, ce sera ma grande compétition cette année! »</p>
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Un programme de chimiothérapie est en place jusqu’au mois de juin, mais heureusement pour l’athlète, il pourra rester actif, ce qui sera en quelque sorte une bouée de sauvetage pour garder son moral à flot.</p>
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« Je ne ferai pas de sports extrêmes comme des <em>triple corks</em>, sauf que je pourrai faire du snowboard et faire d’autres activités physiques. Je suis optimiste, car je ne veux pas rester chez moi. On verra comment se déroulera le traitement. Rester actif et faire des sports, c’est ce que j’aime le plus dans ma vie. Face à n’importe quel défi dans ma vie, j’ai toujours travaillé à 100%. Je prends toujours mes défis à cœur et de voir ce que j’ai accompli en snowboard, je pars avec une très bonne force mentale pour faire. »</p>
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Parrot n’aura pas à chercher bien loin pour trouver une source d’inspiration : son meilleur ami qui a déjà eu le même cancer il y a quelques années.</p>
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« Il est devenu mon nouveau coach pour les prochains mois! Quand il était malade, c’est moi qui le motivais et là, c’est à son tour de faire ça pour moi. Il a déjà vécu ça et il pourra me rassurer. »</p>
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<strong>L’attitude des gagnants pour combattre le cancer</strong></p>
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Le psychologue sportif de Maxence Parrot, <strong>Jean-François Ménard</strong>, compte utiliser la même recette que lorsqu’il prépare l’athlète avant une compétition importante.</p>
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« On ne souhaite pas le cancer, mais à la base, ça demeure un défi qu’il faut combattre. Maxence en a surmonté des défis dans sa vie et il a une tête dure! Ça va l’aider et il n’est pas tout seul et nous allons utiliser les mêmes habiletés et la même préparation que pour ses grosses compétitions. Ça va lui servir. »</p>
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Le médaillé d’argent olympique au snowboard slopestyle a découvert une bosse dans son coup à la mi-novembre. Une biopsie a suivi, annulant du même coup sa participation au Dew Tour, et le diagnostic est tombé une dizaine de jours plus tard.
« Ce n’est pas facile à apprendre. J’ai commencé la chimiothérapie jeudi dernier et il me reste encore 12 traitements à faire. Ce sera de plus en plus dur, j’en suis conscient. C’est quelque chose qui me fait peur, c’est certain, et c’est un nouveau challenge. Heureusement, je suis entouré de plein de bonnes personnes », a-t-il confié.
