me suis fait prendre dans une portion plus serrée. »

La Québécoise s’est donc résignée à regagner les lignes de côté pour regarder les autres compétitrices s’élancer pour la deuxième manche, qui a finalement couronné la Suisse Camille Rast (1 min 58 s), gagnante devant sa compatriote Wendy Holdener (+0,46 seconde) et l’Autrichienne Katharina Liensberger (+1,32 seconde).

« C’est dur de sortir en première manche. Quand on peut faire une deuxième manche, on a toujours une chance, mais là, je ne pouvais pas me reprendre. C’est ça qui m’a le plus fâchée », a-t-elle confié.

« Je me donne toujours la journée de la course pour vivre mes émotions et, ensuite, on passe à autre chose. Dès le lendemain, il faut que j’aille de l’avant. »

  • Laurence St-Germain

Une journée plus tard, la frustration avait déjà fait place à l’optimisme pour St-Germain et elle retiendra tout de même du positif de la dernière semaine. À commencer par tout le travail fait en amont de la compétition, soignant notamment une blessure au dos afin de se donner une chance de défendre son titre de championne du monde.

« Je pensais arriver avec un plus haut niveau de stress, mais avec les derniers mois et les blessures, j’arrivais avec moins d’attentes. C’était assez dur hier, mais je reste réaliste quand même. Avec ce que j’ai accompli dans le dernier mois pour arriver prête, je peux être fière », a-t-elle assuré.

La Québécoise de 30 ans se tourne donc vers les trois compétitions restantes à son calendrier d’ici la fin de la saison, soit trois Coupes du monde, dont la finale prévue à Sun Valley, en Idaho, le 27 mars prochain.

« Mon dos va bien et je n’ai pratiquement plus de douleurs. J’ai eu quelques bons entrainements avant les mondiaux et on va continuer là-dessus en augmentant le volume progressivement. Mon but quand je vais sur la piste, c’est toujours d’aller le plus vite possible et je vais faire ça pour le reste de la saison », a-t-elle conclu.

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