11 Déc - 2021 | par Mathieu Laberge

Ski alpin – Coupe du monde

Marie-Michèle Gagnon à la recherche du petit déclic

Nouvelle

GEPA, Canada Alpin

Montréal, 11 décembre 2021 (Sportcom) – Marie-Michèle Gagnon a une fois de plus été constante en terminant près du top-10 en Coupe du monde de ski alpin, sauf qu’elle a hâte de passer à la prochaine étape. Samedi, au super-G de Saint-Moritz (Suisse), la Québécoise a enregistré le 13e chrono du jour grâce à son temps de 1 minute 22,24 secondes.

La Suisse Lara Gut-Behrami (1 min 19,82 s) a réussi à stopper la séquence de victoires consécutives de l’Italienne Sofia Goggia. Rappelons que la fin de semaine dernière, Goggia avant remporté les deux descentes et le super-G de Lake Louise. La favorite de la foule a privé l’Italienne d’une quatrième victoire d’affilée en la devançant de 18 centièmes de secondes.

L’Américaine et abonnée aux podiums Mikaela Shiffrin (+1,18 s) a pris le troisième rang. L’autre Canadienne inscrite, Roni Remme, n’a pas terminé le parcours.

Dans une course où elle a qualifié la visibilité « d’horrible » pour toutes les participantes, Marie-Michèle Gagnon est parvenue à sauver les meubles dans les circonstances.

« Les choses ne se sont pas alignées comme je le pensais jusqu’à maintenant », a mentionné d’entrée de jeu la skieuse de Lac-Etchemin à propos de son début de saison. « C’est quand même une 13e place malgré une très grosse erreur. »

Avant la première section pentue du parcours, Gagnon est sortie de sa ligne de parcours et elle a même pensé un moment qu’elle allait sortir de piste.

« J’étais tellement basse que j’étais à la même hauteur que la porte et j’ai dû remonter. J’étais vraiment en retard ! » a reconnu la Québécoise. « J’ai continué à tourner les skis et finalement, c’était assez (pour rester dans le parcours), alors j’ai continué. Je m’attendais à arriver en bas avec quelques secondes de retard, mais ce n’était pas si pire que ça. »

La vétérane de l’équipe canadienne de ski alpin ajoute qu’elle a hâte que tous les éléments soient enfin en place pour qu’elle décroche un résultat à la hauteur de ses attentes.

« Je sais où je me situe contre les autres filles à l’entraînement pendant l’été et l’automne, alors je sais à quoi m’attendre et je sais que j’ai le potentiel d’être dans le top-5 à toutes les courses. Je ne me trouve pas des excuses ou quoi que ce soit, mais je continue à travailler et à essayer et je pense que ça va venir bientôt. »

Un deuxième super-G sera disputé dimanche.

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