Catherine Toshkov donne le ton à ses débuts chez les moins de 63 kg
Montréal, 1er mars 2025 – Catherine Toshkov et Sara-Anne Beaudin ont toutes les deux été en mesure d’atteindre une finale de bronze…
Montréal, 26 février 2025 – Josée Daigle est à la tête du Club de judo KIMO, situé à Saint-Hilaire, au Nouveau-Brunswick. Il ne faut que quelques secondes de discussion avec elle pour comprendre que c’est son énergie qui est le moteur de ce club qu’elle a fondé en 2009 dans le sous-sol d’une ancienne école devenu un centre communautaire. 16 ans plus tard, le club compte plus de 80 membres.
Josée Daigle a participé à quelques compétitions internationales à titre d’athlète, dont les Jeux de la Francophonie de Paris, en 1994. Son intérêt pour le sport s’est maintenu après sa carrière d’athlète et c’est en février 2009 qu’un événement marquant dans sa vie la propulsera dans une nouvelle direction : une de ses très bonnes amies décède prématurément d’un cancer. Cette amie lui a fait promettre qu’elle fonderait son propre club de judo.
Et Mme Daigle a tenu promesse.
« Je voulais vivre ce moment-là et ne pas arriver à 80 ans et regretter de ne pas avoir essayé quelque chose », souligne la femme de 48 ans.
Les défis étaient toutefois nombreux pour qu’une femme démarre un club en milieu de saison dans une petite communauté du Nouveau-Brunswick. Mais si on regarde le parcours de la résidente de Lac-Baker, il est évident qu’elle avait la détermination nécessaire pour y arriver.
Enfant, elle a touché à plusieurs sports et activités qui étaient surtout pratiqués par des filles comme la gymnastique, la danse ou les groupes de majorettes.
« J’avais un côté tom boy et j’avais envie de me tirailler. Mon frère plus jeune de 4 ans a commencé à faire du judo. »
Après un cours d’initiation au judo suivi à son école primaire, elle a informé sa mère qu’elle voulait essayer.
« Non, tous les sports que tu fais, tu as tendance à lâcher », lui a dit sa mère.
« “Non, je te promets que je ne lâcherai pas. Et que tu veuilles ou pas, je vais marcher jusqu’au cours et voir ce que c’est le judo” », a répondu la fillette pleine d’énergie, qui a continué à tenir sa promesse 40 ans plus tard, comme elle l’a fait avec son amie cancéreuse. « Et je suis tombée en amour avec le judo qui a canalisé mes énergies et m’a aidée dans toutes les facettes de ma vie. »
La coiffeuse de profession a su trouver du temps pour élever deux enfants à la maison, exercer son métier et diriger son dojo où sa fille Ysabelle fait maintenant partie du groupe d’entraîneurs au sein duquel les femmes sont majoritaires. La sensei qui détient une formation partielle en activité physique à l’Université de Moncton confirme que c’est grâce à l’énergie de sa famille, ses athlètes et leurs parents que tout cela a été possible.
Inspirée par l’élite canadienne
Josée Daigle suit de près l’équipe canadienne de judo, particulièrement aux Jeux olympiques. L’impact des performances canadiennes sur la scène internationale se fait sentir lorsque de nouvelles personnes se présentent au club KIMO. L’impact des athlètes féminines de l’équipe canadienne résonne plus fort, constate madame Daigle avec bonheur.
« On est en train de performer comme femmes dans un niveau de sport élevé. Ç’a toujours été un peu plus au niveau masculin, mais là, on est encore plus qu’égales. On augmente tout le temps. Je suis vraiment fière de nos femmes, ça n’a pas de bon sens ! Elles sont en train de créer un nouveau monde ! »
Que ce soit avec les Christa Deguchi, Jessica Klimkait ou Catherine Beauchemin-Pinard qui sont montées sur le podium olympique ces dernières années, les médailles vont bien au-delà du résultat sportif.
« On avait tendance à perdre nos filles après un certain âge, mais quand on a des inspirations comme elles, on dirait qu’on les garde. Je les pousse (les athlètes féminines) à aller plus loin, que ce soit vers l’arbitrage ou le coaching, car elles peuvent être une source d’inspiration pour toutes les autres jeunes femmes. C’est important que les femmes de mon club veuillent mettre plus de temps pour aider les filles à s’accepter dans ce domaine-là. C’est difficile de persévérer et je veux leur montrer que c’est réalisable. Quand j’étais plus jeune, je me suis fait toujours dire : “Les gars sont plus forts.” Maintenant, j’agousse (je taquine) en disant que les filles sont plus fortes. »
L’esprit d’équipe
À l’époque où elle était athlète, ses l’entraîneurs l’avaient encouragée à prendre le chemin pour devenir entraîneure à son tour. Aujourd’hui, elle regarde dans le rétroviseur de sa carrière d’athlète pour s’assurer que les outils qui lui manquaient à l’époque soient accessibles à ses athlètes.
« On a de beaux programmes et de belles ressources et c’est vraiment plaisant de les partager à nos athlètes, ce que j’adore énormément. L’évolution est bonne. Et ce que j’adore de mon sport, c’est qu’il n’y a pas de préjugés. Tout le monde peut participer, peu importe ta grosseur ou ta grandeur, il y a toujours quelque chose pour toi au judo. C’est tellement important que la société le sache. »
Son dernier fait marquant, c’est aux Jeux du Canada 2023, à l’Île-du-Prince-Édouard, qu’elle l’a vécu à titre d’entraîneure féminine de l’équipe néo-brunswickoise.
