Un balayage historique des relais canadiens à Montréal
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Montréal, 16 février 2021 (Sportcom) – Kim Boutin a annoncé mardi qu’elle fera l’impasse sur les Championnats du monde de patinage de vitesse courte piste prévus du 5 au 7 mars à Dordrecht, aux Pays-Bas. Une décision motivée par bon nombre de facteurs et qui lui permettra de concentrer son énergie en vue des Jeux olympiques de Pékin 2022.
« Cette décision-là vient du fait qu’il y a eu beaucoup de changements dans cette saison et cette année. Je pense que ça a affecté beaucoup d’athlètes, dont moi, et je prends ce recul dans l’optique de me préparer davantage pour les Jeux olympiques », a-t-elle lancé d’entrée de jeu lors d’une visioconférence.
La patineuse a avoué que les derniers temps n’ont « pas été faciles ». En plus des multiples reports et annulations de compétitions, elle a dû composer avec le départ précipité de son entraîneur de longue date Frédéric Blackburn.
« Ça fait partie des nombreux changements. J’ai connu beaucoup de succès avec Fred (Blackburn) et c’est sûr que ça m’a affectée, mais la décision (de faire l’impasse sur les mondiaux) est vraiment prise dans l’optique de me repositionner », a mentionné Boutin, tout en ajoutant que la transition avec Sébastien Cros, nouveau pilote de l’équipe nationale, se déroule bien.
« On est souvent en communication et j’adore sa façon de penser et sa façon de peaufiner la préparation dans une bonne ambiance. Je m’assure d’être dans un bon état d’esprit pour reprendre l’entraînement avec lui », a poursuivi celle qui compte rechausser les patins dès le mois d’avril.
À l’aube de la saison 2020-2021, la barre était haute. Boutin s’était surpassée lors de la dernière campagne, remportant un total de neuf médailles individuelles, dont sept d’or. De quoi ajouter davantage de pression sur ses épaules dans ces temps d’incertitudes.
« L’année 2019 a été remplie de beaux résultats et ç’a été très exigent. J’avais beaucoup de pression, mes exigences étaient très élevées et c’est sûr que cela a affecté ma préparation », a avoué l’athlète de 26 ans qui était aussi montée sur le podium à quatre occasions avec le relais féminin.
Ainsi, Boutin espère que ce pas de recul lui sera bénéfique, un peu à l’image de ce qu’elle avait fait après avoir remporté trois médailles aux Jeux olympiques de Pyeongchang, en 2018.
« Ç’a toujours payé pour moi. Je suis très sensible comme personne et j’écoute toujours mes feelings. Maintenant, je dois trouver comment je peux pratiquer ce sport-là en sachant que je serai très attendue aux prochains Jeux. Je dois trouver un équilibre qui est sain dans ce monde de performance », a indiqué celle qui ne vise rien de moins que l’or à Pékin.
Baptême du feu pour six Québécois
En dépit de l’absence de Kim Boutin, plusieurs patineurs de la Belle province auront l’occasion de se faire valoir à Dordrecht. Cette seule et unique compétition de la saison permettra alors à un total de six patineurs québécois d’effectuer leurs premiers coups de patin à des Championnats du monde seniors.
Selon la liste provisoire publiée la semaine dernière par Patinage de vitesse Canada, Danaé Blais, Claudia Gagnon et Florence Brunelle vivront leur baptême du feu du côté féminin, tout comme William Dandjinou, Maxime Laoun et Jordan Pierre-Gilles dans les épreuves masculines.
Les noms d’Alyson Charles, Steven Dubois et Courtney Sarault figurent également sur cette liste, alors que ceux de Camille De Serres-Rainville et Pascal Dion y sont inscrits à titre de réservistes.
« Ce sera la première et la dernière compétition de l’année, alors j’ai hâte d’aller compétitionner », a affirmé Florence Brunelle en entrevue à Sportcom la semaine dernière.
« J’ai très hâte d’y participer et d’y tirer de l’expérience. Je n’ai rien vécu de tel encore, alors j’apprends beaucoup à travers ça », a ajouté celle qui en sera même à une toute première compétition chez les seniors, après avoir décroché deux médailles d’argent (500 m et 1500 m) aux derniers Championnats du monde juniors de Bormio, en Italie.
La Trifluvienne de 17 ans avait également brillé aux Jeux olympiques de la Jeunesse en 2020 en obtenant une médaille de bronze au 500 m et un autre au 1000 m. Elle estime maintenant être prête à faire face à de nouveaux défis.
« J’ai hâte de me comparer et d’en apprendre sur moi-même en coursant contre des personnes qui ont plus d’expérience et qui sont plus vieilles que moi. Je vais pouvoir en savoir plus sur ce que j’ai à travailler et sur ce que je fais bien. »
Un système de pointage avait été mis en place pour aider les entraîneurs à évaluer le travail des athlètes. Étant ceux ayant cumulé le plus de points, Florence Brunelle et Charles Hamelin ont été présélectionnés pour les distances individuelles.
« Participer aux distances individuelles était un de mes objectifs. Je l’avais en tête et je travaillais pour ça. C’était agréable d’apprendre que j’étais présélectionnée, mais surprise qu’une seule soit annoncée pour l’instant », a conclu Florence Brunelle.
Notons que trois autres patineurs (une femme et deux hommes) seront choisis au cours des prochaines semaines pour prendre part aux diverses épreuves individuelles.
L’équipe nationale canadienne s’envolera pour les Pays-Bas le 27 février prochain.
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