Farès Arfa défait par le vainqueur et ennuyé par une blessure
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Basketball en fauteuil roulant
Photos: IWBF et Comité paralympique canadien
Montréal, 29 mai 2025 (Sportcom) – Ils ont tous les deux pris part à trois Jeux paralympiques, ont fini quatrièmes à Paris et ont tous les deux annoncé leur retraite du basketball en fauteuil roulant international ce printemps. Rosalie Lalonde et Jonathan Vermette ont pris le temps de répondre aux questions de Sportcom dans le cadre d’une entrevue croisée où les souvenirs, bilans et moments marquants sont ressortis de cette conversation.
Les deux basketteurs savaient qu’ils ne poursuivraient pas leur carrière internationale après le rendez-vous parisien. En fait, Vermette prévoyait même s’arrêter après les Jeux de Tokyo, mais il a finalement décidé de poursuivre jusqu’à l’an dernier.
« Je ne l’ai absolument pas regretté (poursuivre jusqu’en 2024). […] Je ne vais pas mentir : sur le coup, c’était difficile de perdre le match pour la médaille de bronze parce que nous sommes passés tellement près. Au début du tournoi, personne ne nous voyait nous rendre si loin. Avec le recul, nous sommes vraiment fiers de ce que nous avons fait et nous n’avons aucun regret. Mais dans les premiers jours et premières semaines après les Paralympiques, c’est sûr que cela a fait un petit peu mal. »
Rosalie Lalonde, elle, avait pris une pause de deux ans après le rendez-vous de Tokyo pour ensuite revenir sur le terrain en 2023, aux Jeux parapanaméricains. Suspendre sa carrière d’athlète lui a permis d’amorcer un nouvel emploi d’intervenante sociale chez Parrainage civique Vaudreuil-Soulanges, un poste qu’elle a réintégré à son retour de la capitale française.
« Je suis quelqu’un qui passe rapidement à la prochaine étape et même si nous ne sommes pas revenues avec une médaille, j’étais en paix avec ça. Je savais que c’était mes derniers Jeux, alors je n’étais pas trop dans un mélange d’émotions. Ma transition a été très facile avec un retour au travail. C’est encore dur de dire que j’ai terminé, car ç’a tellement fait partie de ma vie longtemps. Honnêtement, ça va peut-être me frapper plus quand il y aura la prochaine compétition internationale et que je ne serai pas là, mais en ce moment, je suis très en paix avec tout ça. »
La transition vers le marché du travail de Jonathan Vermette a été moins fluide. L’urbaniste de formation a dû élargir son champ de recherche pour se trouver un emploi. Il occupe aujourd’hui un poste de conseiller en accessibilité universelle chez AlterGo.
« Il y a eu un petit moment où ç’a frappé : je n’étais plus dans l’équipe nationale, chose que je faisais à temps plein avant Paris. Là, c’était de postuler pour des emplois et ça, ç’a été plus difficile que de ne pas avoir de médaille » précise l’ancien numéro 13, qui ajoute que le soutien des fédérations canadienne et québécoise dans cette période de transition a été d’une grande aide.
L’adrénaline : pour le meilleur et pour le pire
Aujourd’hui, Rosalie Lalonde et Jonathan Vermette sont bien dans les postes qu’ils occupent et ils ne reviendraient pas à leur carrière d’athlète de haut niveau. Toutefois, s’il y a un aspect qui va leur manquer, c’est la poussée d’adrénaline que leur sport pouvait leur procurer.
« En étant athlète, tu as la chance de vivre une adrénaline qui ne peut pas être reproduite. Et l’adrénaline, c’est un privilège. Peut-être que d’autres expériences me feront vivre une sorte d’adrénaline, mais ce ne sera jamais comparable à ce que j’ai vécu à Paris », soutient Rosalie Lalonde.
À titre d’intervenante sociale, elle connaît également bien aussi l’autre côté de cette médaille.
« À long terme, ça peut devenir toxique l’adrénaline. Ça te monte sur un high, mais quand elle est partie, tu retombes très bas. Il y a des hauts et des bas d’adrénaline et à long terme, ça peut avoir un impact physiquement et mentalement aussi. »
Ce qui va manquer à Jonathan Vermette, c’est d’aller au combat avec ses frères d’armes. « Malgré tout, nous étions toujours un groupe soudé et c’est quelque chose qui était le fun pour moi et qui valait cher. […] Rendus à Paris, il y a quelque chose qui a cliqué dès notre premier match en battant la France qui jouait chez elle avec 18 000 spectateurs qui prenaient pour elle et en suite, nous sommes restés confiants tout au long du tournoi. C’était de loin le match le plus intense de ma carrière. »
Les deux nouveaux retraités n’ont toutefois pas pleinement délaissé les terrains et ils continuent à jouer aux niveaux canadien et québécois. Le mois dernier, Vermette a été médaillé d’or en première division de la Ligue canadienne avec le CIVA de Montréal, tandis que Lalonde en a fait de même, en deuxième division, au sein des Aigles de Valleyfield.
Ils ne sont pas médaillés paralympiques, sauf que leur dernier tournoi international aura été le plus marquant à leurs yeux.
Pour Jonathan Vermette, c’était un esprit d’équipe comme il n’en avait jamais vécu avant. « Il y a vraiment quelque chose qui a cliqué au sein de l’équipe. Nous avions une chimie incroyable ! »
Rosalie Lalonde, elle, se souviendra que voir ses proches dans les gradins de l’Aréna Bercy lui a procuré un sentiment unique.
« Les Jeux de Paris, ce qui a fait la différence pour moi, c’est que j’avais un plus grand rôle sur le terrain avec plus de pression. Voir aussi ma famille et mes amis pour une première fois et leur montrer pourquoi je fais ça, c’était juste vraiment une très belle expérience. […] Après les défaites difficiles, nous allions les voir et ils étaient tellement fiers de nous que nous oubliions un peu ce qui venait de se passer. »
Des souvenirs aussi mémorables qu’une médaille.
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