C’est avec stupéfaction et horreur que nous avons lu la chronique de Martin Leclerc de Radio-Canada ce matin. Nous y découvrons des sévices que peuvent vivre de nos jeunes depuis des décennies au sein des structures juniors de hockey au Canada.
Où que ce soit, dans quelque sport que ce soit, à quelque époque que ce soit, la société et le milieu du sport ne peuvent tolérer de telles pratiques humiliantes et barbares.
Il serait illusoire d’imaginer que cela ne puisse pas survenir dans d’autres sports. C’est pourquoi la Fédération de natation du Québec souhaite rappeler que des outils sont en place pour prévenir les abus et le harcèlement dans le sport et favoriser un environnement sportif sain, sécuritaire et harmonieux pour les jeunes sportifs et sportives du Québec.
Sport’Aide offre des services indépendants d’accompagnement, d’écoute et d’orientation aux jeunes sportifs, mais également aux divers acteurs du monde sportif québécois (parents, entraineures et entraineurs, organisations sportives, officiels et bénévoles) témoins de violence à l’égard des jeunes. Les victimes et les témoins peuvent obtenir de l’aide et du support en composant anonymement le 1 833 211-AIDE.
Les victimes et les témoins peuvent aussi porter plainte auprès de l’Officier des plaintes. Son rôle est de recevoir les plaintes d’abus, de harcèlement, de négligence ou de violence. Aussi, il voit à offrir son soutien aux plaignantes et plaignants. Les victimes et les témoins peuvent porter plainte grâce au bouton universel présent sur le site web de chacune des fédérations.
La Fédération de natation du Québec souhaite que chaque personne, peu importe son âge, son rôle et son niveau, puisse bénéficier d’un environnement qui soit exemplaire en matière de respects des droits de la personne et de respect de la dignité de chaque individu. Nous plaçons ces valeurs au premier rang de nos préoccupations, bien devant la performance.
Concernant les initiations dans le milieu du sport, elles peuvent être pertinentes si elles se déroulent sainement et positivement dans le respect de chacune et chacun. À ces conditions, elles peuvent être souhaitables pour favoriser l’intégration et l’inclusion des nouvelles et nouveaux.
La pratique sportive, de quelque nature qu’elle soit, doit être un outil au service du bien-être, de l’émancipation individuelle, du respect de soi et de chacune et chacun, de la fraternité, de la solidarité et de l’accomplissement. Nous ne tolérerons jamais des pratiques honteuses qui n’ont pas leur place dans notre société.
-30-
Informations:
Francis Ménard
Directeur général
Fédération de natation du Québec
514-799-0368
fmenard@fnq.ca