« La possibilité d’une médaille était là » – Laurence Beauregard, cinquième
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Volleyball – Ligue des nations (femmes)
Photo: Facebook
Montréal, 1er juin 2022 (Sportcom) – L’équipe canadienne féminine de volleyball joue son premier match de la Ligue des nations mercredi, à Shreveport, en Louisiane, contre la Pologne. Ne cherchez pas le nom de la Québécoise Kim Robitaille dans la liste des partantes. Elle est plutôt à Repentigny pour des raisons personnelles, sauf qu’elle pourrait être en uniforme à la deuxième étape prévue à Quezon (Philippines), à la mi-juin.
Afin d’obtenir sa place, la passeuse ira rejoindre l’équipe canadienne qui tiendra un camp préparatoire à Richmond, en Colombie-Britannique, au début de la semaine prochaine. Elle tentera alors de faire partie des 14 joueuses qui mettront le cap sur les Philippines.
Robitaille a un objectif bien précis si elle veut se tailler une place : « Mon rôle est d’amener de la stabilité, une belle énergie et de donner de la confiance aux joueuses afin que notre équipe maintienne un niveau élevé en qualité de jeu. »
À l’édition 2021 du tournoi remporté par les Américaines, les représentantes canadiennes avaient conclu au 14e rang sur un total de 16 équipes. Il s’agissait de la première participation de l’unifolié au volet féminin de cet événement.
Cette année, les Canadiennes ne devront pas finir dernières si elles veulent automatiquement se qualifier pour l’édition 2023. L’équipe aura le bonheur de disputer la troisième étape devant ses partisans, à Calgary, à compter du 28 juin.
« J’aimerais que les résultats montrent le travail que l’on fait et que nous en sortions fières », poursuit la joueuse qui, à 30 ans, est la plus âgée de l’équipe nationale. « Sur le plan individuel, j’aimerais remplir le contrat de ce qu’on va me demander de faire étant donné que je ne serai pas titulaire. […] On a besoin de tout le monde dans une équipe et à n’importe quel moment. Un match de volley, c’est long et je dois rester prête et patiente pour le moment où on aura besoin de moi. »
C’est d’ailleurs une formation canadienne très jeune qui sera présente à la Ligue des nations à la suite du départ à la retraite de quelques joueuses.
« L’équipe se reforme, elle apprend à jouer ensemble, alors il y a une certaine stabilité qui tarde à s’installer, mais je pense que nous pourrions avoir de belles surprises, car il y a aussi eu des changements dans les autres équipes », mentionne Robitaille, qui se réjouit du retour au jeu d’Alexa Grey, blessée l’an dernier.
Ajoutez à cela l’arrivée de Shannon Winzer, qui en sera à sa deuxième Ligue des nations à la tête de l’équipe canadienne depuis son entrée en poste en décembre 2020. Une expérience non négligeable qui permet aux volleyeuses du pays d’avoir un système de jeu bien établi.
« Elle est transparente et ne passe pas par quatre chemins pour dire ce qu’elle pense, mais elle est aussi ouverte aux discussions, avance la Québécoise à propos de son entraîneure. C’est la première fois que je suis coachée par une femme et l’expérience va super bien. En Europe, on est quelques années en arrière, mais en Amérique du Nord, c’est un truc qui est beaucoup mis de l’avant. »
Le plaisir pur sur la Côte d’Azur
Après deux saisons au sein de l’équipe professionnelle Quimper Volley, Kim Robitaille est demeurée en première division française, mais au club Saint-Raphaël Var. Passer de la Bretagne à la Côte d’Azur a été une expérience emballante pour elle dans les derniers mois.
« J’ai adoré ça ! C’est un endroit où je ne pensais pas que ce serait possible pour moi de jouer un jour. Le climat est parfait – pour quelqu’un qui vient du Québec – et j’ai vraiment passé une belle année là-bas, c’est clair », s’exclame celle qui a déjà aussi joué dans des circuits professionnels en Allemagne et aux Pays-Bas. « Des fois, tu te réveilles le matin et tu te demandes si tu es en vacances. C’est assez unique comme sentiment. »
Robitaille et ses coéquipières ont été éliminées par l’équipe de Mulhouse, éventuelle vice-championne de France, en ronde des quarts de finale des séries éliminatoires de cette saison où la COVID a une fois de plus frappé.
« Nous avons eu des entraînements où nous n’étions que cinq. Nous avons bien travaillé ensemble malgré les obstacles pendant la saison. »
La volleyeuse a déjà signé un contrat pour la prochaine saison en Europe et le nom de son équipe devrait être dévoilé sous peu. Mais avant, elle aura les yeux rivés sur la Ligue des nations.
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