William Dandjinou survole la compétition à Montréal !
Montréal, 26 octobre 2024 (Sportcom) – Deux finales, deux médailles d’or ! William Dandjinou a été impérial à la première étape du nouveau…
Montréal, 21 août 2020 (Sportcom) – La pandémie a eu une conséquence inattendue pour Nicholas Hoag. Le joueur de volleyball québécois qui prévoyait jouer en Italie a dû changer ses plans et commencera bientôt la prochaine saison avec une équipe du championnat de Turquie, où son père Glenn Hoag dirige une formation pour une 11e campagne.
Le joueur originaire de Sherbrooke arrive en terrain connu dans ce pays qu’il a souvent visité sans y avoir joué. Il s’est joint au Fenerbahçe d’Istanbul, l’équipe championne en titre. Cette saison, il affrontera ainsi au moins deux fois la formation de son père, l’Arkas, qui est basée à Izmir.
« Je pense qu’il est content qu’on puisse se voir un peu plus souvent », dit-il en indiquant que quatre heures de route les séparent. « Ma mère est contente et mon frère aussi est en Turquie (NDLR : Christopher joue pour le club Saint-Joseph Izmir en deuxième division). Toute la famille est ici et ce sera le fun de se voir à l’extérieur du volleyball aussi. »
Glenn Hoag rappelle qu’il a déjà dirigé son équipe contre celle de son fils à différentes occasions en Ligue des champions ces dernières années.
« Je m’occupe de mon équipe et gère le match tactiquement. C’est sûr qu’on va jaser après la game, mais je m’attends à ce qu’il fasse la même chose de son côté, dit-il. Nous aurons nos moments en famille pendant ou après la saison. On se parle toujours régulièrement. »
L’athlète qui a fêté ses 28 ans cette semaine devait d’abord jouer en Italie, dans l’un des championnats les plus relevés d’Europe. Toutefois, les effets économiques de la pandémie se sont fait ressentir dans les budgets des équipes du circuit et plusieurs athlètes internationaux ont dû chercher un contrat ailleurs.
« Il y a un peu plus d’argent ici. Des joueurs se sont tournés vers la Turquie pour avoir plus de soutien financier. Quelques équipes seront plus compétitives cette année et ce sera le fun d’y jouer », explique-t-il.
Par ailleurs, le Canadien Graham Vigrass, avec qui Hoag devait jouer en Italie, se retrouvait dans la même situation et il a décidé lui aussi de se joindre à l’équipe d’Istanbul.
« J’ai une super bonne connexion avec lui. C’est un gars qui travaille fort et qui pousse les autres à se dépasser C’est aussi une bonne personne à avoir à mes côtés avant les Jeux olympiques. »
Jay Blankenau (Arkas) et Brett Walsh (Halkbank) sont deux autres volleyeurs de l’équipe nationale canadienne qui évolueront en Turquie cette année.
« Il risque d’y avoir de six à huit équipes qui pourraient jouer pour le titre », affirme Glenn Hoag, dont la troupe a pris le deuxième rang la saison dernière. « Je pense que Nicholas se joint à un très bon club. C’est important de se retrouver dans de bonnes conditions pour préparer les Jeux de Tokyo. Le niveau sera relevé et il y aura de très bons matchs, en plus de ceux de la Ligue des champions. Ce sont des affrontements de très haut niveau qui l’aideront à se préparer. »
L’attaquant-réceptionneur québécois, joint au téléphone après un match présaison dans la métropole turque, assure que ses débuts avec sa nouvelle équipe se passent bien. En mars, il avait dû quitter l’Asseco Resovia de Rzeszów, en Pologne, avant la fin de la campagne en raison de la COVID-19.
Développements à venir
Quelques nuages flottent tout de même au-dessus du lancement du calendrier en pleine pandémie. D’une part, les cas de COVID-19 ont récemment augmenté à Istanbul. De plus, Nicholas Hoag ne sait pas encore si son équipe pourra bel et bien participer à la Ligue des champions. La formule du tournoi ou les lieux des matchs pourraient être appelés à changer.
« On porte le masque, on respecte les mesures sanitaires. On va voir. Il y a quand même de petites choses qui seront dures à contrôler. Je me suis fait tester deux fois depuis que je suis arrivé et je crois qu’ils veulent nous tester avant chaque match », dit-il.
La ligue a dû interrompre ses activités avant la conclusion de la dernière saison. Mais jusqu’ici, Glenn Hoag se montre confiant de pouvoir jouer tous les matchs, sans spectateurs toutefois.
Peu de temps avec l’équipe nationale
L’équipe canadienne de volleyball devait prendre part à la Coupe panaméricaine au Mexique ce mois-ci. Or, le contexte actuel ne permet pas d’y participer et de plus, les représentants de l’unifolié ne s’étaient pas réunis depuis mars avant de prendre part à un camp de trois semaines, en juillet. Glenn Hoag, l'entraîneur-chef, assure que celui-ci a été bénéfique pour l’équipe.
« Ç’a fait du bien de ne pas passer deux ans sans se voir, ni jouer ensemble, affirme Nicholas Hoag. Ça m’a permis aussi de me remettre en game shape (forme de match) pour la saison qui arrive. »
En janvier dernier, la formation canadienne avait assuré sa participation aux Jeux olympiques de Tokyo en remportant le tournoi de qualification continental de la NORCECA. Alors que les joueurs voient de l’action pour différentes équipes professionnelles, ils prévoient se réunir en avril prochain pour se préparer en vue des Jeux de Tokyo.
La première rencontre de Nicholas Hoag avec le Fenerbahçe aura lieu le 31 août.
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