Le général se précise, mais rien n’est encore joué au Giro
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Cyclisme sur route
Montréal, 27 juin 2025 (Sportcom) – Après avoir participé à ses deuxièmes Jeux olympiques l’été dernier à Paris, la pistarde Ariane Bonhomme était toujours dans le doute à propos de son avenir sportif. Elle pensait sérieusement à la retraite, mais un voyage de vélo entre Paris et Gérone, en Espagne, lui a fait comprendre qu’elle avait peut-être encore quelques kilomètres à donner avec un dossard accroché à son maillot.
« J’avais besoin de changement et de faire plus de courses sur route pendant l’été. Le cyclisme sur piste n’est pas terminé, mais je suis contente d’avoir l’occasion d’expérimenter de nouvelles choses et de retourner à ce que je faisais quand j’étais plus jeune », a partagé Ariane Bonhomme à Sportcom.
L’athlète a participé aux Championnats du monde de cyclisme sur piste en octobre dernier où elle a pris le quatrième rang à la poursuite par équipe, même si elle était ennuyée par une blessure à un genou. Elle a ensuite pris part à la Coupe des nations à Konya, en Turquie, avant de se lancer à temps plein sur la route.
Ce vent de fraîcheur recherché par Bonhomme s’est concrétisé lorsqu’elle a signé un contrat avec la formation américaine LA Sweat Racing.
« C’était le moment parfait pour revenir sur route pour une saison complète. Il n’y avait qu’une seule Coupe des nations sur la piste cette année et on commence un nouveau cycle olympique. Ma dernière année complète sur route remonte à 2019. Après deux Jeux olympiques, j’avais le goût de me lancer le défi », a-t-elle ajouté.
« Je savais que l’équipe avec laquelle je courais l’été dernier allait fermer et je voulais trouver une nouvelle formation pour continuer sur la route. LA Sweat avait une excellente réputation. J’avais l’impression que tout le monde s’entendait bien dans cette équipe-là et tout a répondu à mes attentes ! »
Deux autres Québécoises, Joséphine Péloquin et Camille Desrochers Laflamme font également partie de cette formation, tout comme l’Albertaine Ngaire Barraclough, coéquipière de Bonhomme au sein de l’équipe nationale de cyclisme sur piste et la Britanno-Colombienne Holly Simonson.
Bonhomme a obtenu son meilleur résultat de la campagne le 7 juin dernier lors de Belsele-Waas, une course nationale en Belgique, où elle a terminé au troisième rang, tout juste derrière sa coéquipière Desrochers Laflamme.
En route vers les Championnats canadiens
Même si elle a connu ses meilleurs moments en cyclisme sur piste au cours des dernières années, Ariane Bonhomme a participé à plusieurs éditions des Championnats canadiens de cyclisme sur route, terminant notamment troisième de la course en ligne, en 2019.
Depuis le début de la saison, les Championnats nationaux étaient bien encerclés au calendrier de la Gatinoise. Elle compte tirer profit de l’avantage du nombre de coéquipières pour obtenir un bon résultat à Saint-Georges-de-Beauce, dimanche.
« Les Championnats canadiens, c’est un gros objectif pour moi, mais surtout pour l’équipe. Je ne sais pas exactement où se situe ma forme par rapport aux autres Canadiennes qui font partie de l’élite mondiale. Je sais que je ne suis pas la plus forte, mais nous avons des cartes à jouer en tant qu’équipe. On sera cinq de LA Sweat et ce sera à notre avantage de travailler ensemble. »
« Je suis passée proche de devenir championne canadienne à quelques reprises, je me dis que je n’ai rien à perdre cette année », a-t-elle ajouté.
La Québécoise croit également que ses années en cyclisme sur piste pourraient lui donner un avantage dans certains aspects de la course aux Championnats canadiens.
« Je suis bonne au sprint et je suis capable d’en faire des très longs. Je peux être puissante pendant de longues minutes et ça pourrait m’avantager dans les finishs. À l’inverse, ma saison sur la route m’aura apporté de l’endurance. Je pense que ce sera beaucoup plus facile d’aligner les courses de poursuite par équipe quand je vais être de retour sur la piste », a conclu la cycliste de 30 ans.
Après les Championnats canadiens, Ariane Bonhomme participera à quelques courses aux États-Unis et espère ensuite participer au Tour de Gatineau à la fin de l’été. Elle laisse également la porte ouverte sur une participation aux Championnats du monde de cyclisme sur piste, en octobre, à Santiago, au Chili.
