27 Avr - 2023 | par Sportcom Services

Judo Canada

La découverte du judo sous tous ses angles

Communiqué

Montréal, 27 avril 2023 – Le judo occupe le quotidien de Carline Young depuis qu’elle est âgée de 4 ans, et ce, de bien des façons. D’abord et avant tout, l’Ontarienne souhaite que son sport favori se fraye aussi un chemin dans le parcours des athlètes de partout au Canada.

Que ce soit comme judoka, arbitre ou entraîneure, Carline Young ne se trouve jamais bien loin des tatamis. Elle s’est toutefois éloignée de la compétition à l’adolescence en raison d’une déchirure au ligament croisé antérieur. Elle étudiait alors pour devenir policière et ne voulait pas risquer sa carrière.

« J’ai dû prendre une décision difficile en sachant que j’allais reprendre la compétition un jour, selon mes capacités, raconte celle qui tenait à redonner au sport qui l’a vue grandir. Il y a un cercle complet qui se forme et que j’affectionne. Par exemple, j’enseigne maintenant à l’arrière petit-enfant de mon premier sensei, avec qui j’ai commencé quand j’avais 4 ans ! »

Young a mené diverses activités au fil du temps, principalement pour les athlètes féminines, qui cessent souvent le judo entre 12 et 17 ans. Un programme plus axé sur le combat a vu le jour en 2017, puis un autre en 2019, jumelant le judo et la gymnastique; deux disciplines qui se complètent bien, selon l’instigatrice du projet.

La pandémie a forcé l’arrêt des activités, mais n’a pas ralenti la motivation de Carline Young. Chaque semaine, elle animait des séances virtuelles auprès de judokas ontariennes de tous âges pour s’entraîner et discuter.

« Si on peut les garder dans le judo après l’adolescence, on aura développé une judoka à vie », croit Carline Young, qui a depuis repris les séances hebdomadaires en personne, soit celles du vendredi avec les vétéranes et celles du samedi, ouvertes à toutes.

Désormais, son objectif est d’inciter les participantes à rester dans l’entourage du sport en leur présentant toutes les possibilités qui s’offrent à elles. Ses programmes, ajustés chaque semaine en fonction des groupes, jumèlent le combat à l’analyse et à l’arbitrage.

L’Ontarienne souhaite du même coup créer un pont entre les professions afin de développer une relève dans le sport.

« Je suis d’avis qu’il y a une grosse division et qu’il faut rapetisser cet écart. Les athlètes ne deviendront pas des arbitres si elles ne sont pas exposées au métier. »

« Ce ne sont pas toutes les judokas qui deviendront des Catherine Beauchemin-Pinard ou des Jessica Klimkait, poursuit-elle. Il y a tellement de parcours possibles ! Je leur enseigne tôt l’arbitrage, l’entraînement, toutes les facettes du judo pour qu’elles les découvrent et y développent des intérêts. C’est important de les garder dans le sport. »

Retour à la compétition

Carline Young avait repris la compétition avant la pandémie. À sa première sortie en plus de 20 ans, en 2016, elle a décroché le bronze aux Championnats du monde des vétérans aux États-Unis. Deux ans plus tard, elle a remporté l’or au Mexique.

« J’étais nerveuse à mon retour ! Je ne peux pas risquer de me blesser, je dois m’occuper de mes enfants ! » se remémore-t-elle en riant.

« Je sens que j’ai encore des derniers mondiaux en moi. Mon implication me motive à continuer et ça motive les autres aussi. En tant qu’entraîneure, de voir que je combats et que je peux comprendre ce qu’elles vivent, ça me permet de donner l’exemple. »

Avec tout ce travail, Carline Young a mis de côté la progression de ses Dan, mais ça l’importe peu. Pour elle, la priorité demeurera toujours le développement du judo canadien. À travers toutes ces années, elle a vu le sport croître à plusieurs égards, notamment pour les femmes. Quand elle se rend au dojo pour rejoindre sa famille et ses amies, c’est sur cet aspect qu’elle souhaite mettre tous ses efforts.

« La camaraderie et le respect qu’on retrouve en judo me paraissent très forts. C’est une grosse partie de ma vie ! Je ne veux pas voir le judo régresser au Canada et c’est pour ça que je veux redonner de toutes les manières possibles. »

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Rédigé par Sportcom pour Judo Canada

Informations :

Patrick Esparbès
Directeur général adjoint
Judo Canada
(514) 668-6279
p.esparbes@judocanada.org

Discovering Judo in all its Forms

Montréal, April 27, 2023 – In various forms, judo has been a major part of Carline Young’s life since she was four years old. Nowadays, the Ontarian would like to see her favourite sport make its way into the lives of athletes all across Canada.

Whether as a judoka, a referee or a coach, Young has never strayed far from the tatamis. However, she did take a break from competition as a teenager due to a torn ACL. At the time, she was studying to be a police officer and did not want to put her chosen career at risk.

“I had to make a difficult decision, knowing that I would return to competition someday, depending on my ability to do so,” said Young, who believes in giving back to the sport she grew up with. “There’s a full-circle effect [in judo] that I love. For example, right now I’m teaching the grandchild of my first sensei, whom I started with when I was four years old!”

Over the years, Young has led a variety of activities, primarily for female athletes, who often quit judo between the ages of 12 and 17. A more combat-focused program was launched in 2017, followed by a program in 2019 that paired judo with gymnastics. The two disciplines complement each other well, according to the mastermind behind the project.

Although the activities came to a halt during the pandemic, Young’s motivation was not dampened. Each week, she led virtual training and discussion sessions with Ontario judokas of all ages.

“If we can keep them in judo past their teens, then we’ve got a judoka for life,” believes Young, who has since recommenced her weekly sessions in person—Friday sessions for veterans and Saturday sessions for all.

Her goal now is to encourage participants to remain in the sport by showing them all the ways they can do so. Her programs, which are adjusted to each group each week, combine sparring with analysis and refereeing.

She hopes to build a bridge between the occupations in order to develop a new generation of officials.

“I think there’s a big divide, and we need to narrow it. Athletes will never become referees if they’re not exposed to the occupation,” she explains.

“Not every judoka will become a Catherine Beauchemin-Pinard or a Jessica Klimkait,” she added. “There are so many different options available! I teach them about officiating and coaching and all the aspects of judo early on, so that they become familiar with them and develop an interest. It’s important to keep them in the sport.”

Return to competition

Carline Young took up competing again a few years before the pandemic. In 2016, at her first competition in over twenty years, she won a bronze medal at the Veterans’ World Championships in the U.S. Two years later, she won gold in Mexico.

“I was so nervous when I started competing again! I couldn’t risk injuring myself; I had to take care of my kids!” she recalls, laughing.

“I feel like I still have another world championships left in me. My involvement motivates me to keep going. It motivates others, too. They see that as a coach, I’m still competing, so they know I understand what they’re going through, and I can serve as a role model.”

With so much on her plate, Young has put her Dan grades on the backburner for now, but she doesn’t mind. Her main priority will always be the development of Canadian judo. Over the years, she has seen the sport grow in many ways, especially for women. At the dojo with her family and friends, she aims to focus her efforts on that aspect.

“The camaraderie and respect in judo are very powerful. Judo is a big part of my life! I don’t want to see it decline in Canada, and that’s why I plan to give back in any way that I can.”

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Written by Sportcom for Judo Canada

For more information:

Patrick Esparbès
Chief Operating Officer
Judo Canada
(514) 668-6279
p.esparbes@judocanada.org

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