24 Juil - 2024 | par Mathieu Laberge

Jeux olympiques – Gymnastique artistique

Dernière répétition générale des gymnastes

Nouvelle

Facebook: Comité olympique canadien

Paris (France), 24 juillet 2024 (Sportcom) – L’équipe canadienne masculine de gymnastique artistique a pris part à son dernier entraînement officiel, mercredi, sur le plateau qui présentera les compétitions olympiques à compter de samedi. Un entraînement qui a eu des allures de répétition générale. Et comme au théâtre, les principaux acteurs du spectacle souhaitent que les erreurs surviennent à ce moment plutôt qu’à la grande première lorsque le public sera dans les gradins.

C’est ce qu’a vécu le vétéran de l’équipe, René Cournoyer, qui a perdu l’équilibre au cheval d’arçons en fin de prestation. Le Repentignois y est allé de deux autres tentatives, sans toutefois y aller à fond.

L’histoire s’est poursuivie aux anneaux à sa réception au sol. L’athlète a reçu des traitements de la thérapeute et a ensuite passé son tour à la table de saut. Au dernier appareil de l’entraînement, les barres parallèles, il a réussi sa routine complète sous les encouragements de ses coéquipiers. Dès la réception au sol, ses entraîneurs sont accourus vers lui pour le féliciter.

Soupir de soulagement, le test était réussi et de la meilleure des façons.

« Ç’a été un entraînement compliqué, mais ça reste un entraînement », a admis Cournoyer dans la zone d’entrevues. Ça fait partie du processus et ce sont des choses qui arrivent. C’est une petite blessure qui est survenue à l’échauffement au tendon d’Achille et au mollet, alors il ne fallait pas l’empirer. Ce n’est pas aujourd’hui que ça compte, c’est samedi. »

Terminer la séance sur une bonne note aux barres parallèle a encore plus d’importance à ses yeux comme il l’a expliqué.

« C’est un appareil clé dans la compétition, car c’est le dernier de la journée. On peut faire notre meilleure journée possible, mais si ça floppe aux barres parallèles, c’est un peu voué à l’échec. Savoir que ma routine est constante et qu’elle peut passer dans n’importe quel état, malgré une journée difficile, on le prend. […] Dans tous les cas, je vais réussir. La préparation est faite et on est prêts. Ça fait toute la différence. »

Cournoyer était le seul compétiteur canadien masculin en action aux Jeux de Tokyo. Ses coéquipiers Félix Dolci, William Emard, Samuel Zakutney et Zachary Clay ont eu l’occasion de s’immerger dans plateau olympique pour une première fois.

Ne pas être seul sur le plateau a fait toute la différence au monde a constaté le vétéran de la formation canadienne.

« Profiter de l’événement en étant entouré d’autres gens qui vivent cette même pression-là, c’est tellement plus agréable ! Peu importe ce qui arrive dans ma routine, les autres vont m’encourager et faire leur propre travail par la suite. On a confiance que les autres vont réussir, ça enlève de la pression. »

L’équipe avant tout

La quatrième place décrochée par les gymnastes canadiens aux Championnats du monde de l’automne dernier résonne encore dans les esprits. Pas seulement parce qu’elle avait été leur porte d’entrée pour les Jeux parisiens, mais parce que c’est dans ce format de compétition où les représentants du pays croient qu’ils peuvent atteindre leurs meilleures prestations. À Paris, ils voudront être de la finale et devront se classer dans les huit premières équipes des qualifications pour y arriver.

Toujours aussi en verve et avec un ton déterminé et sans complexes, Félix Dolci a expliqué pourquoi l’équipe passait avant tout.

« Nous avons toujours eu les objectifs d’équipe qui venaient en premier. Lorsqu’on se rallie, nous sommes juste plus forts individuellement. La finale par équipe serait notre gros objectif et on sait qu’on est capables de le réaliser. Et c’est en nous ralliant que nous avons nos meilleures chances de performances individuelles, en plus de réduire la pression », a analysé le Lavallois qui visera aussi des finales individuelles à la barre fixe et au sol.

« Il y a un résultat historique à aller chercher, car le Canada n’a jamais réussi à se classer à la finale (masculine) par équipe. Réussir ça, ce serait une première historique ! C’est un objectif significatif et c’est ce qu’on vise », ajoute Cournoyer.

Dolci voit aussi une autre portée à long terme si cet objectif est atteint. Signe qu’il est convaincu, il en parle avec des verbes au présent.

« Tous les plus jeunes et ceux qui désirent un jour avoir la chance de faire des Jeux sont motivés après ce résultat-là et ça donne beaucoup d’espoir au pays. C’est pour ça qu’un résultat d’équipe fait vraiment toute la différence. »

Aurélie Tran et ses coéquipières canadiennes seront à l’entraînement officiel jeudi.

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