17 Déc - 2017 | par Mathieu Laberge

Parabiathlon – Coupe du monde

Fortier poursuit son apprentissage en parabiathlon

Montréal, 16 décembre 2017 (Sportcom) – Samedi, à la Coupe du monde de parabiathlon de Canmore (Alberta), Sébastien Fortier a poursuivi son apprentissage à la dure dans ce sport. L’athlète de Québec et spécialiste du ski paranordique a fini au 22e rang de la course, accusant un retard de 5 minutes 54,1 secondes sur le vainqueur de ce sprint de 7,5 kilomètres en position assise.

Deux athlètes paralympiques neutres (NPA) – des Russes dont le Comité national paralympique a été suspendu par le Comité international paralympique – ont été médaillés : Ivan Golubkov a obtenu l’or (23 minutes 21,1 secondes) et Aleksandr Davidovich (+1 min 06,6 s) le bronze. Le Sud-Coréen Eui Hyun Sin (+57,2 s) s’est intercalé entre les deux. Huitième, Collin Cameron (+2 min 09,8 s) a été le meilleur Canadien.

La principale cause des ennuis de Fortier a été qu’il a coursé avec la paire de bâtons appartenant à un coéquipier. Contrairement à ses bâtons personnels, les dragonnes des bâtons prêtés pouvaient se détacher de la poignée lorsque venait le temps de prendre la carabine et c’est à ce moment de l’épreuve que Fortier a perdu sa concentration.

« L’apprentissage a été tough aujourd’hui (samedi)! J’ai eu de la difficulté avec les attaches au premier pas de tir et ensuite, mon tir a été exécrable », a expliqué celui qui n’a atteint qu’une cible sur cinq à cet arrêt.

« J’avais donc quatre boucles de pénalité à faire. Au deuxième passage au tir, ça s’est mieux déroulé. J’ai plus pris mon temps pour calmer ma respiration, abaisser ma fréquence cardiaque, cela m’a aidé et j’ai atteint quatre cibles sur cinq. »

Fortier poursuit son apprentissage dans cette discipline qu’il n’avait pas pratiquée depuis plus de cinq ans. Il reconnaît toutefois qu’il a un retard à combler dans le nombre d’entraînements où il doit jumeler intensité physique et tir à la carabine.

« En ski paranordique, tu as la douleur physique et tu la gères et c’est facile, entre guillemets. Mais en parabiathlon, si tu skies bien, mais que ton tir n’est pas bon, les chances de podium sont nulles. Je n’ai rien à redire à propos de ma forme physique. C’est la portion du tir qui m’a stressé. Je mets cette expérience dans mon coffre à outils. »

La conclusion de la Coupe du monde de parabiathlon sera présentée dimanche. La participation du Québécois à l’épreuve de poursuite reste à confirmer pour l’instant.

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