Béatrice Lamarche et Laurent Dubreuil médaillés au sprint par équipe
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Alpine Canada
Montréal, 9 décembre 2022 (Sportcom) – Frédérique Turgeon a poussé un long soupir de soulagement au terme des deux manches du slalom disputé vendredi à la Coupe du monde de Saint-Moritz, en Suisse.
Non seulement la Québécoise a-t-elle pu renouer avec la compétition pour une première fois depuis une chute qui l’avait privée des Jeux paralympiques en mars dernier, elle a aussi pu profiter de l’occasion pour vaincre ses démons sur les pentes suisses et conclure avec une quatrième place en catégorie debout.
« J’étais vraiment contente de revenir enfin après la chute de Pékin. J’étais encore un peu amère et j’avais hâte de retrouver le sentiment de courser en compétition. C’est fait et, maintenant, on peut passer à autre chose ! » a lancé d’entrée de jeu celle qui s’était blessée à la jambe lors d’une descente d’entraînement quelques jours avant le début des plus récents Jeux paralympiques.
Si elle concède qu’elle visera le podium à chacune de ses courses cette saison, la paraskieuse de 23 ans voudra y aller « une étape à la fois » et elle peut dire mission accomplie pour cette sortie initiale.
« Je n’avais jamais fini une manche à Saint-Moritz, alors c’est déjà une victoire, a-t-elle poursuivi. Je l’ai même fait deux fois et je suis contente d’avoir terminé parmi le top-5 ! À partir de ça, on ne peut que s’améliorer. »
Turgeon, auteure d’un cumulatif de 2 minutes 1,73 seconde, aura d’ailleurs la chance de se reprendre rapidement lors des épreuves de slalom prévues samedi et dimanche au même endroit. Elle aura alors pour objectif de surpasser l’Allemande Andrea Rothfuss, troisième du jour vendredi avec un chrono de 1 min 58,99 s.
« Je pense que le podium sera accessible, mais je vais devoir y aller à fond et ne rien laisser sur la piste. Ce sera la seule manière de rattraper la compétitrice devant moi parce qu’honnêtement, ce ne sera pas possible de battre les deux meilleures filles », a-t-elle expliqué au sujet du classement dominé par la Suédoise Ebba Aarsjoe (1 min 39,92 s) et l’Allemande Anna-Maria Rieder (+11,04 secondes).
« Les écarts de temps sont horribles, c’est presque gênant, mais c’est un sport assez injuste au niveau des classifications. C’est une réalité difficile, mais on regarde devant », a-t-elle conclu.
Guimond sur le podium en lever de rideau
Pour sa part, Alexis Guimond a commencé la campagne en prenant le troisième rang du slalom géant en catégorie debout présenté 24 heures plus tôt. À l’image de sa coéquipière, le Gatinois était heureux de connaître sa part de succès sur les pistes de Saint-Moritz.
« Je suis content d’enfin avoir une bonne Coupe du monde ici (à Saint-Moritz) ! Il est arrivé toutes sortes de choses ici dans mes saisons précédentes et je voulais mettre ça de côté. J’ai bien skié, les conditions étaient incroyables et je suis très satisfait de ma journée », a commenté celui qui a bouclé sa course avec un temps cumulatif de 2 minutes 7,52 secondes.
Au bout du compte, le plan de match de Guimond lui aura permis de conclure à 4,08 secondes du gagnant, le Français Arthur Bauchet, et à un peu plus d’une demi-seconde de l’Italien Federico Pelizzari et de la médaille d’argent.
« Je me suis concentré sur ma performance individuelle et non sur le résultat, a-t-il analysé. Mes attentes n’étaient vraiment pas incroyables pour le début des Coupes du monde, mais j’ai quand même gardé confiance et je suis très content de finir avec une troisième place. C’est bon pour la suite ! »
Alexis Guimond fera l’impasse sur les épreuves du week-end et il sera de retour sur les pentes la semaine prochaine pour la Coupe du monde de Steinach am Brenner, en Autriche.
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