« Les filles, ça n’a pas pris de temps qu’elles ont été féroces, intuitives et ont fait preuve d’une belle camaraderie ensemble. Ç’a été ma plus belle année. Quand elles gagnaient, c’était comme si c’était moi qui gagnais. Nous étions toutes connectées. Et en plus, nous avons gagné une médaille de bronze (à la compétition par équipe féminine). »
Pour ajouter à cette fierté, ses protégées ont remporté le titre de l’équipe de l’année, tous sports confondus, au Gala annuel des Prix sportifs du Nouveau-Brunswick, en 2023.
« Avant le gala, je savais que l’équipe gagnerait le prix. Je suis le genre de personne qui n’est pas capable de garder un secret. Tu peux m’en dire un au salon de coiffure, mais dans la vraie vie, si c’est super bon, je veux le partager avec tout le monde. »
Comme elle le fait avec sa passion pour le judo.
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Informations :
Patrick Esparbès
Directeur général adjoint
Judo Canada
(514) 668-6279
p.esparbes@judocanada.org
Josée Daigle of the KIMO Judo Club: Driven by Passion
Montréal, February 26th 2025 – It only takes a few moments of chatting with Josée Daigle, the head of the KIMO Judo Club in Saint-Hilaire, New Brunswick, to understand that her energy is the driving force behind the club, which she founded in 2009 in the basement of a former school-turned-community centre. Sixteen years on, the club now boasts more than eighty members.
As an athlete, Daigle took part in several international competitions, including the 1994 Jeux de la Francophonie in Paris. When her athletic career came to an end, Josée’s interest in the sport endured, and in February 2009, a significant event in her life propelled her in a new direction: A very good friend of hers died prematurely of cancer, and before she passed away, that friend made her promise to open her own judo club.
Daigle kept that promise.
“I wanted to live that experience, and not find myself at eighty years old regretting never having tried,” said 48-year-old Daigle.
However, for a woman attempting to open a judo club in mid-season in a small community in New Brunswick, there were numerous challenges. But judging by the Lac-Baker resident’s background, it’s clear that she had the determination to make it happen.
As a child, Daigle was involved in several sports and activities, mostly traditional “girls’” activities like gymnastics, dance, and majorettes.
“But I was also a bit of a tomboy, and I had the urge to tussle. My brother, who is four years younger than me, had just taken up judo.”
After taking an introductory judo class at school, Daigle told her mother she too wanted to start practising the sport.
“No, because you drop every sport you try,” said her mother.
“No, I promise I won’t drop out. And anyway, no matter what you say, I’m going to go there on foot and find out what judo is all about,” replied the energetic young girl, who, forty years later, is still keeping her promise to her mother, just as she did to her friend with cancer. “And so I fell in love with judo, which helped me channel my energy and which has helped me in every aspect of my life.”
The trained hairdresser managed to find the time to raise two children at home, ply her trade, and run her dojo, where her daughter Ysabelle is now a member of the predominantly female coaching staff. According to the sensei, who partially completed training in physical education at the Université de Moncton, none of it would have been possible without the energy of her family, her athletes, and their parents.
Inspired by Canada’s elite
Daigle follows the Canadian judo team closely, especially during the Olympics. The impact of Canada’s international judo achievements becomes evident when new people show up at the KIMO Club. And to Daigle’s delight, Team Canada’s female athletes have been making an especially powerful impression.
“Women are performing in the sport at a very high level. Historically, it was mainly men who did so, but now, women are taking the lead. And they’re improving all the time. I’m so incredibly proud of our women! They’re creating a whole new world!”
And when it comes to athletes like Christa Deguchi, Jessica Klimkait, and Catherine Beauchemin-Pinard, all of whom have won Olympic medals in recent years, the impact of their accomplishments goes far beyond simple sports results.
“We often used to lose our girls when they reached a certain age, but with role models like those women, we’re now keeping them longer. I always strongly encourage [female athletes] to go further, whether it be by refereeing or by coaching, because they can serve as an inspiration to other young women. It’s important that the women in my club be willing to put in the time to help the girls feel like they belong [in the sport]. Sticking with it can be difficult, so I want to show them that it’s possible. When I was young, people always told me, ‘Boys are stronger.’ Now I tease them that girls are stronger.”
Team spirit
During Daigle’s years as an athlete, her coaches also encouraged her to go into coaching. Nowadays, she takes the time to reflect on her own athletic career, to ensure that her athletes have access to the tools she didn’t have.
“There are some great programs and resources, and I love sharing them with our athletes. Things have evolved well. And one of the things I love about my sport is that there are no prejudices. Anyone can participate, regardless of their size or their height. There’s something for everyone in judo. It’s important that society be aware of that.”
Daigle’s most recent highlight was the 2023 Canada Games in Prince Edward Island, where she coached the New Brunswick women’s team.
“It didn’t take long for the girls to become fierce and intuitive and to bond with each other. That was my best year ever. Every time they won, I felt like I was winning. We were all connected. And to top it all off, we won a bronze medal [in the women’s team competition].
To compound her pride, her squad also won Team of the Year—all sports combined—at the annual New Brunswick Sports Awards Gala in 2023.
“Before the gala, I knew the team would be winning that award. And I’m the type of person who can’t keep a secret. At the hair salon, you can confide anything in me, but in real life, when it’s really good news, I want to share it with everybody.”
Just as she has done with her passion for judo.
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For more information:
Patrick Esparbès
Chief Operating Officer
Judo Canada
(514) 668-6279
p.esparbes@judocanada.org
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