23 Déc - 2020 | par Sportcom

Ces athlètes qui ont marqué la période des fêtes

Nouvelle

Photo: Alpine Canada

Montréal, 23 décembre 2020 – Année après année, la période des fêtes nous offre la chance d’assister à des performances sportives exceptionnelles d’athlètes québécois. À l’approche de Noël et du Nouvel An, Sportcom vous invite à revisiter le parcours de quelques athlètes qui se sont démarqués durant cette quinzaine en réalisant des prestations spectaculaires, tant sur neige que sur glace.

Ski alpin – L’Italie sourit à Erik Guay

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Erik Guay a su se démarquer pendant les fêtes, récoltant 7 des 25 podiums de sa carrière en Coupe du monde pendant cette période. Qui plus est, toutes ces performances sont survenues dans les montagnes italiennes où les skieurs ont l’habitude de séjourner à l’approche de Noël et de la nouvelle année.

Le plus grand fait d’armes du skieur de Mont-Tremblant date de décembre 2013, année au cours de laquelle il a remporté la victoire lors de la descente de Val Gardena, avant de mettre la main sur le bronze à la descente de Bormio, huit jours plus tard.

En 2005, Guay avait aussi obtenu deux podiums de suite à Val Gardena, raflant l’argent en super-G, de même que le bronze à la descente du lendemain. Le Canadien le plus décoré en ski alpin a remporté trois autres médailles sur cette même piste, soit deux au super-G (2010 et 2016) et une autre à la descente de 2012.

Ski de fond – Début d’année faste

Trop occupé à s’illustrer et à accumuler les podiums au sein du circuit de la Coupe du monde, Alex Harvey a très rarement eu l’occasion de passer le temps des fêtes en sol québécois au cours de sa carrière.

Les nombreux sacrifices ont cependant rapporté les dividendes espérés pour l’athlète de Saint-Ferréol-les-Neiges, auteur de huit podiums au cours de cette période de festivités.

Harvey a d’ailleurs connu une semaine particulièrement faste à la fin de l’année 2013. Il avait tout d’abord remporté l’or au prologue 4,5 km du Tour de ski à Oberhof (Allemagne) disputé le 28 décembre, avant d’en rajouter, trois jours plus tard, en mettant la main sur l’argent au sprint 1,5 km de Lenzerhaide, en Suisse. Il avait finalement fêté l’arrivée de la nouvelle année en grimpant sur la troisième marche du podium à l’issue de la poursuite 35 km disputée le 3 janvier 2014, à Cortina-Toblach.

Plus tôt dans sa carrière, le fondeur québécois avait aussi connu sa part de succès sur un autre parcours italien, soit celui de Val di Fiemme. Il y avait gagné l’argent au 20 km, en janvier 2012, de même que le bronze au 15 km, un an plus tard.

Avec les années, Alex Harvey a conservé cette bonne habitude d’amorcer le Nouvel An du bon pied. Il a entre autres obtenu des médailles de bronze en Allemagne (poursuite 15 km, 2017) et en Italie (15 km, 2018).

Ski acrobatique – Des premières pour le « King des bosses »

Peu importe le temps de l’année, Mikaël Kingsbury est presque toujours parvenu à se démarquer de ses adversaires pour monter sur la plus haute marche du podium. Ses 18 globes cristal et ses 63 victoires en Coupe du monde peuvent d’ailleurs témoigner de son talent exceptionnel.

Le Québécois a cependant connu des moments bien spéciaux pendant la période des fêtes, particulièrement à ses tout débuts en Coupe du monde. C’est d’ailleurs le 21 décembre 2010, à Beida Lake, en Chine, qu’il a remporté sa première médaille d’or. Une victoire marquant le début d’une longue et belle aventure.

Un an plus tard presque jour pour jour, il remportait sa première épreuve en parallèle à l’occasion de la Coupe du monde de Méribel, en France. Depuis, Mikaël Kingsbury a signé 11 victoires en 14 sorties à l’approche de Noël, toutes disciplines confondues.

Hockey – Les Québécoises brillent aux mondiaux

L’équipe féminine canadienne a remporté un total de cinq titres aux Championnats du monde U18, devenus une véritable tradition du temps des Fêtes depuis sa création en 2008.

Les Québécoises ont été nombreuses à briller avec l’unifolié au fil des ans. Du lot, on retrouve Marie-Philip Poulin (Beauceville) et Lauriane Rougeau (Beaconsfield) qui, même si elles ont dû s’avouer vaincues contre les Américaines en grande finale, sont toutes deux parvenues à se démarquer lors de la toute première édition de l’événement.

Poulin a conclu le tournoi au sommet de la colonne des marqueuses avec 8 buts et 6 passes, lui valant du même coup le titre de meilleure attaquante. Forte de ses 4 mentions d’aide et d’un cumulatif de +12, Rougeau a quant à elle reçu le même honneur en défense.

Un an plus tard, Poulin était de retour dans l’uniforme canadien, flanquée de sa compagne de trio Mélodie Daoust (Valleyfield). Cette année-là, le duo de la Belle Province a amassé un total de 24 points, ce qui ne fut toutefois pas suffisant pour remporter l’ultime duel, perdu une fois de plus aux mains des représentantes des États-Unis.

Le résultat s’est toutefois avéré bien différent pour Daoust, en 2010, édition marquée par la première victoire canadienne à ce tournoi. Elle avait alors inscrit 4 buts et 4 passes en cinq rencontres.

La défenseure Alexie Guay (Magog) a vécu un scénario similaire à celui de Daoust, devant patienter à sa deuxième présence à cet événement pour finalement remporter l’or. Malgré la troisième place de son équipe en 2018, elle avait été nommée parmi l’équipe d’étoiles, notamment grâce à ses 7 points en 6 matchs.

Ses succès se sont poursuivis lors de la plus récente conquête canadienne, en 2019. Elle a mené son équipe au niveau des statistiques avec 2 filets et 4 aides, lui permettant de conserver sa place au sein de l’équipe d’étoiles, en plus de remporter le titre de meilleure défenseure du tournoi.

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