Fier, Victor Verreault tire sa révérence
Montréal, 8 octobre 2024 (Sportcom) – Victor Verreault a tiré un trait sur sa carrière d’athlète de haut niveau, dimanche, en conclusion…
Jeux olympiques – Canoë-kayak de vitesse
Photo: Vera Buscu, CKCIG
Vaires-sur-Marne, 8 août 2024 (Sportcom) – Le parcours du K-4 500 m canadien formé de Pierre-Luc Poulin, Laurent Lavigne, Nicholas Matveev et Simon McTavish s’est arrêté en demi-finale, jeudi, au bassin olympique de Vaires-sur-Marne.
Cinquièmes à la mi-parcours avec déjà une demi-seconde de retard sur les Ukrainiens qui étaient quatrièmes, les Canadiens ont réussi une meilleure deuxième moitié de course, mais pas assez pour combler le retard. Le bateau de l’unifolié a stoppé le chrono à 1 min 20,70 s, à 3 centièmes de seconde de celui de l’Ukraine et d’un billet pour la finale.
L’Australie a été la plus rapide avec un meilleur temps olympique de 1 min 19,22 s.
Pierre-Luc Poulin avait encaissé le coup au moment de répondre aux questions des journalistes.
« Ça va court de 3 centièmes, mais ça va ! On a connu une très bonne course et on a donné tout ce qu’on avait cette semaine. Pour le moment, je n’ai rien à dire à propos de cette course-là, outre qu’il manquait 3 centièmes. Je ne vois pas d’erreurs et il faut juste réaliser que nous sommes aux Jeux olympiques et ce sont les 11 meilleurs bateaux au monde », a reconnu le vétéran âgé de 28 ans.
« Il faut juste être contents du chemin qu’on a fait ensemble et garder ces moments-là comme souvenirs pour la suite. »
Lavigne, lui, était plus ébranlé, d’autant plus que cette élimination prématurée met un terme à ses premiers Jeux.
Le bateau canadien avait fini dixième à Tokyo avec le même équipage, à l’exception de Mark de Jonge qui est parti à la retraite. C’est Lavigne qui l’a remplacé dans les épreuves internationales des dernières années.
« Les 100 derniers mètres, nous sommes à plat, on n’a plus rien et des fois, le synchronisme peut en souffrir un peu. […] Le but, ce n’est pas de rattraper (les autres) à la fin, c’est de garder sa place. Je suis super fier de moi et de mon équipe. On a fait des belles courses, mais c’est sûr que c’est décevant quand ça finit plus court que ce qu’on voulait. J’avais le goût de retourner sur l’eau et de ramer dans la finale », a reconnu l’athlète de Trois-Rivières.
À chaud, la recrue de 23 ans ne savait pas quels apprentissages il pouvait retenir de ses courses olympiques.
Plus expérimenté, Poulin commençait déjà à se faire une tête à ce sujet.
« C’est 20 ans de préparation et d’amour pour le kayak qu’il y a dans cette course-là. C’est plus avec ça que je pars aujourd’hui (jeudi) plutôt que de dire qu’on a manqué la finale par 3 centièmes de secondes. […] On le savait qu’on avait une grosse deuxième moitié de course en nous et qu’il fallait avoir confiance dans ça, parce que ça ne passerait pas par beaucoup. C’est ce qui a été écrit dans l’histoire aujourd’hui. »
Pierre-Luc Poulin et Simon McTavish seront des demi-finales du K-2 500 m vendredi.
Sophia Jensen passe à la prochaine étape
En matinée, Sophia Jensen a donné ses premiers coups de pagaie aux Jeux et elle a été expéditive aux qualifications du C-1 200 m, alors qu’elle a remporté sa vague, ce qui lui a permis d’éviter les quarts de finale et d’accéder directement aux demi-finales.
La canoéiste de Chelsea a parcouru la distance en un temps de 46,80 s pour devancer l’Espagnole Antia Jacome (47,35 s).
« J’avais super hâte d’être là pour ma première course olympique. J’étais super nerveuse au point où je pensais même que je vomirais, mais je savais que je pouvais bien faire. Et quand le départ a été donné, tout s’est mis en place », a-t-elle expliqué à sa sortie de l’eau.
« Les résultats, ce n’est jamais ce que je vise. Je vise plus à faire la meilleure course possible, mais je suis très contente d’avoir fini dans les deux premières pour passer directement en demi-finales, ce qui est excitant, surtout à mes premiers Jeux. Je suis très contente! »
Elle a eu une certaine satisfaction à se remémorer les propos de certaines personnes à l’école qui lui avaient dit que le rêve de participer aux Jeux olympiques était irréaliste, ou du passage à vide sportif qu’elle a vécu pendant son adolescence, époque où elle avait de la difficulté à croire en elle.
Preuve que tout cela est derrière elle, le tatouage des anneaux olympiques suivra après les Jeux comme une marque de son chemin parcouru.
« La question est de savoir où sur mon corps je me ferai tatouer. […] Je suis vraiment fière de moi, d’être passée à travers ça, alors ça fait du bien d’être ici », a rappelé la canoéiste avec émotion. « I’m a freaking Olympian! »a lâché l’athlète dans un mélange de joie, de fierté et de soulagement.
L’Ontarienne Katie Vincent a remporté sa vague pour se qualifier automatiquement en demi-finales.
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