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Montréal, 27 novembre 2024 (Sportcom) – Katerine Savard a réalisé pratiquement tous les exploits qu’une nageuse canadienne de haut niveau peut souhaiter vivre dans une carrière. Mercredi, au moment d’annoncer sa retraite sportive, Savard a avoué, pour une des premières fois, qu’elle était réellement fière de son parcours.
Trois participations aux Jeux olympiques, dont une médaille à Rio en 2016, quatre fois championne du monde, quatre fois médaillée aux Jeux panaméricains, médaillée d’or aux Jeux du Commonwealth de 2014 au 100 m papillon, elle est maintenant épanouie dans son rôle d’enseignante au primaire. La nouvelle retraitée a pris le temps de s’assoir avec Sportcom pour revenir sur cette carrière bien remplie.
« J’ai appris tellement sur ma force de caractère, sur l’importance de prendre soin de sa santé mentale. Un des moments les plus forts de ma carrière, c’est en 2016, lorsque j’ai raté ma qualification olympique au 100 m papillon et que je me suis finalement classée au 200 m libre 24 heures plus tard. Je me demande encore comment j’ai réussi à trouver cette force-là en moi pour surpasser cette déception-là qui était la plus grande de ma carrière. Je me suis trouvée impressionnante ! » a raconté l’Olympienne.
Lorsqu’elle pense à la Katerine de 10 ans qui a commencé la natation sous les conseils de sa mère, le mot fierté revient souvent et elle croit bien fort que cette petite Katerine n’aurait pu imaginer toutes ces réussites si elle avait su ce qui l’attendait.
« Je pense qu’elle serait fière. En fait, je veux qu’elle soit fière. Si je pouvais lui parler, je lui conseillerais de célébrer les petits moments, de ne pas se concentrer sur le négatif parce qu’il y a tellement de beau autour. S’il y a une chose que je regrette, c’est de ne pas avoir été fière de moi plus tôt dans mon parcours », a-t-elle lancé, le trémolo dans la voix.
« Ç’a été beaucoup de travail, mais il y avait beaucoup d’amour dans ce que je faisais. J’adorais nager. Je suis la première nageuse canadienne à avoir gagné une médaille sur toutes les scènes internationales où le Canada est éligible. Je me dois d’être fière de ma carrière », a-t-elle ajouté.
Une transition naturelle
La natation a été la pierre angulaire de la vie de Katerine Savard dans les 20 dernières années et l’idée de quitter le sport lui faisait peur. Elle se demandait quelle serait la prochaine passion qui l’allumerait autant.
Titulaire d’un baccaulaurérat en éducation préscolaire et primaire, elle n’a pas eu le temps de s’ennuyer, elle qui a accepté un contrat d’une durée indéterminée dans une classe de maternelle de la région de Québec.
« Prendre ma retraite, c’est une décision qui a été difficile à prendre évidemment. Je pense que les choses se placent tranquillement et je suis heureuse présentement. J’avais peur de ne plus jamais revivre des émotions comme celles que j’ai vécues avec la natation. Je suis très passionnée dans la vie, j’ai besoin de m’accrocher à des passions, que ce soit la plongée sous-marine, la lecture ou les voyages, ça me prend quelque chose », a-t-elle confié.
« Les enfants dans les écoles ont une espèce de naïveté qui m’a toujours fait du bien. J’ai voulu être enseignante bien avant d’être athlète. J’adore ça, je crois avoir eu de bons modèles d’enseignantes et ma grand-mère était aussi professeure à l’époque. J’ai suivi ce rêve-là, j’aime faire évoluer les jeunes et développer leur potentiel. Ça me tient beaucoup à cœur. »
Un parallèle se trace également facilement entre la fin de la carrière d’athlète de la nageuse de Pont-Rouge et sa nouvelle vie d’enseignante qui débute. Vétérane de l’équipe canadienne dans les dernières saisons, Savard a toujours été heureuse de lever la main pour accueillir ou rassurer une jeune coéquipière.
« C’est important pour moi de redonner au sport parce que le sport m’en a tellement donné. Les jeunes m’ont appris autant que je pouvais leur apprendre. Le sport a fait de moi qui je suis aujourd’hui et ça m’aide à être présente pour les jeunes. Je vois les différentes personnalités et je veux être celle qui est capable de répondre au besoin de chacun. »
Elle continuera à fréquenter le monde de la natation, elle qui a également pris la responsabilité d’entraîner un groupe de jeunes nageurs à Québec. Elle croit d’ailleurs que la relève est forte, autant au Canada qu’au Québec.
« Pour les adolescentes, la pandémie a été difficile. On commence à remonter la pente. Il y a de bons entraîneurs, de bons clubs et de bonnes compétitions au Québec. Je suis certaine qu’il y en a qui vont sortir du lot. Peut-être que certaines vont se développer un peu plus sur le tard, comme c’était le cas pour moi », a-t-elle conclu.
Katerine Savard est toujours en amour avec la natation, elle continuera à nager « pour le plaisir » précise-t-elle, ajoutant également qu’elle ne sera jamais bien loin de la piscine pour observer les meilleures nageuses du pays se démarquer.
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