10 Août - 2024 | par Mathieu Laberge

Jeux olympiques – Canoë-kayak de vitesse

L’or à Vincent, l’expérience à Jensen

Nouvelle

Instagram, Sophia Jensen

Vaires-sur-Marne, 10 août 2024 (Sportcom) – Un centième de seconde. C’est ce qui a fallu à l’Ontarienne Katie Vincent (44,12 s) pour devancer l’Américaine et médaillée d’or à Tokyo, Nevin Harrison (44,13 s), et devenir championne olympique du C-1 200 m, samedi, dans une finale où la Québécoise Sophia Jensen (45,08 s) s’est classée sixième.

La championne du monde en titre, la Cubaine Yarisleidis Cirilo Duboys (44,36 s), a été décorée du bronze.

Jensen, 22 ans, était souriante après la course. L’athlète de Chelsea, en Outaouais, ne regrettait rien de sa première expérience olympique où elle a obtenu le même rang qu’aux Championnats du monde de l’an dernier.

« Je me sens bien et c’était beaucoup d’émotions en passant l’arrivée. La différence entre Katie et moi est moins d’une seconde. C’est assez d’incroyable d’être là avec un groupe de filles aussi fortes. Le 200 m est un événement incroyable où tout peut arriver. Tout le monde qui est en finale est une championne et c’était une super expérience », a convenu la Québécoise qui était à 72 centièmes de seconde du podium.

Pour Vincent, il s’agit d’une deuxième médaille à ces Jeux, en plus d’avoir enregistré la meilleure performance mondiale sur la distance. Elle était déjà montée sur la troisième marche du podium du C-2 500 m, vendredi, en compagnie de Sloan Mackenzie.

« J’ai eu une médaille de bronze hier et avec deux bronzes (l’autre ayant été remportée à Tokyo), je me suis dit qu’il était temps d’avoir un peu plus de variété et cela m’a motivée à aller encore plus loin dans mes ressources », a-t-elle commenté après la course. « Je savais que j’étais première ou deuxième (alors qu’elle attendait le résultats de la photo d’arrivée) et je me suis dit qu’au moins, c’était plus haut que le bronze, alors j’étais enthousiaste. »

« Elle le mérite bien et elle est sur la scène internationale depuis longtemps. C’est cool de s’entraîner avec elle », a commenté Jensen à propos de Vincent.

Si Vincent a dominé sa demi-finale, les choses ont été moins simples pour Jensen qui a été la troisième à rallier l’arrivée et ainsi prendre l’avant-dernier billet disponible pour la finale en raison d’un départ moins explosif.

« Je n’ai jamais été aussi nerveuse de toute ma vie et je suis super contente d’être passée à travers. Il y a beaucoup d’apprentissages à retenir. Quand j’ai fini la course, je n’étais pas sûre de mon classement, mais j’étais contente. »

Sur le plan personnel, la Québécoise mentionne son intérêt pour être aux Jeux de Los Angeles, en 2028, mais elle voudra aussi s’accorder une année pour faire les choses qu’elle aime.

« Je suis fière de finir ce que j’ai commencé. Ç’a commencé avant la Covid. Il y a aussi eu des trucs politiques, alors ça fait du bien d’être ici après six longues années à lutter pour cette place et de courser au meilleur de mes capacités. […] J’en ai encore beaucoup à donner et à apprendre. Courser contre ces filles, c’était vraiment un honneur. »

L’équipe canadienne de canoë-kayak de vitesse conclut ces Jeux avec une récolte de deux médailles : une d’or et une de bronze. La récolte à Tokyo avait été d’une médaille d’argent et d’une de bronze, encore une fois grâce aux canoéistes féminines.

-30-

Vous pourriez aussi aimer...

19 Nov - 2024 | par Mathieu Laberge

Valérie Maltais et les vertus du processus

Montréal, 19 novembre 2024 (Sportcom) – L’hiver dernier, Valérie Maltais a connu la meilleure saison de sa carrière en patinage de vitesse…

23 Oct - 2024 | par Mathieu Laberge

Bienvenue dans les grandes ligues !

Montréal, 23 octobre 2024 (Sportcom) – Le Canada est une des forces internationales en patinage de vitesse courte piste depuis près de…

Nos partenaires