Une saison à la fois courte et marquante pour Charles Paquet
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Boccia – Or Série
Montréal, 22 août 2024 (Sportcom) – Certains partenariats semblent évidents lorsqu’on les voit à l’œuvre. Celui d’Alison Levine et Roberta Fried-Levine en est un qui se démarque au premier coup d’œil, par son naturel, sa fluidité et son aisance à repousser les limites. Une chimie sur laquelle elles miseront aux Jeux paralympiques de Paris.
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Roberta est l’assistante sportive et la mère d’Alison Levine, qui a remporté deux médailles d’or aux Jeux parapanaméricains de Santiago et qui a du même coup assuré sa qualification aux Jeux de Paris.
Des gens qui œuvrent dans l’ombre et qui permettent aux athlètes d’atteindre la plus grande scène sportive. Les partenaires de performance collent parfaitement à cette définition et Alison Levine résume bien pourquoi :
« En compétition, je me lève, c’est à cause de ma mère. Je m’habille, c’est à cause de ma mère. Je mange, c’est à cause de ma mère. […] C’est un peu ça le rôle de l’assistant : on peut vivre ! Le sport vient en deuxième », mentionne-t-elle en riant, sous le regard attentif de sa mère, fière et souriante.
Sportcom a rencontré le duo à la Maison du loisir et du sport durant sa préparation paralympique.
« On est là pour faciliter la vie de nos athlètes, sur le terrain comme à l’extérieur, explique Roberta. Je réponds à tous ses besoins personnels, je l’aide à être au sommet de sa forme pour qu’elle se concentre seulement sur sa performance. Je suis toujours disponible et je gère les imprévus, parce qu’on sait qu’il y en aura beaucoup en compétition ! »
Comme bien des mamans, Roberta utilise son intuition au quotidien. Elle semble avoir « un sixième sens » quand vient le temps d’aider Alison. D’un simple regard, elle sait comment elle se sent et ce dont elle a besoin. Souvent, avant même que sa fille ne s’en aperçoive.
« Je peux voir des choses dans ses yeux que personne ne sait reconnaître », souligne celle qui a travaillé comme infirmière durant 40 ans avant de prendre sa retraite en novembre 2020.
« C’est arrivé qu’elle me dise de manger quelque chose et que je réponde : “je n’ai pas faim’’. Elle ajoute : “oui, t’as faim’’, alors je mange et, effectivement, je me sens beaucoup mieux ! » raconte Alison.
Les tâches de Roberta Levine vont de la gestion de l’équipement et des horaires, à la cuisine et aux soins d’hygiène, pour ne nommer que celles-là. Elle est aussi la spectatrice qu’on entend parfois miauler lorsque sa fille est sur le terrain. Un clin d’œil au surnom « Alicat » qu’elle lui donne pour les traits de personnalité que l’athlète partage avec les chats, selon sa mère.
« Elle est très affectueuse, mais aussi très indépendante », précise-t-elle brièvement.
« Ça me détend toujours d’entendre ça, poursuit Alison avec le sourire. On prend ça au sérieux, le sport. Tu peux ressentir du stress dans un moment décisif et là, tu entends quelqu’un miauler dans les estrades… Ça me permet de me calmer et de me rappeler que c’est juste un match ! »
Absence ressentie
Comme mentionné plus tôt, il est difficile d’imaginer ce tandem agir séparément. On en a d’ailleurs eu un aperçu ce printemps.
Roberta Fried-Levine était absente à la Coupe du monde de Montréal qui a eu lieu en avril, dans le cadre du Défi sportif AlterGo. Elle a contracté la Covid-19 et, pour une première fois depuis 2017, elle ne se trouvait pas aux côtés de sa fille durant la compétition. Roberta l’a plutôt encouragée en miaulant de son lit, les yeux rivés sur la webdiffusion.
Pendant ce temps, Alison faisait face à tout un défi à l’aréna Maurice-Richard.
« C’était quelque chose ! On a notre façon de fonctionner. J’ai dû me mettre en mode solution rapidement. J’ai trouvé quelqu’un (pour remplacer Roberta), mais ça reste que ce n’était pas ma mère. J’en gérais plus et j’étais plus fatiguée durant la compétition. »
L’hiver qui a suivi le succès des Jeux parapanaméricains et qui a précédé le Défi sportif AlterGo a aussi été mouvementé. Après avoir subi une opération qui l’a tenue à l’écart pour de longues semaines, la Montréalaise de 34 ans a été privée de son site d’entraînement à son retour, en raison de l’incendie qui est survenu au Parc olympique.
Le chemin qui l’a menée jusqu’à Paris n’aura pas été de tout repos, mais il aurait été encore plus sinueux sans le soutien de son assistante.
Que peut-on souhaiter au duo mère-fille dans la Ville Lumière ? Émues, Roberta et Alison se sont regardées droit dans les yeux avant de répondre à la question.
« On va les vivre ensemble et continuer ce qu’on sait faire le mieux. »
On ignore ce que leur réserve l’avenir, mais on devine que les Jeux paralympiques de Paris représentent beaucoup pour elles. Un point culminant, bien plus qu’un tournoi de boccia.
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