20 Mar - 2023 | par Mathieu Laberge

Cyclisme sur route – Tour de Catalogne

Guillaume Boivin, coéquipier et en santé

Nouvelle

Sprint Agency, Israel-Premier Tech

Montréal, 20 mars 2023 (Sportcom) – C’est en santé que Guillaume Boivin (Israel – Premier Tech) a pu jouer son rôle d’équipier auprès de Michael Woods en lever de rideau du Tour cycliste de Catalogne. Lundi, sur la boucle de 165 kilomètres en périphérie de Sant Feliu de Guixols, Boivin a épaulé son compatriote qui a fini 13e dans le groupe des favoris.

Fort de sa récente victoire à Tirreno-Adriatico, le Slovène Primoz Roglic (Jumbo-Visma) a remporté le sprint dans ce final en montée devant le champion du monde Remco Evenepoel (Soudal – Quick Step).

Boivin était fier d’avoir été en mesure de survivre aux quatre cols du jour et surtout, d’avoir évité la chute à haute vitesse survenue à un peu plus de 5 kilomètres de la ligne d’arrivée lorsque les derniers survivants de l’échappée matinale ont été rattrapés.

« Ç’a bien été ! Le niveau de la course est assez élevé et presque tous les meilleurs grimpeurs du monde sont ici », a constaté le champion canadien 2021.

« Ce n’est pas facile dans les bosses, mais j’ai réussi à les passer et pris soin de Mike (Woods) à la fin. Nous étions à l’avant de la chute et c’est plate que notre coéquipier Corbin Strong ait été pris derrière. Je suis content d’avoir pu faire ma job dans le final, alors c’est un bon début de tour », a poursuivi celui qui a été le 118e (+1 min 34 s) à rallier l’arrivée.

Si le Québécois a pu demeurer auprès de Woods jusqu’à la dernière ascension, c’est surtout parce qu’il a retrouvé la santé. Sa dernière course avant celle de lundi remontait au 26 février, alors il n’avait pas été en mesure de terminer Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Boivin s’était ensuite retrouvé sur la touche après avoir contracté la Covid-19 et eu des problèmes de dos.

« Ça fait du bien de me sentir normal et d’être à mon niveau (de forme) et faire ma job. »

Du boulot, il n’en manquera pas dans le peloton à l’étape de mardi. Si les 165 kilomètres qui sépareront Mataro et Vallter sont une distance raisonnable, les 15 derniers kilomètres de l’étape, le col de Vallter, promettent d’être ardus avec une arrivée au sommet de ce col hors catégorie à une pente moyenne de 6.7 %.

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