1 Août - 2024 | par Mathieu Laberge

Jeux olympiques – Aviron

Le huit canadien féminin qualifié pour la finale

Nouvelle

Rowing Canada Aviron

Vaires-sur-Marne, 1er août 2024 (Sportcom) – Le huit canadien féminin formé de Kasia Gruchalla-Wesierski, Jessica Sevick, Caileigh Filmer, Maya Meschkuleit, Avalon Wasteneys, Sydney Payne, Kristina Walker, Abby Dent et de la barreuse Kirsten Kit, s’est assuré d’une place en finale olympique en terminant deuxième (6 min 4,81 s) du repêchage, jeudi matin, au bassin olympique de Vaires-sur-Marne.

Les Américaines ont été les plus rapides en 6 min 3,93 s.

« On a fait un pas dans la bonne direction. Je pense que nous sommes vraiment fières de cette course, mais on en a encore plus à donner pour la finale. Il y a des affaires à peaufiner, mais le repêchage, c’est une occasion de faire une autre course, alors nous en avons pris avantage », a expliqué Gruchalla-Wesierski, qui a accordé son entrevue à Sportcom en français.

Après le repêchage, la Montréalaise d’origine qui vit maintenant à Calgary a ajouté qu’elle et ses coéquipières étaient plus satisfaites après la course de jeudi que de celle de la ronde préliminaire.

« On a ramé un peu plus comme nous (en sommes capables) et nous allons trouver une autre vitesse pour la finale. Nous avons confiance en nous et entre nous. »

Lundi dernier, l’équipage canadien avait pris le troisième rang de sa ronde préliminaire. Au repêchage de jeudi, les quatre premiers bateaux ont obtenu leur billet pour la finale prévue samedi. Les deux autres places pour l’ultime course ont été décrochées par les Australiennes et les Italiennes qui rejoindront la Roumanie et la Grande-Bretagne, gagnantes des deux courses des préliminaires.

En finale olympique, il y a trois ans à Tokyo, l’équipage canadien avait mené la course de bout en bout pour remporter l’or devant la Nouvelle-Zélande et la Chine. Les trois années qui ont suivi n’ont pas été un long fleuve tranquille, notamment en 2023 où le bateau a tardé avant de se qualifier pour les Jeux pour finalement y arriver aux Championnats du monde de Belgrade en finissant cinquièmes.

De ce bateau des mondiaux, seulement quatre athlètes, ainsi que la barreuse, sont aux Jeux.

Et de l’équipage médaillé d’or à Tokyo, elles ne sont plus que trois.

« Ce n’est pas évident, mais nous sommes un groupe très spécial avec trois rameuses et notre barreuse qui revient, il y a quand même de l’expérience. Les filles qui sont nouvelles sont super fortes. Elles ont faim et elles veulent une médaille elles aussi et autant que nous. Donc, c’est sûr qu’elles nous poussent et nous essayons de les diriger dans la bonne direction. C’est vraiment un effort d’équipe », a enchaîné l’athlète de 33 ans qui est affiliée au club de Knowlton.

Les recrues ont faim, mais elles n’ont pas l’expérience des Jeux et c’est là que les vétéranes partagent leurs expériences.

« C’est sûr qu’arriver aux Jeux olympiques, ce n’est pas juste une autre course. Il y a toujours un peu plus de pression, mais ça nous donne un peu de feu en nous et elles ont la mentalité à la bonne place. »

Et elle, est-ce que le feu brûle encore après toutes ces années ?

« Il brûle aussi fort qu’au Jour 1 et on dirait que j’en veux encore plus qu’à Tokyo. Je ne savais pas que c’était possible, mais ces trois dernières années ont été un challenge et je pense que nous sommes prêtes pour le dernier challenge de samedi. »

-30-

Vous pourriez aussi aimer...

19 Nov - 2024 | par Mathieu Laberge

Valérie Maltais et les vertus du processus

Montréal, 19 novembre 2024 (Sportcom) – L’hiver dernier, Valérie Maltais a connu la meilleure saison de sa carrière en patinage de vitesse…

Nos partenaires