10 Jan - 2016 | par Alexandra Piche

Volleyball - Tournoi de qualification olympique de la NORCECA

« Il n’y avait pas une joueuse qui ne pleurait pas dans le vestiaire » – Janie Guimond

Montréal, 9 janvier 2016 (Sportcom) –  La déception était vive chez les volleyeuses canadiennes qui ont vu leur rêve d’aller aux Jeux olympiques de Rio s’envoler samedi soir, alors qu’elles ont subi un troisième revers de suite au Tournoi de qualification olympique présenté à Lincoln, au Nebraska.

« Ça va faire mal pour longtemps! Il n’y avait pas une joueuse qui ne pleurait pas dans le vestiaire » a raconté la joueuse québécoise Janie Guimond en fin de soirée.

Après s’être inclinées contre les Américaines et les Dominicaines, les Canadiennes ont plié bagage face aux Portoricaines en trois manches de 32-30, 25-17 et 25-20. Pour poursuivre leur chemin vers les Jeux olympiques de Rio, les Canadiennes devaient terminer dans le top-3 de l’événement, mais leur fiche de trois défaites les classe au quatrième et dernier rang. Les Américaines, grandes championnes du week-end, sont celles qui ont obtenu le billet sans escale pour la capitale brésilienne.

Les Dominicaines et les Portoricaines, respectivement deuxièmes et troisièmes, auront quant à elles une autre chance de se qualifier au printemps prochain.

« Ça m’a pris du temps à reprendre mes esprits après le match de ce soir (samedi) parce que c’était un moment tellement émotif. Je suis surtout déçue de ma performance. J’aurais dû soutenir mon équipe plus que ça en tant que vétérane », a confié une Janie Guimond en pleurs.

Selon elle, les adversaires des Canadiennes méritaient néanmoins cette victoire. « Si je regarde le match avec un peu moins d’émotions, les Portoricaines ont été meilleures que nous. Elles ont su mieux exécuter les jeux de A à Z. Nous sommes revenues à un moment donné durant la première manche, mais elles ont super bien servi. De mon côté, je n’ai juste pas su contrôler cet aspect du match. »

« Je pense aussi que nous aurions pu prendre plus de risques au service, car c’est une équipe extrêmement bonne en réception, a poursuivi la libéro originaire de Bécancour. Nous aurions aussi pu prendre plus de risques à l’attaque. J’ai l’impression que même si la réception n’était pas parfaite, nous ne risquions pas assez de jeux pour un match où notre vie était sur la ligne. »

L’athlète de 31 ans croit également que le moral des troupes a été affecté dès la deuxième manche. « Je ne sais pas si c’est moi qui a mal perçu ça, mais j’ai l’impression que certaines filles n’y croyaient déjà plus après le deuxième set. Ça, c’est difficile en tant qu’équipe! Il faut que toute la gang pense de la même façon. C’est seulement ma perception de joueuse, mais c’est ce que j’ai senti. »

Tard samedi soir, Janie Guimond a appris qu'elle avait été nommée «meilleure libéro du tournoi», un petit baume sur cette journée difficile.

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