Ski alpin – Coupe du monde
Ski alpin – Coupe du monde
Killington, 27 novembre 2016 (Sportcom) – Dans les estrades de Killington, entre les partisans de Gut, Shiffrin et compagnie, il était possible d’entrevoir des bois d’orignal sous une affiche avec l’inscription « Let’s go Mitch ». Ses bois appartiennent à Olivier Gagné, l’un des jeunes de l’équipe de compétition du Mont-Orignal à avoir fait la route jusqu’au Vermont pour encourager la fierté de Lac-Etchemin.
Accompagné de son frère et de ses parents, Gagné est le plus jeune du groupe à être venu encourager Marie-Michèle Gagnon. Il rêve un jour, lui aussi, de dévaler les pistes aux côtés des meilleurs skieurs au monde.
« C’est la compétition de Marie-Michèle la plus proche d’où nous habitons, donc on veut en profiter. Je l’ai souvent vu au Mont-Orignal et j’aimerais faire comme elle un jour », affirme le jeune homme qui s’est même déjà fait garder par la skieuse olympique.
Olivier et ses coéquipiers ont été épatés par les installations d’une épreuve de Coupe du monde. « Je suis impressionné par la vitesse des skieuses et par la piste qui est vraiment abrupte. On ne descend pas encore des pistes comme ça, même en compétition! » explique le jeune homme en riant.
Il n’est pas le seul à avoir fait 6 heures de voiture pour assister aux courses de Marie-Michèle Gagnon. Les parents de l’athlète de 27 ans ont rassemblé une soixantaine de personnes de Lac-Etchemin pour venir encourager leur fille.
« Ça permet aux gens de voir c’est quoi une Coupe du monde. Nous n’avons pas la chance d’en voir souvent en Amérique du Nord, surtout dans l’Est. Marie-Michèle avait vraiment hâte. Elle parlait de ça depuis déjà quelques mois », indique Daniel Gagnon, le père de la skieuse.
Pierre Rochefort, ami de la famille, n’en était pour sa part pas à sa première expérience à une coupe du monde. Il avait déjà fait le voyage en Slovénie afin d’assister à une compétition de la représentante de sa montagne favorite.
« J’avais hâte de voir la différence entre ici et là-bas. L’ambiance est très semblable. En Slovénie, la vedette était Tina Maze à l’époque. Il y avait des feux de Bengale et de la fumée dans la montagne. C’était impressionnant. Ici, c’est un peu la même chose quand Mikaela Shiffrin descend », explique celui qui se surnomme l'admirateur no 1 de Marie-Michèle Gagnon, après ses parents bien sûr.
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