« Je peux battre n’importe qui », assure Iulian Ciobanu, double médaillé de bronze

Montréal, 17 septembre 2025 (Sportcom) – Les athlètes plongent fréquemment dans une grande réflexion après leur participation à des Jeux olympiques ou paralympiques. Celle du joueur de boccia Iulian Ciobanu s’est conclue avec optimisme à son retour de Paris, convaincu que le meilleur est devant lui.

« Je suis sur la pente ascendante et je dois continuer. J’ai confiance, les prochaines années devraient être les meilleures de ma carrière », a partagé à Sportcom celui qui a remporté deux médailles de bronze chez les BC4 à la Coupe du monde de Séoul, en Corée du Sud, là où auront lieu les Championnats du monde en 2026.

Ciobanu est ainsi devenu le premier membre de l’équipe canadienne à mettre la main sur une médaille individuelle d’une Coupe du monde disputée en Asie, où le calibre est souvent très relevé.

Le Québécois a perdu son premier duel face au Sud-Coréen Youngin Gu, futur médaillé d’argent de la compétition chez les BC4. Il a ensuite vaincu le Polonais Dominik Walczyk 6-4, puis il a eu le dessus 4-3 sur Yuk Wing Leung, de Hong Kong, sept fois médaillé des Jeux paralympiques.

Défait 5-2 par le Malaisien et, éventuellement médaillé d’or, Abdul Razzaq, Ciobanu a signé son ultime victoire par la marque de 4-3 contre le champion des Jeux paralympiques de Paris, le Britannique Stephen McGuire.

« Ce n’est jamais facile en Asie ! Les deux adversaires qui m’ont battu ont atteint la finale et ça ne s’est pas joué sur beaucoup. C’étaient deux matchs très serrés, a commenté le médaillé de bronze. En gagnant contre des médaillés paralympiques, ça me prouve encore que je peux battre n’importe qui. Je me retrouve parmi les meilleurs et c’est très excitant. J’adore cette dynamique qui s’installe sur la scène internationale. »

Aussi en action dans cette catégorie, le Québécois Marco Dispaltro a conclu la phase préliminaire avec une victoire et trois défaites. Une fiche insuffisante pour accéder au tableau éliminatoire. Scénario similaire pour Alison Levine du côté féminin des BC4, elle qui a terminé le tournoi avec deux victoires et un revers.

Une revanche « écrasante » en double mixte

Levine et Ciobanu ont ensuite décroché le bronze en double mixte chez les BC4, obtenant leur revanche sur les représentants de Hong Kong qui les avaient éliminés en demi-finale aux Jeux paralympiques de Paris.

Cette fois, les Canadiens l’ont emporté sans équivoque au compte de 8-1 et ont signé leur toute première victoire contre ces adversaires expérimentés.

« C’est une équipe redoutable, ça fait des années qu’ils jouent ensemble. C’est la première, mais pas la dernière fois qu’on les bat ! Ça risque de jouer dans leur tête et nous donner plus de confiance », a partagé Iulian Ciobanu, qui a pleinement savouré cette victoire aux côtés d’Alison Levine.

« Notre victoire a surpris plusieurs personnes ! Notre plan de match a bien fonctionné. Comme ils le font souvent, ils ont essayé de nous jouer en fond de terrain en troisième manche pour revenir dans le match. On a eu l’avantage et on menait 8-0 après trois manches. C’est plus qu’une belle revanche, c’est une revanche écrasante ! »

Stoppé en ronde préliminaire au tableau individuel et quatrième en double mixte aux Jeux de Paris, Iulian Ciobanu s’est brièvement questionné quant à son avenir au boccia après sa troisième expérience paralympique.

« Je me demandais si je pouvais aller plus loin », a confié celui qui pratique le sport depuis 10 ans. À l’époque, il avait été informé qu’une période de 8 à 12 ans pouvait être nécessaire afin de former un athlète d’élite. Cette donnée a rapidement mis fin à son questionnement.

« Ce n’est pas le moment de me poser des questions, j’en suis à faire de la haute performance sur une base régulière. Ça commence bien. Je sais ce que je dois améliorer pour exceller. Mes résultats le prouvent, ça promet pour ce cycle paralympique. »

• Boccia
• Ciobanu, Iulian
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• Levine, Alison
• Luc Turgeon

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