8 Août - 2024 | par Mathieu Laberge

Jeux olympiques – Cyclisme sur piste

Une fin de journée précipitée pour Lauriane Genest

Nouvelle

UCI

Saint-Quentin-en-Yvelines, 8 août 2024 (Sportcom) – Une bonne forme, de bonnes jambes, mais un moment d’inattention et ça en était terminé du parcours de Lauriane Genest en quart de finale du Keirin aux Jeux olympiques de Paris, jeudi, en fin d’après-midi.

Une fois que la moto qui impose le rythme a laissé la place aux cyclistes pour les trois derniers tours, Genest est passée de la première à la troisième place. La Française Mathilde Gros a ensuite fait un dépassement par l’extérieur avant la marque des deux tours à faire. Deux autres concurrentes ont suivi la favorite de la foule et Genest s’est retrouvée derrière, sans parvenir à remonter en avant pour finir sixième et dernière de sa qualification.

Les quatre premières de la vague étaient retenues pour les demi-finales.

La médaillée de bronze à cette épreuve aux Jeux olympiques de Tokyo, il y a trois ans, s’en voulait de son choix tactique qui a précipité la fin de sa journée.

« Honnêtement, je me sens vraiment bien. Ça se passe tellement vite et ce sont dans ces moments-là que tu réalises que tu as une chance et que si tu ne la prends pas, ça ne marchera pas. Et malheureusement, c’est ce qui s’est passé », a-t-elle convenu, ajoutant avoir été mêlée dans le nombre de tours qui lui restait à faire.

« Je savais qu’il restait un tour, mais je n’étais pas certaine. Et juste ce petit doute-là, des fois, ça fait la différence. […] Je suis vraiment déçue parce qu’hier (mercredi), on m’a donné une deuxième chance (au repêchage) et je n’ai pas l’impression de l’avoir prise aujourd’hui. Je pense sincèrement que les jambes sont là et je me sens vraiment mieux mentalement aujourd’hui qu’hier », a résumé l’athlète en retenant ses larmes.

Les virages de la piste du vélodrome national de France sont longs et il faut parcourir plus de distance pour exécuter des dépassements. Conséquemment, les droits sont plus courts, ce qui n’est pas propice pour revenir de l’arrière, une des forces de la Lévisienne.

« La première chose qu’elle m’a dite (après la course) c’est : “On peut la recourir ? Je n’ai même pas eu mal aux jambes” », a partagé Franck Duriveaux, entraîneur de l’équipe canadienne, à propos de Genest.

« C’est une grosse déception et on n’était pas venus pour ça, particulièrement avec les jambes qu’elles ont. […] C’était à elle (Genest) de faire le move et d’anticiper ce que ferait la Française », a-t-il poursuivi, sans lancer la pierre à ses athlètes, car Kelsey Mitchell a elle aussi subi le même sort que la Québécoise. « Quand on chasse, il y a un petit peu de stress qui monte et au lieu d’être à l’aise et d’y aller à fond, il faut reprendre le contrôle… mais le contrôle, tu l’as déjà perdu, donc c’est compliqué. »

Les deux médaillées des Jeux de Tokyo auront une dernière chance de rebondir à l’épreuve du sprint qui s’étalera de vendredi à dimanche.

« Ce n’est pas qu’elles n’ont pas les jambes. Elles marchent bien, mais tactiquement, elles n’ont pas été au rendez-vous aujourd’hui », a conclu Duriveaux.

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