10 Déc - 2022 | par Mathieu Fontaine

Il monte sur le podium au 1000 m en compagnie de Pascal Dion

La troisième est la bonne pour Jordan Pierre-Gilles

Nouvelle

Crédit : Twitter / ISU Speed Skating

Montréal, 10 décembre 2022 (Sportcom) – Il avait vécu quelques déceptions depuis le début de la saison sur courte piste, mais Jordan Pierre-Gilles ne s’est pas découragé pour autant. Le Québécois a finalement été récompensé samedi, quand il gagné la première médaille individuelle de sa carrière en Coupe du monde, soit celle de bronze du 1000 m disputé à Almaty, au Kazakhstan.

« J’avais dit au début de la saison que je voulais mes premières médailles individuelles et c’est fait. C’est un bon check sur la liste. Ça me confirme que j’ai ma place parmi les tops et je pense que ce ne sera pas ma dernière », a commenté l’athlète de 24 ans lors d’un entretien téléphonique avec Sportcom.

Pierre-Gilles était d’ailleurs accompagné d’un visage familier à l’autre extrémité du podium. Son coéquipier Pascal Dion y a reçu sa médaille d’argent après avoir livré une bataille sans merci au Néerlandais Jens van ‘t Wout, vainqueur de l’épreuve. Il s’agit de la deuxième médaille individuelle de Dion cette année, lui qui avait raflé l’or sur 1000 m à Montréal.

« C’est toujours agréable d’être en finale avec un coéquipier. On peut travailler ensemble et s’arranger pour être en bonne position », a analysé le Sherbrookois.

« C’était une course à six patineurs avec un niveau très relevé et je savais qu’il y aurait beaucoup de mouvement, a-t-il poursuivi. Un patineur sud-coréen a chuté rapidement et, à partir de là, je savais que j’avais de bonnes chances. J’ai été patient et j’ai bien joué mes cartes pour le podium. »

Cette performance est ainsi venue mettre un baume sur un début de campagne marqué par quelques moments plus pénibles, comme ses deux quatrièmes places individuelles obtenues à la Coupe du monde de Montréal.

« C’étaient de bons résultats, mais c’était quand même décevant. Tout le monde sait que quatrième, c’est une position où on ne veut jamais finir. Je suis content d’enfin avoir mon premier podium », a confié celui qui souhaitait aussi se reprendre après un début de journée difficile au relais mixte, où il faisait équipe avec Wiliam Dandjinou, Rikki Doak et Courtney Sarault.

« C’était une grosse journée quand même et ça n’a pas débuté comme je le voulais. J’ai fait un bloc en demi-finale du relais mixte et on a été éliminés directement. J’étais un peu déçu, mais je devais me concentrer sur la suite. J’ai pu bien finir la journée ! » a conclu Pierre-Gilles.

Aussi en action samedi au 1000 m, Maxime Laoun (9e) a été pénalisé lors des demi-finales. Pour leur part, William Dandjinou, Steven Dubois et Félix Roussel étaient du 1500 m. Ils se sont respectivement classés 11e, 17e et 23e.

Le relais masculin, composé de Pierre-Gilles, Dion, Dubois et Laoun, a aussi obtenu son laissez-passer pour la finale prévue dimanche grâce à une deuxième place en fin de journée.

L’apprentissage se poursuit pour Danaé Blais

Du côté féminin, la Néo-Brunswickoise Courtney Sarault a mené la charge pour l’unifolié en raflant la médaille d’or au 1000 m. Kim Boutin (9e) a quant à elle été pénalisée dans la finale B.

Le dénouement s’est avéré plus favorable pour Danaé Blais, qui a atteint la finale au 1500 m. Elle a ensuite bouclé l’épreuve en cinquième place du classement général et, surtout, avec une confiance renouvelée sur la distance.

« Je suis contente parce qu’en ce moment, mon focus mental était surtout sur le 500 (mètres). J’avais un peu perdu confiance sur 1500 mètres, même si c’est mon épreuve préférée », a avoué celle qui avait signé les meilleurs résultats de sa carrière en finissant quatrième à Montréal et à Salt Lake City, au 500 m.

Si elle concède que les podiums devront probablement encore attendre au 1500 m, elle s’est dite heureuse de pouvoir acquérir de l’expérience dans des courses aussi relevées. « J’étais un peu nerveuse. Ce sont de grosses courses, mais j’ai joué dans le pack et ça s’est bien passé. J’ai fait les bons moves aux bons moments », a-t-elle souligné.

« Je ne suis pas encore de niveau pour gagner des courses, mais on travaille pour ça. Ce n’est pas tactique, mais plutôt physique. Je me rapproche et il y a de la constance. »

  • Danaé Blais

Notons que la patineuse de Châteauguay a aussi aidé le relais féminin a remporté son départ en demi-finale. Le quatuor canadien sera ainsi de la course ultime dans moins de 24 heures.

Seule autre Québécoise en lice à Almaty, Claudia Gagnon pointe au 21e échelon du classement au 1500 m.

En plus des finales aux relais, un second 1500 m et une épreuve de 500 m seront présentés dimanche.

Vous pourriez aussi aimer...

Nos partenaires