Béatrice Lamarche et Laurent Dubreuil médaillés au sprint par équipe
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Rally Cycling
Montréal, 21 septembre 2021 (Sportcom) – Nickolas Zukowsky (Rally) était au Grand Prix cycliste de Denain pour aider ses coéquipiers, mais c’est finalement lui qui a bataillé pour une place au classement à cette course de catégorie 1.Pro disputée mardi, en France. L’athlète de Sainte-Lucie-des-Laurentides a fini dans le groupe de tête, en 14e place, dans le même temps que le gagnant, le sprinter belge Jasper Philipsen (Alpecin-Fenix).
Pier-André Côté (Rally, +4 minutes 17 secondes), s’est pour sa part classé 51e.
Zukowsky s’est distingué dans la deuxième moitié du parcours, un circuit routier qui comptait de secteurs de pavés en piètre état, comme il l’a indiqué.
« À l’approche des premiers secteurs (pavés), c’était vraiment nerveux, rapide et à la limite, dangereux », s’est exclamé le cycliste en riant. « Une fois sur les pavés, j’ai trouvé un bon rythme, j’étais assez à l’aise et j’avais étonnamment beaucoup de plaisir à choisir mes lignes. »
Épargné par les ennuis mécaniques qui surviennent fréquemment sur ce type de terrain, l’athlète a eu l’approbation de son capitaine de route qui lui a dit de garder ses énergies pour la fin d’épreuve. Son coéquipier canadien Adam de Vos faisait alors partie de l’échappée de 12 coureurs qui a finalement été avalée par le peloton avec environ 30 kilomètres à faire. À ce moment, le Britanno-Colombien s’est mis au service du Québécois qui a pu tenir le coup dans le premier groupe qui lutté pour la victoire.
« Je me suis fait bardasser un peu au moment de lancer mon sprint et j’étais vraiment dans le trafic. Je n’ai pas pu utiliser toute l’énergie que j’avais contre des spécialistes du sprint. »
Il s’agissait de la troisième course de sa carrière sur des pavés. Quand on lui demande s’il a eu un coup de foudre pour les pavés, il répond positivement.
« Ben oui ! C’est sûr que lorsqu’on se sent bien, c’est plus facile. Si j’avais chuté, ça n’aurait pas été pareil. Aujourd’hui (mardi), j’ai eu du plaisir et plusieurs coureurs n’ont pas autant apprécié la course. J’ai vraiment eu du fun sur mon vélo et je veux continuer à découvrir ça », a conclu celui qui se sent en confiance pour affronter les pavés qui ponctueront le parcours des Championnats du monde dimanche prochain
Pier-André Côté précise son rôle.
Avant de rejoindre l’équipe canadienne des mondiaux, Pier-André Côté sera de retour en selle au Omloop van het Houtland (1.1), jeudi, en Belgique.
L’athlète de Saint-Henri-de-Lévis s’est d’ailleurs empressé de remercier les coureurs canadiens des formations du World Tour d’avoir amassé un maximum de points de l’Union cycliste internationale (UCI) pour permettre au pays d’avoir droit à six places à la course en ligne de dimanche.
« Ça va être toute une expérience que d’épauler des costauds sur les pavés comme Hugo (Houle) et Guillaume (Boivin) », a indiqué Côté en entrevue à Sportcom, la semaine dernière, en vue de sa première présence aux mondiaux seniors.
L’équipe Rally fait flèche de tout bois depuis un moment sur la scène européenne, même si elle est souvent parmi les dernières invitées en raison de son statut d’équipe de niveau inférieur au World Tour.
Signe que la relève pointe à l’horizon, la formation vient d’accueillir les Québécois Charles-Étienne Chrétien et Raphaël Parisella à titre de stagiaires depuis le mois d’août. Ce dernier est d’ailleurs lui aussi aux Championnats du monde où il court dans la catégorie des moins de 23 ans.
Sans entrer dans les détails à savoir sous quelles couleurs Pier-André Côté roulera en 2022, le cycliste mentionne « qu’à ce moment-ci, je suis content de dire que c’est sûr et certain que j’aurai un emploi l’année prochaine. C’est ce qui est le plus important. Où je suis dans ma carrière, ce serait bien de passer en World Tour, mais je cours vraiment bien cette année et que je suis dans l’antichambre d’avoir de gros résultats. Je montre que j’ai de la constance, que je suis juste à la porte et que j’y cogne de plus en plus souvent. »
Encore identifié comme un sprinter il y a peu de temps, le coureur a commencé sa transformation afin de se faire voir sur plusieurs types de terrains.
« C’est difficile de se démarquer en tant que pur sprinter, à moins d’être une fusée. J’ai donc travaillé pour devenir plus polyvalent et cette année, j’ai vraiment eu de bons résultats au contre-la-montre et je commence à me présenter dans les classements généraux des courses par étapes un peu plus courtes. Je ne serai jamais un pur grimpeur, ni un pur sprinter, mais je peux être quelque part sur ce spectre » a conclu le cycliste qui a fini 13e au Tour du Danemark le mois dernier.
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