28 Oct - 2015 | par Alexandra Piche

Patinage de vitesse courte piste

Des athlètes olympiques à portée de main

Montréal, 28 octobre 2015 (Sportcom) – Beaucoup de partisans des patineurs de vitesse courte piste canadiens se sont déplacés mercredi au Complexe Desjardins pour serrer la main, se faire photographier ou simplement discuter avec leurs idoles.

C’est le cas de Benoit Cloutier qui a fait la route de Trois-Rivières pour permettre à ses deux filles, Alicia et Laurie, de rencontrer les vedettes du jour. « Mes filles sont deux jeunes patineuses de vitesse et elles voulaient rencontrer les athlètes olympiques et les athlètes qui seront en action à la Coupe du monde ce week-end. Elles ont eu la chance de faire signer leur casque et leur skin », indique le père qui a bien l’intention de revenir du côté de Montréal pour assister à la Coupe du monde présentée à l’aréna Maurice-Richard de vendredi à dimanche.

Les patineurs en pleine séance d'autographes

Miguel Bérard, âgé de 13 ans, avait lui aussi apporté son équipement pour le faire autographier. Le jeune athlète qui patine à Ste-Julie participe à des compétitions et rêve de suivre les traces des frères François et Charles Hamelin, qu’il a eu la chance de rencontrer lors d’un camp qu’ils ont donné dans leur ville natale. Lorsqu’il se fait demander s’il espère se rendre aux Jeux olympiques, il répond : « Je ne veux pas seulement y aller, je veux gagner les Olympiques! »

Pour les athlètes, c’est un honneur de transmettre la passion du sport. « Dans mon temps, c’était Éric Bédard et Jeffrey Scholten, raconte François Hamelin. Ils venaient souvent nous voir. Des fois, ils venaient patiner pour échanger et nous donner accès à eux, afin que nous puissions réaliser qu’ils étaient des personnes comme nous et que nous pourrions aussi devenir de grands athlètes. Aujourd’hui, c’est un peu ce que nous faisons. Nous parlons avec les jeunes comme s’ils étaient nos amis et ça leur permet de se dire : pourquoi pas moi, je pourrais me rendre là plus tard. »

Un premier bain de foule pour les recrues

Pour certains athlètes, comme la jeune Audrey Phaneuf, l’événement de mercredi était une première apparition devant des partisans québécois. « C’est vraiment spécial de voir des gens qui ne font pas nécessairement du patinage de vitesse venir nous rencontrer pour nous souhaiter bonne chance pour la Coupe du monde ou prendre des photos avec nous. C’est bien, parce que ça fait connaître notre sport », explique l’athlète de Saint-Hyacinthe.

Celle qui participera à pour la première fois à la Coupe du monde de Montréal le week-end prochain a notamment vécu un beau moment avec un jeune patineur qui lui a demandé un autographe. « Récemment, j’avais beaucoup d’équipement à donner et j’ai décidé d’en faire profiter le monde du patinage de vitesse. J’ai donc mis une annonce sur une page Facebook destinée à ça. Il y a un petit garçon qui est venu chercher un de mes anciens casques que j’avais à donner chez moi et il est là aujourd’hui, avec le casque! J’ai donc signé mon ancien casque. C’est assez cocasse! »

Présentation des patineurs de vitesse au public

Marianne St-Gelais, elle, n’était pas à ses premiers contacts avec le public. Malgré tout, elle était très heureuse de prendre le temps de rencontrer les gens. Elle a même profité de sa présence sur la scène installée dans la Place centrale du Complexe Desjardins pour inviter les partisans à venir déguisés à la Coupe du monde samedi. « Charles et moi avons l’habitude de donner des bonbons le soir de l’Halloween. J’adore cette fête. Comme cette année ça ne sera pas possible à cause de la Coupe du monde, nous avons décidé de faire quand même nos sacs de bonbons et de les distribuer à l’aréna, à la fin de la journée de compétition. En passant, les costumes de patineurs de vitesse ne seront pas acceptés! » a-t-elle dit en riant.

À travers les réseaux sociaux

Charles Hamelin, de Sainte-Julie, est très actif sur les médias sociaux et il adore quand les gens avec qui il interagit sur le Web viennent le rencontrer. « C’est cool de voir qu’ils ne font pas seulement nous suivre sur Internet, qu’ils nous suivent aussi dans nos événements. C’est bien les réseaux sociaux pour ça, ça ouvre la porte à ceux qui veulent venir nous parler. »

Il essaie de publier le plus possible pour promouvoir son sport, mais aussi pour montrer aux gens à quoi ressemble la vie d’un athlète olympique. « Certains pensent que nous sommes une classe à part sur la planète, mais nous sommes des gens comme tout le monde. Nous allons faire l’épicerie et nous allons magasiner comme tout le monde aussi. Je trouve ça bien de pouvoir le démontrer. »

Il n’est pas rare qu’il se fasse approcher à l’épicerie, justement, par des gens qui veulent prendre des nouvelles. « Ça arrive surtout quand je suis avec Marianne. C’est agréable. Les gens nous arrêtent pour prendre des photos ou parfois seulement nous parler. Des fois, ils ne nous parlent même pas de patins. Nous sommes super accessibles et nous voulons le rester. Nous aimons ça jaser avec le monde. »

Les patineurs de vitesse profiteront d’ailleurs de leur présence à la Coupe du monde de Montréal pour rencontrer les gens à la fin de leurs journées de compétitions, en espérant qu’ils puissent le faire avec des médailles au cou…

 

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