Une fin de saison à fond de train en BMX
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Photo: La Presse Canadienne / Comité paralympique canadien, Dave Holland
Paris, 6 septembre 2024 (Sportcom) – Déjà triple médaillée aux Jeux paralympiques de Paris, Aurélie Rivard a nagé sa quatrième finale vendredi à l’Aréna Paris La Défense. La Québécoise s’est classée huitième du 100 m dos de la catégorie S10, la « course bonus » de ses quatrièmes Jeux, comme elle l’a qualifiée à sa sortie de la piscine.
Il est plutôt rare de voir la gagnante de 13 médailles paralympiques prendre place dans un couloir extérieur aux Jeux paralympiques. Son nom a été le premier appelé vendredi, en vertu de sa septième place des qualifications et de son chrono de 1 min 11,54 s, résultat d’une récupération inachevée au lendemain de son titre paralympique au 400 m libre S10.
Rivard faisait partie des meneuses au début de la course et c’est après 25 mètres qu’elle a commencé à perdre du terrain.
« J’étais vraiment fatiguée à mon réveil et avec l’horaire que j’avais ici, je savais que ça allait être plus difficile aujourd’hui (vendredi), a-t-elle spécifié à Sportcom. Après le 400 m, je voulais voir ce qui me restait et courser avec les autres filles. Le but était de nager plus vite qu’aux qualifications et c’est ce que j’ai fait. C’était correct comme course. »
Huitième à toucher le mur après sa première longueur, l’athlète de Saint-Jean-sur-Richelieu a conservé ce classement jusqu’à la fin. Elle a affiché un chrono de 1 min 11,05 s et a accusé un retard de 3,08 secondes sur la Hongrois Bianca Pap, qui a défendu son titre des Jeux de Tokyo. L’Américaine Alexandra Truwit (+0,62 seconde) et la Française Émeline Pierre (+1,47 seconde) l’ont accompagnée sur le podium.
Aussi de cette finale, l’Ontarienne Katie Cosgriffe a fini cinquième avec un temps de 1 min 9,56 s.
En 23 épreuves paralympiques, c’est seulement la quatrième fois qu’Aurélie Rivard ne termine pas parmi les cinq plus rapides. Les trois dernières fois remontent à ses premiers Jeux, à Londres, en 2012.
« Le 100 m dos est reconnu pour faire extrêmement mal. J’essayais de faire une gestion d’énergie en sachant que j’allais lâcher en plein milieu. Je l’ai senti très rapidement étant donné que je n’ai pas eu le temps de récupérer à 100 % du 400 m libre », a-t-elle poursuivi.
« J’essayais de rester avec les filles à côté de moi, mais je sentais mes jambes se crisper de plus en plus. Ç’a été très difficile physiquement. Plus je vieillis, plus je réalise l’importance de la récupération, mais surtout, plus ça me prend du temps pour bien récupérer. »
Lorsqu’elle parle de « course bonus », Aurélie Rivard explique qu’elle n’a pas consacré beaucoup de temps à ce style dans sa préparation. Ses attentes étaient davantage rivées sur les épreuves de style libre, celles où elle a remporté trois médailles à Paris. Une de chaque couleur.
La cocapitaine de l’équipe canadienne de paranatation a qualifié sa médaille de bronze décrochée au 50 m libre et celle d’argent du 100 m libre de contre-performances. Elle estime qu’elle aurait eu de la difficulté à tourner la page si ces résultats avaient été obtenus à de précédents Jeux. Cette fois, non sans peine, elle y est parvenue.
« Chaque fois que je pense que le plus gros défi a été fait, c’est tout le temps pire la fois suivante, a-t-elle confié en riant. Je pensais que le plus gros défi allait être Tokyo, mais cette année a été très éprouvante, a-t-elle indiqué. Le 400 m libre est venu tout racheter et ça m’a amené beaucoup de fierté. Je n’ai pas laissé mes deux premières courses définir le reste de ma compétition et j’ai profité de l’expérience. »
Une deuxième finale pour Alec Elliot
Alec Elliot venait de participer à sa deuxième finale des Jeux paralympiques de Paris quand ses coéquipières se sont élancées à l’Aréna Paris La Défense. Celui qui est originaire de Kitchener et qui s’entraîne à Québec était du 100 m dos S10 masculin. Il a été le septième à compléter la distance et a enregistré un temps de 1 min 4,85 s.
« Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Je visais un peu plus vite qu’aux qualifications », a dit Alec Elliot, huitième en matinée en 1 min 4,41 s.
« J’ai monté d’une place au classement, alors je suis content ! J’ai ressenti plus de douleur ce soir, plus de fatigue. J’étais un peu nerveux, mais je voulais m’amuser et faire de mon mieux. »
Le Néerlandais Olivier van de Voort l’a emporté en 59,04 s, suivi de près par l’Italien Stefano Raimondi (+0,25 seconde) et de l’Australien Thomas Gallagher (+2,30 secondes).
Elliot s’est aussi classé 8e du 100 m papillon et 9e du 100 m libre de sa catégorie dans la capitale française. Il bouclera ses troisièmes Jeux paralympiques avec le 200 m quatre nages et le relais mixte 4×100 m libre 34 points, samedi.
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