25 Juil - 2019 | par Mathieu Laberge

Jeux panaméricains

Doug Vandor, la force discrète d’un chef de mission

Nouvelle

Montréal, 24 juillet 2019 (Sportcom) – Officieusement commencés avec les épreuves de handball et de volleyball de plage, les Jeux panaméricains seront officiellement sur les rails à compter de vendredi, à Lima. L’équipe canadienne aura à sa tête l’ancien rameur Doug Vandor à titre de chef de mission.

Deux fois olympien (2008 et 2012) et trois fois médaillé de bronze aux Championnats du monde (2002 et 2004), Vandor n’a jamais vraiment été sous les projecteurs dans sa carrière d’athlètes malgré un palmarès sportif bien garni. Qu’importe, celui qui a fait carrière en deux de pointe, deux de couple et quatre de pointe chez les poids légers sait très bien ce qui attend les athlètes canadiens dans la capitale péruvienne et il veut les aider à se dépasser.

Parce qu’il a été athlète, mais aussi parce qu’il est père de deux jeunes enfants.

« Je dis à la blague aux athlètes que s’ils ont des problèmes, des questions ou qu’ils veulent chialer, ils ne pourront rien faire de plus que mon fils de 2 ans ou ma fille de 4 ans! » explique en riant Vandor, originaire de Dewittville (Montérégie), et qui demeure maintenant à Vancouver.

Maîtrisant le français, l’anglais et l’espagnol, Vandor travaillé pour Aviron Canada et RBC après sa retraite sportive qui a suivi les Jeux de Londres. Il est papa à la maison depuis deux ans et il sentait que le moment était bon pour lui de relever le défi de chef de mission.

« Je ne suis pas connu à l’extérieur du milieu de l’aviron, mais en fin de compte, peu importe la célébrité, si tu as quelque chose à donner, c’est ce qui compte. J’ai été surpris d’avoir été retenu pour ce poste, car il y avait beaucoup d’autres candidatures. C’est un bel honneur, car ce poste me permet de redonner à la communauté qui m’a formé. »

Redonner aux autres. Cette idée revient constamment au cours de cette entrevue accordée mardi.

« Plusieurs personnes m’ont aidé dans ma carrière d’athlète. Quand tu es un athlète, tu as besoin de gens qui travaillent pour toi. Là, c’est comme un rôle de parent : tu veux tout donner à quelqu’un d’autre. C’est quelque chose qui fait que l’on se sent bien. J’ai toujours essayé d’aider les autres personnes dans ma communauté, que ce soit auprès des jeunes ou bien avec des athlètes des équipes nationales. »

Différents objectifs pour différents sports

Si l’équipe canadienne avait fait le plein de médailles à l’édition de 2015 avec une récolte de 217, c’était avant tout parce qu’elle avait délégué ses meilleurs éléments pour représenter le pays aux Jeux qui se déroulaient à Toronto.

Le contexte sera différent à Lima. Des qualifications olympiques seront à l’enjeu dans certains sports, tandis que dans d’autres, le pays donnera la chance à de jeunes athlètes de se faire les dents sur la scène internationale.

« Les athlètes ont toutes des raisons différentes d’être ici et elles sont toutes importantes. Tout le monde travaille fort et tous ont gagné leur place dans l’équipe. Ce que les athlètes ont en commun, c’est la passion pour leur sport. C’est ça qui nous rejoint en tant qu’équipe », résume Vandor.

« Plus il y aura d’athlètes qualifiés pour Tokyo, mieux ce sera pour l’équipe, mais aussi pour les athlètes. Lorsque tu te qualifies un an à l’avance, il y a beaucoup moins de pression sur eux que si c’est fait à la dernière minute. »

Cela aura été dit à un an et un jour du début des Jeux olympiques de Tokyo.

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