1 Déc - 2024 | par Louis-Michel Lelièvre

Ski de fond – Coupe du monde

Katherine Stewart-Jones a appris de la dernière saison

Nouvelle

Montréal, 1er décembre 2024 (Sportcom) – Il y a un an, Katherine Stewart-Jones s’était approchée du top-20 au 20 km départ groupé en style libre lors de la première Coupe du monde de ski de fond, à Ruka. Dimanche, sur ce même parcours finlandais, l’athlète de Chelsea s’est cette fois classé 33e.

Stewart-Jones ne voit toutefois pas ce résultat comme une régression, elle qui a connu une fin de saison difficile l’an dernier avec des blessures et des maladies.

La fondeuse de 29 ans voit plutôt d’un bon œil ces premières courses à Ruka où elle a été en mesure de tester sa forme, tout en conservant ses énergies pour ne pas « casser » au milieu de la campagne.

« Les derniers jours ont été difficiles, mais aujourd’hui (dimanche), je me sentais mieux et j’avais de bons skis. C’était une course tactique et j’aurais peut-être dû tenter ma chance au début pour essayer de rester avec le premier groupe, mais je pense que je voulais aller plus lentement au départ », a expliqué Stewart-Jones.

« Dans les dernières saisons, j’étais très rapide à la première Coupe du monde, mais cette année, je veux me garder de l’énergie pour plus tard. C’est l’expérience qui commence à entrer. J’ai un peu peur après la dernière saison, ça va me prendre du temps afin de retrouver confiance en moi. Je veux prendre mon temps et avoir du plaisir quand même », a-t-elle ajouté.  

Après un bon été d’entraînement, Stewart-Jones a connu un automne plus difficile. Elle savait toutefois que tout le travail fait lors de la saison morte allait être payant dès ses premiers coups de skis à Ruka.

« Mon été s’est super bien déroulé. J’ai eu de bons résultats en course à pied et en ski à roulettes, probablement parmi mes meilleurs en carrière. Ce sont les deux derniers mois avant de partir pour la Finlande qui ont été très difficiles. J’ai été malade et je me suis blessée au cou. Ça fait du bien de voir que la forme revient et je crois que ça va aller en s’améliorant. »

Plus tôt ce week-end, Stewart-Jones a terminé 42e du 10 km classique et 45e lors des qualifications du sprint classique. Sa coéquipière Liliane Gagnon a quant à elle pris le 28e rang dimanche.

L’Américaine Jessie Diggins a remporté l’or avec une avance de 3 centièmes de seconde sur la Suédoise Jonna Sundling. La Norvégienne Heidi Weng a complété le podium.

Du côté masculin, Olivier Léveillé a obtenu le meilleur résultat chez les Canadiens dimanche avec une 24e place. Antoine Cyr a suivi un peu plus loin au 28e échelon.

Les fondeurs voyageront maintenant du côté de Lillehammer, en Norvège, afin de participer à la prochaine Coupe du monde dès le week-end prochain. Katherine Stewart-Jones voudra y poursuivre sa progression, à un peu plus d’un an des Jeux olympiques d’hiver.

« Cette année, je veux bien choisir mes courses, je ne pense pas faire le sprint la semaine prochaine pour conserver mes énergies sur le 20 km. C’est une année importante, j’ai deux saisons pour me préparer et il faut que je conserve mes énergies jusqu’aux Jeux olympiques. On veut avoir le plus de Canadiens possible aux Jeux, il faudra tout donner », a conclu Stewart-Jones.

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